Critiques spectateurs de Sardaukar

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Hanna

Hanna

… à la découverte du monde.

Plus le temps passe plus je me dis que la bande annonce ne profite que rarement au film. En effet, soit on y retrouve l’essentiel du film et on est déçu, soit on en retient une fausse idée d’un film… Comme exemple concret nous avons ce film Hanna où la bande-annonce laisse entendre un film d’action sauce hollywoodienne façon jeunesse de Jason Bourne… Et malheureusement ou heureusement pour le spectateur, ceci n’est qu’une infime partie du film.

L’on découvre vite un film en nuance qui nous propose un éventail de situation qui se joue des genres. Parfois film d’action réaliste, parfois film intimiste d’une jeune fille qui se confronte à ses premiers sentiments, ainsi qu’intrigue d’espionnage au relent de guerre froide… Ce film est un cocktail, pas toujours parfaitement dosé, de saveurs cinématographique. Ceci étant dit, attaquons le cœur du film : son scénario. On y retrouve une intrigue, vu et revue mainte fois, mais traitée sous un jour nouveau, rendant cette histoire d’espionnage plus touchante que spectaculaire. Admirablement porté par ses acteurs et ses têtes d’affiches que sont Cate Blanchett et Eric Bana. Mais c’est surtout l’interprétation de Saoirse Ronan, qui confirme son statut de (future) grande et qui confirme tout le bien que je pense de son talent depuis son film : The Lovely Bones (La nostalgie de l’ange). On y retrouve aussi un réalisme rare dans les films américain qui explique son ratage partiel aux Amériques : son cosmopolitisme. Ici les personnages viennent de partout, parlent dans leurs langues et surtout sont loin des stéréotypes (Enfin pas tous). Quand aux scènes d’actions, elles sont dynamiques et réalistes à mille lieux du super agent invincible. Et la technique, me direz-vous ? Là aussi c’est une bonne surprise avec une production de qualité, pas toujours parfaite, mais c’est chipoter sur des détails. Tandis que la musique réenchante l’ensemble avec justesse.

Bref, voilà un bon film plus profond qu’il n’y paraît… à voir pour pleins de bonnes raisons.

7

Publié le 28 Août 2011

Captain America : First Avenger

Captain America : First Avenger

… avec une touche d’humour.

En même temps, après Thor au cinéma, un rocher avec un collant aurait fait un super film… Mais passons.

Nous voilà donc devant un des héros Marvel les plus marquants et les plus ridicules qui soit. Vecteur du patriotisme américain pendant la dernière grande guerre, devenu aujourd’hui un farouche opposant à la guerre en Irak et à Guantanamo. Il est le personnage le plus politisé de Marvel, pourtant moins habitué à faire des vagues que chez DC… Alors en 2011, quand on voit son look, il semble parfaite désuet. Même Superman est son slip sur collant, semble plus en phase avec notre époque. Mais on a beau « rire » de ce personnage, qui ne le connaît pas ? Un paradoxe à lui tout seul.

Et le film me direz-vous ? Ben c’est un bon divertissement, qui propose de l’action, un peu d’humour et une romance niaise (devenu la norme chez dans les films Marvel). En revanche, même si il respecte dans les grandes lignes l’histoire originale, on est loin de son essence ? Donc les FXs sont sympas (L’effet du visage de l’acteur sur le corps d’un autre et plus réussi, que ne le laissait présager la bande annonce), on y retrouve des clins d’œil à la saga « Les Vengeurs » et voilà c’est tout 2 heures sont passée. Cette super production me fait pensez à la bouffe des fastfoods : vite consommée, sans vrai saveur et ne vous rassasie pas vraiment. J’ai aussi été un peu déçu de ne rien trouvé à la fin du générique, contrairement à Thor, Hulk 2… .

Bref, voilà un Marvel de plus qui ne rend pas hommage à la profondeur de ses personnages (On reste très loin de la renaissance de Batman). Mais ne boudons pas notre plaisir, ce film pour toute la famille vous divertira comme toute autre film d’action bon enfant.

7.57895

Publié le 27 Août 2011

La Locataire

La Locataire

…du tout public.

Pas vraiment emballé par le pitch du film : « une (énième) pauvre jeune femme qui se fait traquée par son proprio pas vraiment net, dans un appartement qui renferme un grand secret. » Je me suis surpris à espérer en voyant le (nouveau) logo de la Hammer et la présence de Sir Christopher Lee. On peu aussi ajouter la très cotée Hilary Swank et le nouvellement « bancable » Jeffrey Dean Morgan comme acteurs omniprésent. Oui, omniprésent et sans saveur, car on se rend bien vite compte que tout le film tourne autour de leurs personnages et que Christopher Lee n’est là que pour ajouter du crédit à la couverture du dit film… à moins que ça présence soit liée à son contrat (de Dracula) avec la Hammer ?!

Mais revenons plutôt à se presque huis clos, pour en tirer un 1er constat : Une technique sans faute ! Sincèrement Antti Jokinen, pour un 1er film hollywoodien, s’en sort avec les honneurs. Mais comme à chaque fois, la réalisation ne fait pas tout et c’est bien vite qu’on réalise que ce DTD, sorti dans de rare cinéma hors Etats-Unis, manque cruellement de substance. Je ne vous ferai pas l’affront de vous parler ici de suspense, de frayeur ou de quoi que se soit d’autres, qu’on serait en droit d’attendre de ce genre de film. Car il ne nous offre absolument rien de ceci tellement tout est annoncé. « Oui ma bonne dame », pas prévisible, annoncé ! On a mis le spectateur dans un train fantôme éclairé comme en plein jour avec un plan détaillé des lieux et de tout ce qui va-lui arrivé, sans oublier une sonnerie qui précède chacun des dits événements et un accompagnateur chargé de devancé la sonnerie…

C’est donc sens saveur qu’on découvre des acteurs en santé et la plastique de mi-trentaine d’Hilary Swank, le tout sur une pellicule de qualités et accompagné d’une agréable bande-sonore. En revanche, la Hammer doit vraiment s’interroger sur ce qu’elle souhaite devenir. Car se n’est pas ce genre de production qui lui rendra sa grandeur d’entant et encore moins les sous qui vont avec.

Bref, si vous voulez vous initiez aux thrillers voyeuristes, mais sans se qui fait l’essence de ceux-ci ?! Ce film est fait pour vous… et pour les cardiaques, les grands émotifs, etc… .

6.2

Publié le 27 Août 2011

Halal Police d'Etat

Halal Police d'Etat

… c’est possible. (Réplique tirée du film qui le résume assez bien.)

"No Brain, no Pain!" Toi qui va visionner ce film, cette maxime peux te sauver la vie ou tout du moins augmenter ton plaisir de cinéphile. On retrouve donc Eric & Ramzy (le duo comiques), qui nous font du Eric & Ramzy (le duo de comédiens) avec ce qui semble être devenu leur marque: du grand n'importe quoi. Ce film et un fourre-tout de gags plus ou moins drôles et plus ou moins potaches, avec de tout à l'intérieur et quand je dis tout, c'est tout! De la bimbo aux Skins en passant par l'extraterrestre vous aurez à boire et à manger. A la fin du film, j'avoue avoir eu une envie folle de vous faire partager ma déception quand à ce film, qui fut très grande... Mais en lisant d'autres critiques et en discutant avec d'autre, j'ai réalisé mon erreur. En effet l'on ne va pas voir un Vaudeville, en s'attendant à du Shakespeare. Et l'on comprend vite que ce film n'est qu'une série de sketch mis les uns après les autres... rien de plus, rien de moins. Et juste pour la scène avec l'Alien, ce film vaut d'être vu... mais attention, le cerveau sur Off, car faut pas déconner.

4.66667

Publié le 28 Juin 2011

Numéro Quatre

Numéro Quatre

... des méchants extraterrestres, ils décident d’aller développer des photos dans leur école.

