Jumanji

Encore un film que je regarde avec 30 ans de retard... je me hais.

Je m'attendais à un pur divertissement familiale, je n'ai pas été déçu.. c'est exactement ça, mais avec en prime la petite touche d'émotion sur la fin, qui va bien. C'est très bon, ça a bien vieilli, c'est rythmé, coloré, intelligent, imaginatif, drôle.. le tout bien dosé. Robin Williams est étincelant. à revoir !

Le scénario est plutôt pas mal. Des enfants trouvent un jeu de société dans un grenier. Ils décident alors d'y jouer mais il s'avère que le jeu est plus dangereux que ce qu'il n'y parait. J'ai trouvé la concept de départ vraiment intéressant, mais peut être est-ce parce que j'adore les jeux de société. Néanmoins, l'histoire est innovante, fraiche et relativement entrainante.

Effectivement, le rythme du film est effréné. Rares sont les moments de pause entre deux évènements et l'action est menée tambour battant. J'en veux pour preuve tous les animaux qui surgissent dès qu'un dé est lancé. Des singes facétieux, des plantes vénéneuses, un chasseur toqué, une horde de pachydermes, et même une transformation en singe. Du coup, on a guère le temps de s'ennuyer et c'est tant mieux. Et comme je l'ai dit auparavant, les effets spéciaux étaient relativement bien foutus pour l'époque, et même aujourd'hui, ils tiennent la route, malgré des singes plutôt bizarres.

Les acteurs sont dans la moyenne, mais on retiendra surtout la prestation de Robin Williams qui revient du jeu alors que ses parents sont morts et que tout à changer autour de lui. Il joue bien et juste, dans un registre qu'il connait par cœur qui oscille entre le fantastique et la comédie. Les jeunes enfants sont assez crédibles malgré la platitude de leur rôle avec la jeune fille blonde et le jeune garçon brun.

Au final, je dirai que Jumanji est un film très sympathique, qui plait aussi bien aux jeunes enfants qu'aux vieux cons et que même aujourd'hui il est un film idéal pour les longues soirées d'hiver en famille. Par contre, ceux qui cherchent de l'action pure et dure, ou de l'horreur, il faut passer son chemin.