La Dernière maison sur la gauche

7.2
La Dernière maison sur la gauche

Critiques spectateurs

Réalisateur: Wes Craven Avec Sandra Cassel, Lucy Grantha, Fred J. Lincoln, Jeramie Rain, David Hess

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Portrait de Hades Hades
America's Most Wanted - 416 critiques
publié le 06/08/2024 - 23:45
7
 

Film audacieux mais...

Le premier film de Wes Craven, qui fut à sa sortie un vrai scandale malgré son succès. Ce qui m'amène à un point que j'avais déjà soulevé sur "La colline à des yeux", l'audace de la violence graphique et psychologique est ce qui fait la force de son film, malgré une mise en scène très discutable sur le plan technique.

On est ici dans une représentation assez brute d'une Amérique post-Charles Manson avec la présentation d'un groupe de psychopathe aux allures hippies. Si ils ne sont pas des tueurs tacticiens comme la famille cannibale de "La colline à des yeux", leurs violences naturelles en font des personnages tout aussi marquants.

En effet, ils ne semblent régi par aucun code moraux mais plus par des pulsions presque animales qui les conduisent à des actes dont eux-mêmes ne semblent en percevoir l'issu. Ce côté violence sans but fixe les rend imprévisibles et par la même fascinants au regard d'un public qui avance en terre inconnu.

Mais la grande puissance de ce récit c'est l'inversement du rapport de force, avec les bourreaux qui deviennent victimes du fait de leurs actes. Les parents d'une des victimes deviennent ainsi eux aussi des tueurs et c'est ainsi l'effondrement des valeurs morales dont ils étaient les garants dans l'introduction.

On peut noter la présence de deux policiers qui sont les éléments comiques de l'histoire, et ça fait du bien de voir ces deux-là dans leur galère à trouver un moyen de transport, ça offre un peu de légèreté dans cette ambiance sordide.

A noter que la confrontation entre les parents d'une des victimes et le groupe de psychopathe a aussi un effet miroir vu que les deux sont des représentations opposé, tant dans leurs valeurs que dans leurs dynamiques de groupe, de l'image famillialle.

Un assez bon film, dont on doit prendre en compte ses apports au cinéma de l'horreur que ce soit dans son récit outrancier ou sa violence visuelle. Malheureusement, c'est filmé avec une certaine maladresse technique qui empêche d'être pleinement investi, dommage.

Portrait de Fab-4 Fab-4
I am Legend - 1079 critiques
publié le 16/03/2019 - 11:41
9
 

Promenons-nous dans les bois...

Une famille heureuse et solidaire dans sa maison au milieu des bois. Ce soir, leur fille est de sortie en ville avec son amie. Mais une bande d'évadés immoraux rode dans le coin ; la rencontre sera terrible et la vengeance en retour tout autant... Personne ne sera jamais là au bon moment, au bon endroit : le hasard vous joue souvent de bien vilain tours !

Film culte car premier Craven et certainement le plus dur du réalisateur dans ses propos et ce qu'il montre. Un étrange et dérangeant contraste tout au long du métrage entre légèreté et gravité, assez farfelus. Ignoble viols, tortures, meurtres au programme ; un film clairement politiquement incorrect et pour public avertie.

Rien d'extraordinaire dans la réalisation mais un bon scénario et pour son premier jet, Wes Craven jette un gros pavé choc dans la marre du 7ème art !

A voir !!!

Portrait de Metaleciton Metaleciton
Newbie - 11 critiques
publié le 26/11/2013 - 13:19
10
 

Dingue !

Une grosse claque ce film, franchement la surprise était au rendez-vous, le réalisme qu'il dégage pour un film de 1972 est juste hallucinant. Le rythme est toujours au top, les acteurs sont dingues mais tellement bon, le suspens est présent comme jamais, une petite dose d'humour vient aussi faire son apparition, le seul reproche que je peut faire c'est la bande son qui un peu minable.

La dernière maison sur la gauche est le premier chef-d'oeuvre de Wes Craven et tout simplement du cinéma horrifique, rien à dire sur ce film, c'est la grande classe !

