Rocky 4
Critiques spectateurs
Réalisateur: Sylvester Stallone Avec Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young, Carl Weathers, Dolph Lundgren, Brigitte NielsenInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 04/02/2023 - 15:19
Vive la Russie américaine !!!
Rocky en état de grâce à la fin du film dans le stade russe pour galvaniser le public:
- "(...)
Et si ces pédés d'russes ont des enfants, c'est qu'ils sont capables d'aimer. Et l'amour c'est plus fort que tout, ça te tape en pleine tronche et ça te rend aussi glorieux et intelligent qu'un américain. Beuah !
Et avec un peu d'amour, p't-être que même un arriéré de russe parviendra peut-être un jour à rendre le monde plus beau et tolérant comme les américains. P't'être même que, bon j'ai pas beaucoup d'instruction comme tous les américains, mais j'pense que p't'être si ces putains d'popovs apprennent à leurs fiers enfants un peu mieux la géographie, leur enseignent de vraies valeurs et que l'Amérique, terre d'espoir et de libertés, est au centre du monde, et ben p't'êt'e que ces z'enKulés de ruscovs seront un jour enfin dans un beau pays digne et évolué avec des rappeurs, des MacDos, tout ça, et pourront enfin être fiers de leur culture pas terrible jusqu'à présent, mais faut pas juger la culture merdique des autres, c'est pas bien faut être tolérant comme chaque américain.
C'que j'veux dire c'est que, euh !, c'est pas gentil d'être méchant, que le bien c'est bien et que c'est mal de faire du mal en dénigrant les valeurs américaines, et que on vit tous dans le même monde, j'ai pas d'instruction comme chaque américain, et je suis fier d'être américain, et c'que je sais c'est qu'on est tous un grand peuple dans un monde sans frontière, car l'amour n'a pas de couleur ni de limites, et qu'on est tous américains, même le niakwé là au fond du trou du cul du monde j't'ai vu et t'es américain si tu fais un effort, et ben si tout l'monde est américain, y'aura plus d'connards de ruscovs bêtes et intolérants, et que si ils aiment leurs enfants et en font de bon américains qui consomment américain, il pourront enfin être fiers de leur pays de merde, et commenceront enfin un chemin étoilé vers la tolérance, et l'amour des vraies valeurs qui ont du sens et raisonnent comme les chants américains des petits z'oiseaux le matin quand la rosée américaine enveloppe et illumine le monde de sa délicate clairvoyance, et c'que j'veux dire, c'est que j'sais c'est que même si j'ai pas beaucoup d'instruction comme tous les américains, j'ai un cœur américain et que c'que j'veux dire c'est que je sais que l'Amérique est un peuple beau et fort, et que même des arriérés de popovs peuvent devenir beaux et forts s'ils sont américains avec de l'amour et de la tolérance des valeurs américaines.
J'veux dire, c'que je sais c'est que si j'ai pas beaucoup d'instruction comme chaque américain, je sais que c'est important d'être américain et pas avoir des valeurs de merde comme les autres et que je sais que... Beuuuuaaaaahhh, et voilà...
Soyez plus tolérants, pédés d'popovs, et alors l'amour triomphera de tous ceux qui ne sont pas américains !"
(Applaudissements à tout rompre de la foule en délire devant tant de bon sens)
Voilà le niveau du film résumé en un discours flamboyant !
Sinon, cette version cinéma, bien que n'étant finalement qu'un gigantesque clip, reste très divertissante, avec il est vrai, des combats particulièrement spectaculaires.
Mais c'est tout...
Préférez le Director's Cut, imparfait, mais bien moins débile.
publié le 29/01/2017 - 18:32
Petite déception
Petite déception avec Rocky 4, qui vire dans les clichés Est-Ouest et les leçons de morales sirupeuses, et alors que cet épisode aurait du être très émouvant avec la mort d'Apollo Creed, c'est finalement tout le contraire, sa mort n'est même plus exploitée par la suite, dommage que la vengeance de Rocky est également inexistante et que son combat passe pour un simple retour !
Bref, c'est clairement moins bon que les trois premiers, mais ça reste tout de même un bon moment, Stallone est vraiment en grande forme musculaire, et Lundgren est un bel athlète, leur combat final est très impressionnant.
publié le 11/03/2013 - 18:01
L'Ouest contre l'Est
Beaucoup l'ont décrié pour sa propension patriotique et son manichéisme antisoviétique, mais j'ai deux arguments à soumettre à tous ces détracteurs. D'une part, le film a été réalisé au milieu des années 80, durant la présidence Reagan, dans un contexte tendu entre les deux Blocs - l'Ouest et l'Est - et plus particulièrement entre les États-Unis et l'Union Soviétique. A choisir entre les deux camps, l'Oncle Sam remporterait la mise haut la main ! D'autre part, ce film a été réalisé par Sylvester Stallone, qui aux dernières nouvelles n'est pas russe mais bel et bien américain. Les gens s'étonnent toujours que les films américains soient souvent pro-américains. S'ils veulent des films pro-russes, qu'ils aillent mater les passionnantes ½uvres de la filmographie russe !
