Masters of horror 7 - La belle est la bête

Mouais... le pitch, c'est des meurtres assez barbares avec comme dénominateur commun la présence d'une belle brune... (classique?) on sent bien que ce deer-woman fait partie d'une série de film et je dirais même plus, ça m'a trop fait penser a X-files. Le coté surnaturel et puis l’enquête après le film n'est pas trop mal, les acteurs ça va, quoique jme souvienne pas bien d'eux, la deer-woman est très très belle ça c'est le charme du naturel et pis voila... donc ça se laisse regarder, mais si on ne la pas vu tant pu euh... pis.

Un bon mélange de comédie et un tout petit peu de gore, j'adore ce genre de mélange, la meuf est quand même assez jolie et ça change des grognasses blondes silliconées, donc étant une femme je trouve bien de voir des femmes simples mais très mignonnes malgré tout, ca fait changement !

a part ca le film j'ai bien aimé, surtout le moment ou le keuf réfléchi aux scènes possibles, c'est pas mal marrant, j'ai moins aimé la fin donc je mets que 7.

La comédie trouve son sens sur une scène pivot, celle de cette superbe investigation tournant en noeud de boudin...Une petite réminiscence de la série Manimal...Mi bombe indienne Mi cerf : voilà le coup fatal présenté par Landis...J'en souris encore, c'est pas mal fait, on s'y prête bien, même si la fin est largement décevante et pouvait trouver meilleur sort...Bon, je fais pas la fine bouche avec cette série majoritairement décevante, cet épisode est vraiment correct et le petit minois de cette indienne en vaut bien le détour...

Le résumé et le début de cet histoire me laissaient assez perplexes au début de cet épisode. Qu'allait-on nous servir ? Eh bien, la belle est la bête est vraiment une bonne surprise au final même si on reste sur sa faim.... Animal ou humain tueur ? Quelle est la solution la plus crédible ? Même si cette légende de femme-biche parait totalement abracadabrante, on finit par se prendre au jeu de ce scénario assez bien ficelé dans l'ensemble.... Le passage où le flic imagine les différentes options d'un meurtre est tout bonnement exceptionnel au niveau humour dans un film de ce genre... Bonne surprise donc mais dommage pour la fin !

L'épisode traine quelque fois en longueurs et tarde à trouver un sens et un rythme de croisière mais avec un peu de recul, on se rend compte que l'épisode est vraiment bon, certainement pas excellent mais bon quand meme! L'histoire du mythe est vraiment intéressante et séduit, ce film se permet meme de nous donner quelques sourires et certaines scènes sont vraiment droles (la triple scène où le policier imagine le meurtrier) Cet épisode n'est toute fois pas excellent mais fut une belle et agréable surprise et remonte le niveau après la déception du 6e épisode et la calamité de l'épisode 5.

A mon avis, la scène à retenir de cet épisode est celle ou le policier essaie de s imaginer la scène du crime, une scène absolument ENORME et superbement mise en scène ou je me suis vraiment bidonné. Le reste, bien qu un peu inférieur est tout de meme très bon et doté d un humour omniprésent, seul la fin est baclé. L acteur principal est vraiment parfait dans son role de flic désabusé qui doit enqueter sur des affaires aussi passionnantes que l attaques d un singe sur un chien! Pas essentiel mais sympathique!

L'auteur du Loup-Garou de Londres nous démontre qu'il reste pimpant en réalisant un épisode de la série Masters of Horror dans le haut du panier, qui vaut avant tout pour son humour noir savoureux et sa mise en scène réussie. Casant le déroulement de l'histoire dans une petit région américaine champêtre, Landis s'ingénie à tout tourner en dérision, de son personnage de flic malgré lui dégradé au rang des affaires zoologiques (le petit chien d'une vieille dame tue le singe du vieil homme, c'est lui qui s'y colle !), à cette enquête farfelue sur un meurtre qui ne le semble pas moins, en passant par le thème de la vieille légende indienne qui prend des proportions véridiques abordé par le film. Plaisant, carrément cocasse et jamais ennuyeux, l'ensemble délaisse tout aspect horrifique - ou presque - pour jouer la carte de la comédie noire avec un bonheur certain. On se croirait par moments dans un film des frères Coen, tant certains dialogues et certaines situations évoquent l'univers subtilement décalé du duo génial, c'est dire. Brian Benben se révèle tout à fait convaincant dans son rôle d'inspecteur de police noyé dans ses déboires et dépassé par les événements, tandis que Cinthia Moura incarne la beauté féminine à son firmament. Une authentique créature fantasmatique. John Landis signe l'une des meilleures réalisations au sein de la série en terme d'esthétique, proposant un style visuel fluide et dynamique, qui permet de faire passer la pilule du format télévisuel et des limites artistiques qu'il engendre souvent. Le thème principal de la bande-son, composée par Peter Bernstein, est quant à lui des plus réjouissants. On pourra regretter une fin quelque peu abrupte, même si celle-ci nous confirme les orientations humoristiques de La Belle est la Bête souhaitées par Landis. Au final, voici un Masters of Horror qui se démarque des autres épisodes dans la mesure où il développe un potentiel comique plutôt inattendu, mais faisant indéniablement mouche. Sympathique et intéressant.