Portrait de Vivahorror Vivahorror
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 19/04/2013 - 03:56
6
 

Mon avis

J'ai pas été particulièrement emballée. Je ne prenais pas la scène de viol au sérieux... Non, je ne prenais pas le film au sérieux. Les acteurs sont terribles, le visuel est grotesque, l'interprétation est au point mort... et puis c'est même pas amusant de les voir se faire tuer. La scène de poursuite dans la forêt ainsi que la scène finale avec la tronçonneuse sont tout simplement interminables et je me suis presque endormie tellement c'était long et emmerdant.
Portrait de Seblechien Seblechien
America's Most Wanted - 271 critiques
publié le 01/09/2012 - 18:45
10
 

Film choque

Film choc, précurseur, malsain et violent. Repoussant les frontière de la morale en cette année 1972. Il inspirera bon nombre de longs métrages, du bon mais surtout du plus mauvais, celui si faisant office de référence du genre. Ici Wes Craven ose tout! On est bien loin de la série commerciale scream. Pour moi, cette dernière maison sur la gauche restera sa pièce maîtresse, avec la colline a des yeux bien entendu. Même si l' image n' a pas super bien vieillie, le reste est toujours aussi dérangeant 40 piges plus tard. Un film soit disant tiré d' une histoire vraie, ne faisant que renforcer son côté malsain et sa crédibilité. On nous montre ici a quel point l' homme peut être pervers et cruel. 2012, la donne cinématographique n' a guère changée, si ce n' est un peu plus de catch'up! A voir de préférence en V.O car les doublages d' époque sont vraiment ringards et ont tendance a ruiner le film.
Portrait de Bzittt Bzittt
Graine de psychopathe - 199 critiques
publié le 16/08/2011 - 20:08
8
 

Un peu d'histoire !

J'ai pas lu toute les critiques en dessous, mais beaucoup semblent avoir oublié que ce film date de 1972 et qu'il a été tourné entre 71 et 72 et c'est loin d'être anodin.

1972, aux Etats-unis c'est une année électorale, Nixon actuel président et candidat républicain est connu pour privilégié la politique étrangère au réformes internes, notamment les questions de sécurité qu'il délaisse, sa campagne basé sur un rapprochement entre la Chine et l'URSS ne démentira pas cet état de fait.

A savoir que jusqu'en 64 environ le slogan du partit républicain était "la loi et l'ordre" politique tournée vers l'intérieur, slogan abandonné suite à leur défaite aux élection de 60.

A la lumière de ces quelques précisions historique (c'est un portrait plus que rapide, je tiens pas a vous ennuyer non plus)concernant le climat politique au EU en 1972, la dernière maison sur la gauche apparait comme un acte militant, il met sous le nez des Etats-Unis et de ses dirigeants ce qu'ils ne veulent pas voir et c'est probablement pour cette raison qu'il a à ce point dérangé.

(Finalement, c'est une jeune femme blanche de bonne famille et sa copine qui se fait torturer par d'autres jeunes qui ne sont ni noir ni mexicain au fin fond de l'amérique profonde (principal électorat de Nixon) et que fait la police?)

Alors effectivement pour notre génération rompu au scène de torture et aux films qui n'ont pas prétention de montrer autre chose que du sang et des tripes ca peut paraitre ridicule mais on ne peut définitivement pas juger ce film sans le replacer dans son contexte. Après effectivement ca n'enlève pas non plus les défauts de réalisation et de mise en scène mais cracher sur un film comme celui-ci c'est tirer une balle dans le pied de la liberté d'expression.

Portrait de William William
Copycat Killer - 48 critiques
publié le 12/07/2011 - 22:59
6
 

Du Craven A !