Alors certes, Ivan Drago passe pour la terrible machine de guerre monolithique et imperturbable, à la solde de la propagande communiste, mais merde putain, quelle présence à l'écran ! Dolph Lundgren est impressionnant dans ce rôle de "cyborg" indestructible, au regard de glace et sans pitié pour ses adversaires. Ivan Drago est sans conteste l'attraction principale du film. A ses côtés, Brigitte Nielsen se révèle plutôt classe et sexy, à l'époque mariée à Sylvester Stallone dans la vraie vie. Ivan Drago et sa femme passent pour les méchants russes dans le film, mais ce serait oublier le comportement des américains à leur égard à leur arrivée aux États-Unis. Ce manichéisme (relatif pour ma part) ne m'a jamais vraiment dérangé dans ce film, hormis peut-être l'utilisation de produits dopants par l'athlète russe, même si ces méthodes n'étaient pas totalement inconnues du milieu sportif soviétique à l'époque...
La mort d'Apollo Creed est un évènement déterminant dans la saga. La fin d'une époque avec la mort du rival historique de Rocky, devenu un véritable ami avec le temps. C'est Apollo qui remit Rocky en selle contre Clubber Lang dans le troisième opus, en le prenant sous son aile alors que Rocky avait lâché mentalement et physiquement. J'aimais beaucoup ce personnage interprété par Carl Weathers. La victoire de Rocky contre Ivan Drago dans une salle chauffée à blanc sonne comme une revanche et l'apothéose d'une carrière de champion - le point culminant de la carrière de Rocky au top niveau de la boxe professionnelle. Le combat final contre Ivan Drago est d'ailleurs le plus intense de la saga à mon sens. Le discours prononcé par Rocky au micro de la télévision russe, souvent tourné en dérision sur internet notamment, est par ailleurs riche de sens à une époque où la politique prenait souvent le pas sur l'esprit sportif.
Un excellent quatrième opus que je regarde fréquemment sans m'en lasser. Beaucoup d'intensité, de l'émotion, un brin d'humour et un score magistral, particulièrement entraînant. Une nouvelle réussite pour Sly !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Toujours aussi bon !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Ca passe ou ça casse...
C'est une phrase que l'on entend souvent dans le film! Une fois de la bouche d'Appollo Creed, une fois de celle de Rocky et deux fois de celle de sa femme. Une phrase passe partout, mais qui résume bien l'esprit du film... Ici, il y a beaucoup de choses qui se passent, mais avec pas mal de casse, le film est très en dessous des 3 autres. Déjà à cause d'un scénario peu crédible et pas très bien écrit, d'une mise en scène trop clippesque (putain, la séquence de souvenirs dans la voiture sur une musique FM foireuse), de gadgets débiles (le robot de Paulie), et de personnages qui perdent en profondeur après le 1er tiers du film. On vire à la caricature grotesque (Russes: méchants, Américains: bons. Mais américains montrer ce qui est bien à peuple russe ignorant...)), et le revirement final (le peuple russe qui acclame Rocky), n'en est que plus improbable et ridicule... Reste quelques scènes intimistes intéressantes perdues dans tous ce foutoir, et un combat final, il est vrai, vraiment mémorable. La mort d'Appollo Creed était une très bonne idée pour faire basculer l'univers de Rocky, mais très mal exploitée par un script très manichéen indigne du talent de Stallone... Dolph Lundgren est très impressionnant, mais de là à lui avoir décerné un prix d'interprétation aux "Marshall Trophy Awards", alors que son rôle se limite à 3 lignes de texte, à faire la gueule et à taper comme un sourd, ça me laisse perplexe... Quoi qu'il en soit, ce qui est le plus déplorable, c'est de présenter le gouvernement russe de cette époque manipulateur et avec un patriotisme puant (ce qui à l'époque n'était peut-être pas si éloigné de la réalité), alors que les USA n'ont jamais valu mieux, à cette époque, et depuis (Busch)... Ce film, c'est un peu l'enfant trisomique de la famille, on l'aime bien, mais qu'est-ce qu'il est con!!!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Beuarrhh...
publié le 01/01/2007 - 00:00
Le pied !!!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Stéréotypé !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis