Le Crocodile de la Mort

2iem film du Célèbre Tobe Hooper, celui-ci suivant tres bien l'ambiance malsaine qui nous avais fait connaitre grave a sont Massacre à la Tronconeuse. La folie du personnage principal est tres bien maitriser par l'acteur, on s'y croirait vraiment. On as droit, tout comme TCM a un final brusque et sauvage. Robert England (Freddy) et Marilyn Burns (TCM) Tenant un role dans ce film est tres sympa. Pas aussi réussi que TCM mais foutrement bien foutu.

Quel chef d'oeuvre! Voici une petite perle baroque et morbide soit-elle de notre ami Tobbe Hooper. D'une audace rare concernant sa plastique (hors norme avec du bleu, du vert, du rouge, du jaune et le tout, ultra saturé) mais tout comme ses scènes de violences sèches, Eaten Alive est une petit bijou du cinéma de genre. Les acteurs et actrices sont complètement cinglés (en témoignent William Finley en père complètement timbré, et Neville Brand dans une prestation remarquable), la rapidité de certaines séquence laisse de marbre, l'ambiance qui s'y dégage fascine, déconcerte. Ce récital de couleurs dans des décors de studios surréalistes est la marque de fabrique de cet horror-movie classique (faisant penser à Massacre) développant les deux personnalités du gérant de l'hotel : Avec lunette, l'homme timide et froid; sans les lunettes, le pervers notoire. Passez une nuit chez nous, j'ai une chambre de libre.

Malgré le titre trompeur, le film n'est pas axé sur un crocodile mangeur d'hommes, mais sur le propriétaire redneck d'un motel. Encore une fois, et trois ans après son "Texas Chainsaw massacre" Tobe Hooper ausculte les travers d'une amérique profonde et violente. Le portrait de cet homme schizophrène basculant dans la folie meurtrière fait penser à Psychose bien sûr(le motel, le tenancier malade et meurtrier) mais la comparaison s'arrête là. Car le film porte bien l'empreinte de Hooper, avec une galerie de personnages tous plus fous les uns que les autres parmi lesquels on pourra reconnaitre William-le fantôme de l'opéra-Finley, le tout jeune Robert Englund, Carolyn-Morticia Adams- Jones, et bien sûr Marilyn Burns qui vient pousser une gueulante, une fois n'est pas coutume. L'ambiance et la tension sont à son comble malgré quelques passages à vide. Une ambiance glauque et poisseuse, avec un teint jauni et granuleux qui ajoute au malaise ambiant. L'acteur principal Neville Brand, que je ne connaissais pas jusqu'à lors peut facilement entré au panthéon des tueurs fous du cinéma. Parfaitement crédible dans son rôle, il porte le film sur ses épaules et chacune des apparitions captive notre attention. Malgré quelques morts visuellement réussies, le film est loin d'être parfait car trop inégal sur toute sa durée. Malgré cela, il se laisse regarder avec plaisir.