Il est assez drôle de se dire que l'auteur de La dernière maison sur la gauche soit aussi celui de Scream. Deux opposés, dans la forme comme dans le fond, qui rendraient presque perplexe si Craven ne reconnaissait pas lui-même en 2011 qu'il ne tournerai pas un film pareil aujourd'hui (interview dans les Cahiers du cinéma). Alors voilà : deux jeunes filles plus ou moins innocentes se retrouvent otages d'une bande de voyous pervers qui leur feront endurer les pires sévices avant de les assassiner. Puis, les parents de l'une des deux victimes, habitant la fameuse maison, organisent une vengeance après avoir découvert le meurtre de leur fille chérie. Pour son premier film, Wes Craven réussit à trouver le ton juste, montrant l'atrocité du viol et du meurtre sans complaisance mais avec un réalisme certain, qui prend aux tripes et force à assister à l'irréparable. Le film, divisé en 2 parties, une portant sur le meurtre des 2 filles et l'autre sur la violence rédemptrice des parents de l'une d'elles, atteint dans la première partie un niveau de violence crue et malsaine qui dérange, et suscite un sentiment profond d'espoir (vont-elles s'en sortir?) et de désespoir (l'issue est implacable), accru par la sympathie qu'inspirent les deux victimes, présentées au début du film. La suite, moins réussie, demeure honorable même si l'aspect libérateur de la destruction des bourreaux n'atteint pas le degré escompté. Mais La dernière maison sur la gauche mérite sa réputation sulfureuse, en dénonçant les affres de la connerie humaine, rendant le spectateur complice du pire, et justifiant le non montrable par la punition personnelle et illégale mais profondément humaine qui "corrige" la perte d'un être cher. Porté par l'excellente musique, décalée, de David Hess (qui joue paradoxalement le chef des voyous), filmé de façon réaliste presque documentaire dans sa première partie, La dernière maison sur la gauche comporte certes des défauts, mais l'amateurisme qui s'en dégage n'est peut-être pas non plus totalement étranger à l'atmosphère particulière du film.
Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2309 critiques
publié le 23/06/2011 - 13:35
4
 

Quelle déception

Moi qui m'attendais à quelque chose d'enorme, j'ai été carrément déçu. C'est mal filmé, mal joué, mal interpreté. C'est sûr qu'à son époque, ce film a du être quelque chose, mais depuis je vous dirai que l'on a fait encore plus osé.
Parodie
Copycat Killer - 16 critiques
publié le 11/05/2011 - 20:03
8
 

Mouahahah

Un très bon film ! Mais il fallait enlever le coté humoristique des policiers et rajouter des musiques plus violentes pour scotcher le spectateur dans la violence du film !
Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1958 critiques
publié le 31/08/2010 - 01:33
8
 

Ce n'est qu'un film... qui a vieillit !

Ce n'est qu'un film... Ce n'est qu'un film... Ce n'est qu'un film... Ce n'est qu'un film... vous annonce l'affiche originale pour vous rassurer devant l'horreur qui vous attend. Seulement le film date de 1972, et beaucoup de choses ont bien vieillit !

C'est avec le temps que l'on mesure la valeur réelle d'une oeuvre. Si elle s'est simplement montrée novatrice à une époque révolue, ou bien si elle est parvenue à s'inscrire dans le temps grâce à des qualités propres incontestables et intemporelles...

Ce film mythique balance entre les deux. Il est indéniable que son statut culte, et le choc qu'il a provoqué à sa sorti sont dûs à un caractère pervers jamais osé/montré auparavant. Certaines séquences sont molles, mal filmées, démontrent l'inexpérience de ses réalisateurs, et un montage parfois maladroit nuit à la continuité de certains effets voulus "chocs".

Néanmoins, malgré de nombreux défauts, qui se révèlent plus évidents l'effet de surprise passé, le temps ayant fait son oeuvre; de nombreux moments restent très forts, très très forts! Aussi les scènes de tortures et viols sont d'une violence et cruauté étonnantes et toujours aussi puissantes presque 40 ans après, tant l'ensemble est filmé comme un documentaire, avec une ambiance incroyablement malsaine et... crédible... terriblement crédible...

Les interprètes, remarquables, ajoutent énormément à la force de l'ensemble, tant ils sont sidérants de naturel bestial. Les "méchants" sont réellement orduriers, mais également pitoyables dans leur bêtise et leur impuissance face à leur propres pulsions.

Quant aux "victimes", elles ne se contentent pas de pleurnicher, mais ont une véritable identité qui fait que l'on se sent particulièrement proche d'elles. Et malgré toutes les règles sociales pré-établies pour éviter tout débordement facile, on s'identifie particulièrement à ces parents qui ont soif de vengeance et pratiquent la loi du talion. Oeil pour oeil, dent pour dent !

La fin, malheureusement bien moins maîtrisée au niveau de la mise en scène que le début, totalement fulgurant, nuit à la force globale d'une oeuvre et à l'image qu'elle laisse dans l'esprit. Malgré tout, difficile de ne pas reconnaître des moments d'une puissance encore quasi inégalée, surtout psychologique en fait, et de comprendre pourquoi ce film a tant fait scandale à l'époque...

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