Alors il est vrai que je ne savais rien ou presque de ce métrage et que je me suis laissé tenté par le vague souvenir de la bande annonce qui présageait d’un film d’action sans trop de réflexion… Mais là, quand même ! Je me suis retrouvé devant un épisode de Buffy contre les vampires ou sont alter égo avec des gens venus d’un autre monde… On retrouve ici, un pur produit pour ados, voir préados un peu plus « munch » que Twilight… mais un soupçon, pas plus. On reconnaît même la touche Disney dans le final où tout le monde il est gentil… Bref, à part un casting qui tire vers le blond, blonde et châtain clair, une Ducati, deux trois FXs et des dialogues dignes des séries « 12 ans est moins » de Disney Chanel… rien. Vous n’aurez, pas grand choses à vous mettre sous la dent et vous regarderez souvent votre montre pour savoir quand le calvaire se finira.

Pour faire court, ceci est un film pour préado et ado à peine pubère ou pour les nostalgiques de l’époque « Buffy and co ». Plus vieux ou plus exigeant vous allez souffrir… dans le mauvais sens du mot !

8.57895

Publié le 28 Juin 2011

Laisse-moi entrer

Laisse-moi entrer

…produit par la Hammer.

N’ayant pas vu « Morse », ni lu le roman, je m’abstiendrai de toute comparaison, sauf peut-être que le remake US semble très proche de ce qu’on peut retrouver dans la bande annonce du film original.

Mon premier choc, en découvrant ce film, fut au générique : « Et oui, ma bonne dame, ce film est produit par la célèbre Hammer, rien de moins. » En effet, le studio qui donna vit au comte Dracula et qui fit les belles heures du film de genre, nous propose ici un film toute en nuance. Là où l’on s’attend à du spectaculaire et à de l’exagération, l’on découvre une ½uvre où la retenue et le minimalisme prime. L’interprétation est magnifique, avec des acteurs qui s’effacent derrière leurs personnages. L’image est de qualité, sans trop, d’effet et la musique accompagne parfaitement le tout. Seul bémol : « Les FXs d’actions dates un peu, ce qui nuit un peu à l’ensemble. ». Ce qui surprend, surtout dans cette ½uvre c’est le parti pris d’offrir une histoire où les enfants sont la base du récit et où les adultes ne sont présents que comme support à la trame principale. Pour l’exemple, remarquez avec quel brio la mère du héro et comme effacée, malgré sa présence physique. Et quand on parle de jeunesse, on parle de « problèmes » de jeunes pré-pubères : violences à l’école, 1er émoi amoureux, solitude, divorce ou/et absence des parents,... . C’est donc là qu’on retrouve une des grandes forces de ce récit, car jeune ou moins jeune on a tous été concerné, de près ou de loin, par un de ces problèmes. On se surprend même à s’interroger sur la nature réellement mauvaise de la « bête » qui tue pour vivre, contrairement à l’humain qui violente « gratuitement ». On peut aussi féliciter la mise en scène qui nous offre, assez souvent, de ne pas savoir comment va finir cette l’histoire.

Bref, je commente, mais le mieux c’est de le voir par soi-même, afin de découvrir ce que la Hammer de ce nouveau siècle nous offre. A défaut, vous risquez de passer à côté d’un excellent moment de cinéma.

7.11111

Publié le 18 Juin 2011

Le Dernier des Templiers

Le Dernier des Templiers

… non je déconne !

J’avais refusé d’aller voir ce film (intitulé « La sorcière noire » au Québec et « Season of the Witch » en vo, qui est devenu « Le dernier des Templiers » en Europe…. Logique diront certains…), tellement j’étais sur que ce n’était qu’un navet (même pas drôle) de plus. Et bien m’en a pris ! Je profite donc de sa diffusion TV pour le visionner tranquille est vous faire partager mon avis sur cette œuvre au coût de 40Mio de dollars US.

