Autant en Emporte le Vent

Critiques Spectateurs de Autant en Emporte le Vent

1.0
Autant en Emporte le Vent

1861. Géorgie.
Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste. Sa famille possède une grande plantation de coton appelée « Tara ».
Âgée de 16 ans, elle est courtisée par tous les bons partis du pays, mais n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux qui fera sa force et sa faiblesse.

Ashley, cependant, est promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton.
Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais à la réception des Douze Chênes, c'est du cynique et controversé Rhett Butler qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son amour à Ashley.
Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit.

Pendant ce temps, la Guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie, et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de Mélanie.
À la suite du décès de son mari à la guerre, elle se rend à Atlanta chez Mélanie et sa tante. Elle défraie la chronique en valsant, toute de noir vêtue, avec Rhett Butler lors d'un bal de charité.

La guerre fait rage, les Sudistes reculent, les blessés affluent à Atlanta.
Mélanie accouche avec l'aide de Scarlett et Rhett Butler les aide à fuir la ville menacée par les Nordistes. Rhett les abandonne en chemin, Scarlett mène seule leur voiture jusqu'à Tara.

La mère de Scarlett est morte, son père a perdu la raison, ses deux sœurs cadettes sont affaiblies, les esclaves se sont enfuis.
Elle prend alors à 19 ans le rôle de chef de famille, en connaissant la misère, la peur, le travail dans les champs pendant plusieurs années.
Quand un soldat nordiste vient chaparder et s'avance vers elle d'un air vicieux, elle prend son courage à deux mains et l'abat d'un coup de revolver.

La Guerre de Sécession prend fin, Ashley rentre de captivité et s'installe à Tara entre deux femmes amoureuses.
Les impôts de Tara sont augmentés et Scarlett n'est pas à même d'y faire face.
Elle cherche qui pourrait l'aider. Elle pense alors à Rhett Butler...

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1967 critiques
publié le 08/11/2018 - 02:30
1
 

Autant en Emporte les Glands...

..., des glands portés par le Vent du Racisme.

Un film absolument répugnant qui suinte le racisme de partout !
1939, c'était l'époque vous allez me dire, et il est tiré d'un torchon sorti 2 ans auparavant, écrit par Margaret Mitchell, une femme dont les ancêtres sudistes ont tout perdu dans les conflits.
Cela n'excuse pas tout ! Ni le fait de faire passer les sudistes pour des héros (au passage, précisons que les "Yankees" (Nord) ne l'étaient pas non plus, puisque la Guerre de Sécession était plus pour des questions économiques que humanitaires. Comme on dit, y'avait pas de gentils, juste un vainqueur !), ni de présenter l'esclavage comme un mode de vie normal et respectable.

Et que livre et film aient été un triomphe me laisse pantois !

Vous allez me dire "c'était la société d'alors, c'est normal que le film présente plein d'esclaves".
Certes, sauf qu'il y a une grande différence entre présenter un fait, et porter un jugement évident.
Ici tous les noirs sont présentés comme de vulgaires "bamboulas", soit complètement stupides, limite demeurés, soit résolument vils... soit les 2.
Il y a même un personnage noir qui s'appelle 'Pork' (porc) !
Faut peut-être arrêter de déconner non ??
Il y a là un parti pris qui n'a plus rien à voir avec une position historique !

Donc si celle qui a chié ce roman, et ceux qui l'ont adapté sont des connards racistes, ceux qui ont porté tout ça aux nues le sont tout autant.
Et Fuck l'alibi de "c'était l'époque", l'esclavage était aboli depuis longtemps non ? Alors pourquoi ne pas fustiger une oeuvre aussi résolument pro-esclavagisme ??

Maintenant quand on sait que les lois raciales de l'époque en vigueur aux États-Unis empêchèrent l'actrice Hattie McDaniel, interprète du rôle de Mama, d'assister à la première à Atlanta (Géorgie), le 15 décembre 1939...
Glorieuse société, en plus auto-satisfaite !
(Cependant, l'esprit ségrégationniste de l'époque n'empêcha pas Hattie McDaniel de recevoir l'Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin.
Elle fut d'ailleurs la première artiste noire à recevoir cette récompense.)

De plus le personnage principal, Scarlett O'Hara, est certainement l'héroïne la plus antipathique qui ne m'ait jamais été donné de voir !
Narcissique, égoïste, vaniteuse, capricieuse, envieuse, ingrate, bornée, pleurnicheuse, intolérante, colérique, possessive, calculatrice, manipulatrice, arriviste, vénale, raciste... et... aucune qualité... Aucune !
(Je rajouterai même stupide et irresponsable, en pensant à la scène où elle promet sur le lit de mort de sa soeur de s'occuper de sa fille, qu'elle lui achètera un poney; alors que sa propre fille est morte quelques jours auparavant d'une chute de poney... ??... Doit-on rire ? C'est le personnage ou les scénaristes qui sont vraiment cons ?)
Tout tourne autour d'elle, elle ne pense qu'à elle, toutes ses inquiétudes et décisions sont en fonction d'elle uniquement.
Mais comment est-ce possible que les femmes se soient identifiées (/reconnues ?) à une connasse pareille ? Comment ?!?
Il y a de quoi sérieusement s'inquiéter sur l'intelligente et la mentalité des fans du personnage...

Ce qui est finalement aussi ironique que paradoxal, c'est que la plus grande esclave dans tout cette boue sociétale, c'est bien Scarlett O'Harra !
Totalement esclave du paraître et de tout ses propres défauts qui la conduisent irrémédiablement à des malheurs mérités, qui auraient pu être moins cinglants si elle avait été une meilleure personne, moins auto-centrée, plus à l'écoute des autres...

Jouissif paradoxe inconscient dans une merde pelliculée puant le racisme !

Et puis "La plus grande histoire d'amour du cinéma", paraît-il... ?!?
Mais qu'est ce que c'est que ces conneries ? On n'a pas vu le même film ?!?!
La relation entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler n'a rien à voir avec de l'amour. RIEN !
Des gens amoureux se cherchent, font tout pour ne jamais être désunis contre vents et marées. Mais là, ça n'est que les événements et les intérêts personnels qui les réunissent. Et rien d'autre !!!
Ils s'allient plus que ne s'aiment, pour mieux se séparer et se détester. Leur "relation" est profondément superficielle et puante.

Sinon heureusement que le viol conjugual n'était pas un délit à l'époque, mais plutôt une "preuve" affligeante de pseudo-virilité, car notre valeureux Brett nous en donne un splendide exemple cautionné par la mise en scène, qui laisse songeur.
Et cette idiote de Scarlett qui se réveille le lendemain matin toute guillerette se s'être faite besogner de force...
Un montage aux petits oignons qui piquent les yeux, pesant sur l'image de la femme et ses droits vis-à-vis du "sexe fort", qui dégoûte plus qu'il ne fait fantasmer.
Elle est belle l'histoire d'amour ! Encore plus touchante quand Rhett demande le divorce dès le lendemain et se barre juste après à Londres en emmenant leur fille, sans avoir oublié de lui balancer avant de claquer la porte un "J'ai toujours pensé que quelques coups de fouets te feraient du bien !" bien senti (remarquez, là on le comprend)...

Quant au reste, certes des images sont très belles, et quelques scènes bien faites, mais le tout est cliché et d'un pompeux !
Et les acteurs surjouent de façon très théâtrale parfois. Crispant ! Et ringard...
Il y a même une scène où un acteur (Leslie Howard) donnant la réplique à Vivien Leigh, surjoue exactement comme Didier Bourdon quand il se foutait de la gueule de la série ringarde Santa Barbara (dans un sketch des Inconnus, "Ça te Barbera"): il sort sa "réplique qui tue" avec la tronche du mec qui souffre "plein beaucoup", et tourne la tête vers la droite d'un coup sec "porté par la douleur". Hilarant !!!! Sauf que ce n'est pas censé être une parodie...

Si le fait que cet étron filmique, et le torche-cul dont il est issu, aient été des succès phénoménaux me rend perplexe et m'agace profondément; ce qui m'insupporte au plus haut point c'est que "Autant en Emporte le Vent" continue d'être présenté comme un chef-d'oeuvre essentiel, impérissable et intouchable du 7e Art, alors qu'il est aussi mauvais et contestable à de nombreux niveaux (racisme ambiant étouffant, personnage principal hautement méprisable, histoire d'amour foireuse, culte du fric et du gâchis associé, clichés à gogo, acteurs parfois contestables) !
JE NE COMPRENDS PAS !!!

Pour moi, il n'y a que la fabuleuse musique de Max Steiner à sauver.
Le reste aurait dû brûler dans l'incendie d'Atlanta !

1/10 pour la musique et parce que le site ne permet pas de mettre 0.

PS.
Je ne saurais que vous conseiller de regarder cette critique de Durendal, aussi objective qu'exhaustive sur le "chef-d'oeuvre":
. Partie 1/2: https://youtu.be/NYv8HwC5pgI(le lien est externe)
. Partie 2/2: https://youtu.be/H9KPeKcSDYY(le lien est externe)

Sinon si ça vous intéresse, y'a eu une suite à cette merde en 1994:
"Scarlett" (https://www.horreur.net/film/scarlett-168859).
Je ne sais pas c'que ça vaut et j'm'en fous ! ... Sauf si vous me dites que Scarlett O'Hara s'y fait enculer jusqu'à l'os par des blacks sidéens après avoir été soigneusement "préparée" au papier de verre, puis ensuite par une meutes de chiens enragés, pour finalement crever toute seule d'un cancer de l'anus perdue dans un ghetto noir.
Dans ce cas, prévenez-moi, car c'est que c'est un bon film avec un scénario béton, et je ne manquerai ça pour rien au monde !

Devinez le film par sa tagline :

Alive with thrills that started a million years ago!
Score actuel : 0
1 pt par bonne réponse, sinon -1 !

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