Dernières critiques spectateurs

Max le survivant sauvage hanté par ses démons se fait (encore) gauler par des vilains. Mais il y a un loup dans leur bergerie, une furieuse louve…

30 ans plus tard une suite qui garde l'esprit, le design et toute l'ambiance, en mode sur-vitaminé. Ca va vite, on a du mal à suivre dans l'action, mais c'est grisant et dément ! La BO et les décors sont top !

Quelle épopée !

Max l'ex-flic s'est vengé mais à tout perdu. Il rode en solitaire (avec son clebs) dans ce nouveau monde d'apocalypse où le pétrole est devenu le plus important des biens pour tous.

L'épisode le plus connu et le plus culte (celui dont je me souvenait le mieux également). Fini les force de l'ordres d'désormais, le monde n'a plus grand chose de civilisé, chacun pour sa pomme (ou presque). Une atmosphère fascinante ! Et de nouveau la terreur sur les routes avec des véhicules encore plus déglingos et boostés. Les dernière 30min sont juste dantesques !

Epique !

Un film de Cronenberg qui traite de la question de l'image et de son pouvoir sur notre société, mais aussi ce rapport humain de la chair à la mécanique qui un sujet d'autant plus d'actualité.

Ce film est d'une force visuelle et psychologique intense. Il joue sur des thèmes transgressifs à outrance à seul fin de marquer son public de manière frontale. La pornographie est ainsi présenté tout du long du film et se confond avec l'horreur dans des scènes sado-masochistes d'une violence sensuelle et surréaliste.

Et bien sûr, le corps humain est encore une fois ici sujet à mutation dans des scènes particulièrement marquantes, le ventre du héros qui devient une sorte de poche-vagin pour son revolver, par exemple.

On a en plus un héros assez atypique, qui travaille dans son métier à la diffusion d'images pornographiques et violentes. Loin donc du héros altruiste, mais c'est ce qui rend le personnage d'autant plus compatible avec ce récit surréaliste.

Un film proche du chef-d'oeuvre, du grand Cronenberg dans une charge à la fois esthétique, surréaliste et sociale.

Remake du film de 1979, avec une approche résolument moderne et bien loin du copier coller. Le grand changement est dans la structure narrative, là où l'original se diviser en trois partie, ici tout est fait de manière fluide dans un récit plus classique.

Sinon, l'histoire en soi reste à peu près la même, un tueur s'attaque à des familles et se sert du téléphone comme outil de torture psychologique contre la baby-sitter. Cependant, le tueur reste ici dans l'ombre durant une très grande part du film, on ne sait rien de ses motivations et le film ne cherche à aucun moment à susciter une forme d'empathie pour lui, un peu à la manière du tueur du "Black Christmas" originel.

Le fait que l'action se déroule principalement dans une maison isolée et ses alentours renforce le côté isolement de la protagoniste. De plus, les décors sont bien utilisés tout du long du film, tant par le tueur que par l'héroïne.

Par contre, que l'amie de l'héroïne arrive à trouver la maison est à priori incohérent car la baby-sitter elle-même reconnaît qu'elle ne connaît pas l'adresse vu que c'est son père qui l'y à conduit, comment donc pouvait-elle avoir cette information ? Cela traduit une grossièreté narrative, l'amie n'étant là que pour amener plus de meurtres.

La fin est intéressante, j'y vois des références à "Carrie au bal du diable" et "Halloween 2", rappelant que le traumatisme peut-être plus tenace que la menace elle-même.

Pas un des remakes les plus convaincants, s'essayant à une structure narrative plus classique qui perd du coup en originalité, malgré les apports modernes qu'offre la maison. Cependant, le film fonctionne de manière assez efficace et offre une fin pertinente, bien loin d'un happy-end pour l'héroïne. Surtout, le film s'appuie bien sur la menace du téléphone, là où le film originel s'en détaché dans sa seconde partie.