On va faire court : cette histoire est à l’image du jeu d’acteur de Nicolas Cage ici : « insipide ! ». Du début à la fin, on a droit à une suite de personnages sans aucuns intérêts, le tout imbriqué dans une histoire sans aucune profondeur. L’ensemble étant quand même proposé dans un emballage graphique des plus corrects. Mais à part ça, néant, rien, même le twist final est sans surprise, mais surtout d’un ridicule… Je ne vous dis que ça. On à beau suivre le film du début à la fin… rien. Ce métrage ne provoque, chez le spectateur, aucun sentiment, voir même aucune réaction. Certains pourront, même trouver le propos et la morale de cette histoire limite, limite. Mais ce qui fait le plus mal, c’est la présence de « Ron Perlman ». Oui, cette icône de film de genre mérite d’avoir à nouveau un vrai rôle dans un film majeur, pour nous rappeler qui il est. Mais, je comprends parfaitement qu’il faut bien payer ses factures et qu’un chèque reste un chèque… n’empêche que son rôle, ici, n’apporte rien de bien à sa carrière d’acteur.

Bref, vous avez toujours voulu vivre dans la peau d’une Amibe ? Ce film est fait pour vous ! Vous ne ressentirez absolument rien !

7.09091

Publié le 13 Juin 2011

Thor

Thor

… ou comment une coupure générale de courant, d'un bord de la ville, m’a fait voir le pire film Marvel à ce jour.

Comment ai-je pu dépenser 10$ pour ça ?! Sauver votre argent et attendez la sortie TV.

Plus objectivement, ce film ne vaut que pour son design graphique… tout le reste est d’une platitude affligeante, noyé dans une « aventure » sans aucune saveur comme les américains (et d'autres) savent si bien en faire. Pourtant l’univers de Thor et très riche et contient d’innombrables aventures de qualités (Pour l'exemple, regarder donc le film d'animation "Thor : Légendes d'Asgard"). Mais non, ici les scénaristes Mark Protosevich, Don Payne, Ashley Miller et Zak Stentz nous pondent une histoire « originale » qui fait fi d’une grande partie de l’univers de Thor, de ses personnages et des nombreuses trames d’Asgarde. Ici l’on nous présente des héros clés comme de vulgaire figurant et en omettant des personnages vitaux, pour nous parler d’une histoire, que dis-je, d’une amourette pour petite fille de 4 ans… Même Disney n’ose pas faire si niait. C’est à se demander si MARVEL à vraiment droit au chapitre dans les films tiré de ses œuvres (hormis la petite apparition de Stan Lee dans le film). C’est à ce moment qu’on se dit que M. Branagh va sauver ce métrage par son talent de réalisateur en utilisant celui de ses acteurs et en nous proposant une image sublimée, ainsi qu’un découpage et des scènes d’une originalité folle… Et ben non. Rien, absolument rien! Sauf si, pour vous, une interprétation syndicale des rôles (comprendre le minimum) et des plans de caméra penchée c’est du génie. Et pourtant, j’aurai voulu y croire, avec la débauche de dollars et l’augmentation de budget pour tous ces nouveaux films tirés des personnages de « The Avengers ». Mais non, alors que le tournage du film « Les Vengeurs (The Avengers) », qui est sensé être la réunion et l’apothéose de toute cette série de film, a débuté le tournage le 25 avril 2011, je m’inquiète fortement de la qualité du résultat de celui-ci. En espérant avoir tort.

7.4

Publié le 9 Juin 2011

Unstoppable

Unstoppable

… préparez-vous à plus de 5000% d’action vapeurs.

Comme beaucoup, l’on peut se dire que l’histoire d’un train fou ne peut pas être palpitante en soi. Et pourtant, vous auriez tord de ne pas faire confiance à Tony Scott, qui cette foi ci ne ratte pas son objectif : « un roulement d’action non-stop ». Ce métrage ne vous laissera que peu de répits. Vous serrez toujours sous pression, certains critiques allant même jusqu’à dire qu’il est physiquement éprouvant. Ce qu’on peut dire, c’est que malgré le sujet « fait divers », l’on nous offre ici un métrage filmé de façon nerveuse, avec une image de qualité. Les FXs sont bons et l’interprétation très correct pour ce type de film.

Bref, voilà un bon film qui nous réconcilie avec le réalisateur Tony Scott. Mais avant tout, il saura combler toutes vos attentes en termes de film d’action (pour tous) et ça c’est déjà pas mal.

