Bad Taste

Film qui a croisé ma vie plusieurs fois avant que je puisse le voir:

- un mec m'en avait parlé au collège, il l'avait vu avec son frère. On était en sixième ça remonte à 1991. Bien sûr, le titre on le connaissait pas mais j'avais retenu le coup des mouettes et des morceaux de cerveau

- un peu plus tard au centre commercial, au rayon vhs, un gros stock de cassette était exposé, l'image laide de l'alien faisant un fuck et brandissant la kalaschnikov m'avait très intriguée

Etrange qu'au lycée mes potes abonnés à mad movies m'en aient jamais parlé, ils m'ont davantage bercé avec hellraiser 2, evildead 2, braindead bien sûr.

C'est seulement à la fac que j'ai pu voir bad taste grâce à des potes fans !!! un choc de le voir au matin 8h après une nuit blanche en train de manger un steak parceque pas manger depuis la veille au midi.

Pas mon premier film d'horreur, mais dans mon esprit c'est le premier "vrai" que j'ai vu.
Du dégueu, plein d'humour, des répliques cultes, des personnages crédibles.
Le seul défaut du film c'est que je le trouve un peu long dans la partie gign/maison.

J'adore le chef des méchants, prendre un vieux pour le jouer c'est mortel, lol les beattles et le mec à carreaux. +1 les cartons de barback qui pissent le sang, +1000 le délire venu de l'espace avec le nom de improbable de la planète

Le final est grandiose.

Allez 9/10 malgré les défauts de rythme

Malgré des moyens rikikis, le futur maitre Peter Jackson impose son talent pour nous livrer un film d’horreur furieux et décalé. Si l’humour et l’action sont omniprésents, ce sont les scènes particulièrement écœurantes qui resteront gravés dans la mémoire du spectateur. Pour avoir vu les deux, j’ai même l’impression que les bruitages sont encore plus cradingues en VF qu’en VO.

A l’instar de Sam Raimi, je me demande si l’utilisation de l’humour, dans les effets spéciaux signés (hum) Charal et les trucidassions farfelues, n’est pas un moyen de camoufler le manque de dollars. Peu importe, le résultat est à la hauteur et a beaucoup mieux vieilli que la plupart des films d’horreur de série B de cette époque. Drôle sur le fond et gore dans la forme, ce métrage est annonciateur du cultissime Braindead, dont il ne peut renier la paternité.