La Planète des Singes - Suprématie
Critiques spectateurs
Réalisateur: Matt Reeves Avec Woody Harrelson, Judy Greer, Andy Serkis, Steve Zahn, Ty OlssonInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 20/12/2017 - 20:58
et Cesar devint Moïse !
en fait le film reprend exactement les mêmes éléments du précédent épisode !
Sauf que cette fois les singes et leur chef césar sont principalement au cœur de l'histoire, finalement il est assez peu question d'humains .
alors on pourrait penser que ce film risque d'être assez rébarbatif , que dire de plus sur ces singes ?
et puis en fait non !, si le précédent film mettait en valeur les qualités de César et de sa gouvernance , rappelez-vous !, il communique simplement ! et c' est un mâle Alpha confirmé !, Là on y dépeint ,plutôt les défauts de César et de sa gouvernance !
c'est à dire de ne pas savoir déléguer d'autorité en son absence , contrairement à une armée humaine !, ou même un général est remplaçable !
et surtout de placer son intérêt personnel au-dessus de l'intérêt du groupe . Aille ! César évolue trop et devient humain.
Oui !, il oublie que la vengeance est un plat qui se mange froid et qu'en temps de guerre l'intérêt collectif prime sur l'intérêt particulier !
Et bien sur césar et les siens vont payer cash cette erreur, et se retrouver dans un endroit qui est un camps de concentration archétypé dirigé par des humains.
Dont le chef, mérite évidement l'attention , lui aussi est une sorte de Nazi archétypé , un croisement entre un Amon Goethe et le fictif colonel Kurtz !
j'ai dit Nazi archétypé , car pour lui ce combat contre les singes semble être le combat ultime que l'Homme doit mener contre la nature qui cherche à le remplacer ou peut-être contre la nature humaine elle-même à bien y réfléchir ! qui a permis l'émergence de ces "non-animaux", quitte à éliminer les éléments les plus faibles de sa propre espèce !
Alors certes , on voit à peu près ou nous mène le réalisateur , on sent là une évocation du peuple Juif ...impression confirmé à la fin du film avec la "terre promise " et même le moins cultivé ou religieux d'entre vous ,se dira que finalement César est le Moïse de son peuple !
Finalement ,la nature , Dieu le père pour les plus religieux décide de remplacer les humains du pinacle de la création, devenu trop présomptueux , au point de croire vouloir se substituer à Lui !, pour les remplacer par des singes
Mais là je trouve que c'est assez mal introduit ou trop brutalement peut-être !
On se doute que le peuple Singe se doit avoir une histoire religieuse , imaginaire ! si vous préférez !, qui est nécessaire à n'importe quel peuple humain pour exister , en dépit de ce que peuvent, penser certains intellectuels dit "éclairés".....mais pourquoi ne pas avoir décrit cela plus progressivement tout au long du film ? et plus explicitement !
publié le 30/08/2017 - 13:34
Caesar le vrai héros de cette trilogie
Planète des singes Suprématie est un très bon film continuellement dans la lignée de ces prédécesseurs. Sans être un gros chef d'œuvre, cet opus démontre de bonnes qualités et surtout dans l'équilibre des deux autres. C'est assez rare de nos jours de tenir une trilogie aussi équilibrée. Cet opus nous proposera encore de bonnes scènes touchantes, des singes toujours aussi captivants, un scénario bien écrit et de bonnes scènes d'actions.
Le film débute justement sur une scène d'action déjà assez violente et intriguante (des singes dans l'autre camp). Ce sera toujours un plaisir de revoir très vite après Caesar et ses amis les plus fidèles. Il faudra peu de temps pour découvrir une première scène bien sombre et bouleversante. Clairement, on ne va pas se mentir que c'est l'opus le plus noir de cette trilogie. L'affrontement était déjà une petite introduction à cette ambiance plus sérieuse. Il en sera plus difficile de décrocher un sourire. Même si c'était bien essayer de décomplexer avec un certain nouveau singe Bad Ape assez amusant mais le spectateur ne fera sans doute pas trop attention à lui tant l'histoire est prenante et sérieuse. Les relations touchantes, ou les passages marquants, hommes-singes sont moins présents mais on appréciera le rôle de la petite fille muette au cours du film. Mise à part ça, le film de concentre vraiment sur ce que Caesar voulait : protéger les singes et les rendre solidaires.
La base du colonel fera penser à une base nazie entre le drapeau et certaines idéologies de folies (génocide, homme non malade comme être supérieur, camp de travail). Cette impression m'a plu.
Sur certaines idées, le film se démarquera donc des autres (l'émotion et les relations) mais sur d'autres ça sera identique (ça parlent encore d'évasion : dans les Origines, l'affrontement et celui-ci les singes sont encore enfermés). C'est dommage qu'on reste au niveau de l'action et du suspense quasiment dans la même ambiance. Le film souffre de certaines facilités qui plus est (la petite fille qui s'infiltre aussi facilement sans se faire remarquer dans la base par exemple).
Hormis la dernière demie heure assez bluffante, le reste est assez simple et linéaire. Il n'y a rien d'extraordinaire et même les enjeux autour des personnages sont moins percutants que pour le précédent qui mélangeait confiance, trahison et relations intéressantes entre hommes et singes. La dernière demi-heure est par contre excellente : un peu de stratégie, de l'action intense et une scène de neige impressionnante. La fin est très touchante.
La planète des singes Suprématie est donc un très bon film de qualité quasiment identique que ces prédécesseurs avec une préférence pour ma part pour les deux premiers. Objectivement les trois films se valent mais subjectivement j'ai été un peu moins bluffé que pour les deux autres films.