8.09091

Publié le 4 Mai 2011

Freddy: Les Griffes de la Nuit

Freddy: Les Griffes de la Nuit

… MERDE.

Initialement je voulais titrer avec plus de nuance comme par exemple « le véritable cauchemar de ELM St », mais on a beau appeler une « merde » un « étron » cela reste de la merde.

J’ai attendu la diffusion TV de ce remake, tellement je n’y croyais pas… et j’avais raison. Il n’y à rien ici, absolument rien de ce qui est l’essence des films de Freddy. Actuellement, à chaud, je suis partagé entre l’envie de latter les couilles de tous ceux qui ont permis ce film (façon Cartman) et de la crainte que celui-ci ait réussi à souiller ma mémoire du souvenir que j’ai de l’original. Sérieusement, c’est quoi cette blague ? Où est l’horreur, où le jeu d’acteur, où est l’ambiance et surtout pourquoi avoir systématiquement ruiné les scènes cultes de l’original (ex : la scène de la baignoire). Comme disait ma grand-mère: « Y’a des coups battes dans la nuque qui se perdent ! » Pareil pour les FXs, on navigue entre « pas pire » et totalement « à chier »… Mais le tout est fait de telle façon qu’on n’arrive même pas à en rire… L’ensemble est profondément navrant est le résultat final ne mérite même pas le temps consacré à son visionnement et encore moins le temps passé à écrire dessus. Sauf peut-être pour prévenir les cinéphiles encore innocents et purs qui n’ont pas été souillé par cette immondice sans nom.

Bref, cette version n’est surtout pas à voir sous quelque excuse que ce soit. Préféré l’original, il en va de votre santé.

PS : J’ai mis « 0 » en forme de protestation, car il ne mérite aucunement le « 4 » logiquement attribué, car il ne rivalise même pas avec les nombreux nanarres qui ont cette même note !

6.14286

Publié le 1 Mai 2011

Infectés

Infectés

… mortuaire.

Ce film me fait furieusement pensé à 28 jours, mais sans l’espoir. Tourné de façon honnête avec des acteurs qui interprètent bien le rôle, avec un seul bémol : Emily Vancamp qui est totalement insipide… En se qui concerne l’histoire, ce « road movie » de la fin des temps joue surtout sur la fuite en avant et la moralité. N’offrant aucune vraie réponse, elle laisse surtout le spectateur face à lui-même. Donc nous voilà devant un film dense par l’intention et le propos, mais relativement simpliste dans la forme. Mais surtout ne vous attendez pas à un film mouvementez avec des « zombies » qui courent partout et du gore à gogo, vous allez être plus que deçu.

Bref, voilà un divertissement « sérieux » qui fait la job, (comprendre à voir!) Mais pas forcement en couple… pour éviter les longues discutions du type : « toi t’aurais fait quoi ?! »

6.64

Publié le 21 Avril 2011

Harpoon

Harpoon

... la plus malchanceuse au monde!

Voilà une bonne surprise qui sent bon le souffre volcanique. Présenté comme un film d’horreur/comédie, il n’est en fait qu’un bon petit slasher sachant manier l’humour noir. A l’image de la musique du générique de fin, ce métrage se joue de nous avec ses scènes gores (light) et ses bons mots. L’image est réussie, le rythme fort agréable et l’on passe un bon moment. Certes vous ne trouverez aucune révolution, mais l’environnement et le thème abordé risque de dissuadé bien du monde à visiter les baleines. Les personnages se composent ici de monsieur et madame tout le monde, mais avec la dose de cliché dont le scénariste se joue. Bien filmé, interprété de façon correcte pour ce type de format avec une fin plus originale qu’il n’y paraît. L'on devine aussi que ce film ne se prend pas (trop) au sérieux est c'est dans se registre qu'il fait mouche.

Bref, à voir est c’est tout !

5.71429

Publié le 21 Avril 2011

Orbital

Orbital

… bref une histoire japonaise.

