RENFIELD, de Chris McKay
R. M. Renfield, laquais du Comte Dracula, retrouve un nouveau souffle lorsqu'il tombe amoureux de Rebecca Quincy, fougueuse agente de la circulation...
Notre avis :
On ne va pas se mentir, il était très attendu ce Renfield ! Parce que Dracula, parce que Nicolas Cage et parce que Nicholas Hoult, le tout devant la caméra de Chris McKay (Lego Batman, le film). Et donc ? Réussite ?
Oh oui ! C’est fun, bien rythmé, gentiment gore et surtout, les acteurs sont impeccables. Nicolas Cage est parfait en Dracula un poil ridicule toujours à la limite du surjeu, mais capable de se montrer effrayant, et face à lui Nicholas Hoult compose un Renfield tout à fait crédible. En plus, je n’en ai pas encore parlé, mais l’amusante Awkwafina complète la tête d’affiche sans démériter.
L’histoire est amusante et se pose d’emblée en quelques plans en suite directe du Dracula de 1931, Nicolas Cage rejouant quelques scènes iconiques du vampire autrefois incarné par Bela Lugosi.
Bien sûr, tout n’est pas parfait. On pourra regretter certaines gerbes de sang un peu trop numériques et le jeu parfois agaçant de Ben Schwartz, mais dans l’ensemble RENFIELD se pose comme un film de vampire tout à fait amusant et sympathique. Pour ma part, je valide entièrement !
BLAZE, de Del Kathryn Barton
Notre avis:
BLAZE, c’est l’histoire d’une adolescente témoin de viol (et du meurtre) d’une jeune femme. Traumatisée, elle se réfugie dans son monde imaginaire pour fuir la réalité. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce film, même s’il m’a passablement énervé (mais c’était son but).
On souffre vraiment avec cette jeune fille qui ne sait pas comment se sortir de son traumatisme (on la comprend). La scène où elle fait face à l’avocate du tueur qui la bombarde de questions est probablement l’une des plus agaçantes qu’il m’ait été donné de voir.
On pourra cependant déplorer un léger abus des séquences oniriques et métaphoriques qui risquent de laisser une partie des spectateurs sur le carreau. Mais pour ceux qui resteront, l’expérience en vaut la peine.
NIGHTSIREN, de Tereza Nvotová
Une jeune femme retourne dans son village natal en montagne, en quête de réponses sur son enfance difficile. Mais, alors qu’elle tente de découvrir la vérité, de vieilles légendes commencent à envahir la réalité, amenant les villageois à l’accuser de sorcellerie et de meurtre…
Notre avis:
Il y a des films dont vous comprenez les intentions, dont vous voyez le message et auquel vous n’avez pas grand-chose à reprocher, mais où vous vous ennuyez quand même. Pour moi, NIGHTSIREN est de ceux-là.
Le film de Tereza Nvotová dénonce les mentalités rurales rétrogrades du fin fond de la slovaquie, surtout en ce qui concerne les femmes, et… ben, c’est à peu près tout. Comprenez-moi bien, le film n’est pas mauvais, pas du tout, il est même plutôt bon, mais je suis resté totalement froid durant son visionnage.
J’ai éprouvé de l’empathie pour cette jeune femme qui revient dans son village, mais j’ai eu l’impression d’avoir déjà vu tellement souvent cette galerie de personnages (le bouseux alcoolique qui frappe ses enfants, notamment) que je suis resté extérieur à l’expérience.
Pourtant, je vous conseille ce film, surtout si le sujet vous intéresse.
INFINITY POOL, de Bandon Cronenberg
Les vacances d'un jeune couple riche et amoureux, James et Em. Le complexe tout compris, véritable petit paradis, dans lequel ils vont résider propose des visites de l'île et des plages étincelantes. Mais à l'extérieur des portes de l'hôtel, quelque chose de beaucoup plus dangereux et séduisant les attend...
Notre avis:
J’ai un aveu à vous faire : je n’aime pas Brandon Cronenberg (ses films, hein, pas lui personnellement). ANTIVIRAL m’a laissé froid, tandis que j’ai trouvé que POSSESSOR, sur lequel tout le monde était dithyrambique, relevait plus de la branl**** intellectuelle que du film intéressant. Mon enthousiasme était donc tout modéré au moment d’entrer dans la salle pour INFINITY POOL. Pour être honnête, ma seule lueur d’espoir se résumait à un nom : Mia Goth, que j’ai beaucoup aimée, entre autres, dans SUSPIRIA et, bien sûr, X et PEARL.
Au final, je n’ai pas passé un mauvais moment devant INFINITY POOL. C’est clairement le film du fiston CRONENBERG que j’ai le plus apprécié de sa courte filmographie, mais le reverrai-je ? Non, à moins que j’y sois forcé.
Comme prévu, Mia Goth est le point fort d’un métrage qui, par ailleurs, (je suis désolé d’insister) donne l’impression de vouloir péter plus que son c**. Malgré tout, INFINITY POOL s’avère recommandable et plus accessible que ses efforts précédents, mais autant j’aimais papa Cronenberg, autant je préfère faire l’impasse sur sa progéniture.