C’est donc deux histoires qu’on nous présente ici, l’une traitant du manque de ressources et de la mauvaise répartition de celle-ci qui pousse indéniablement à la guerre, sur fond d’histoire d’amour entre une mère et son fils. L’autre, sans réel lien avec la première, nous propose un Roméo et Juliette sur fond de tension Est-Ouest pour des ressources naturelles.

Je vous l’annonce de suite ici, l’on à droit à de la production moralisatrice et un peu niaise comme seule les japonais savent en faire. Le tout proposé dans un style très lissé à l’animation « moyenne ». Pourtant le tout se tient et l’on regarde sans peine le film du début à la fin, en se laissant porter par ces deux histoires dont le thème majeur est l’amour.

Ce qui est intéressant ici, c’est « notre » sentiment et notre attachement à la technique vis-à-vis de l’animation. Je m’explique : si un studio autres que japonais nous avais proposé cet anime beaucoup d’entre nous auraient été beaucoup plus indulgent. Mais vu que se sont des japonais, maîtres dans la discipline, nos attentes sans retrouves décuplées et nos critères qualitatifs élitistes. Pourtant, je le rappel, l’ensemble est bien réalisé ! A cela s’ajoute une bande son discrète et de bonne qualité.

Bref, voilà un anime « pas pire », pourvu que vous ne soyez pas allergique à l’éternelle ritournelle moralisatrice « made in Japan ». A voir donc, si l’occasion vous est donnée.

6.25

Publié le 8 Avril 2011

La Bataille de la Planète des Singes

La Bataille de la Planète des Singes

... de la série TV.

 

Le film se voulait ambitieux par son histoire et pourtant l'on sent que les moyens ni sont plus. Très moralisateur et plus politiquement correct que son prédécesseur, le film s'axe surtout sur le devenir de la société des singes et ses discordes. Pourtant l'on sait tous comment cela va finir!

Le plus marquant ici c'est qu'on devine aisément l’avènement de la série TV (1974), tellement le film s'éloigne des standards du cinéma pour se noyer dans ceux du (conformisme du) petit écran.

Un film qui "termine" la série de long-métrage, qui apporte peu à l'histoire globale et qui nous éloigne encore un peu plus des intrigues du livres ou de l'oeuvre cinématographique.

Bref, un bon "téléfilm" qui ne rend pas hommage à l'oeuvre originale, mais qui reste un incontournable pour boucler la boucle.

6.28571

Publié le 7 Avril 2011

La Conquête de la Planète des Singes

La Conquête de la Planète des Singes

... politique.

 

Enfin la vérité commence à nous être révélée sur l’avènement des singes sur l’homme. J’avoue volontiers, que j’attendais beaucoup de ce film, mais bien vite j’ai du constater que le budget était bien moins important que pour ses prédécesseurs. Pourtant ce n’est pas la forme : les FXs ou le jeu des acteurs qui m’a surpris, mais le fond : le sujet abordé et les parallèles plus qu’évident. En effet, comment ce film à pu sortir en salle en 72?! La dénonciation de l’esclavage, de la discrimination et la référence appuyée fait au sort des afro-américains, ma profondément interpellé. Voilà un film qui traite d’un des tabous constant de la société américaine, 4 ans à peine après l’assassinat de Martin Luther King et 6 ans après le « Voting Rights Act » et l’assassinat de Malcolm X, sur fond de révolution sociale et de guerre (Viêt Nam, Froide, Moyen-Orient, …). L’apartheid est une réalité largement tolérée, contrairement aux années 80, et la dénonciation du pouvoir (non communiste) n’est pas choses acceptable. Les groupements de libération armée pullulent à travers la planète et voilà qu’on nous présente ici un film où un peuple opprimé, jugé inférieure, n’a pas d’autre choix que de prendre les armes pour se libéré du méchant (très nord américain dans son style)… et c’est bien! Sérieux la censure était en vacances ou c’est le coup du stagiaire ?!

Bref, voici le film le plus ouvertement politisé de la série, le plus sombre aussi. Incontournable, il est absolument à voir pour se qu’il est et pour se qu’il représente.

8.28571

Publié le 7 Avril 2011

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