The Box

Un colis surprise, cadeau empoisonné. Vous avez 24h pour prendre une décision cruciale...

On retrouve ici Cameron Diaz dans un rôle plus profond que ce à quoi elle est habitué dans ses comédies pétillantes et autre films d'action survoltés. Un bon point dans ce film. Film qui se veut d'abord Thriller plutôt intéressant avec une bonne idée de départ. Avant de tomber foncièrement dans le fantastique.

Une ambiance à la "Body Snatcher" parfois, assez étrange, bizarre... D'ailleurs on ne comprendra au final pas tout du pourquoi du comment... Mais ceci a tout de même son charme et le mérite de son originalité.

Un bon film atypique qui aurait pu être encore meilleur avec plus de rythme et de force de caractère. Et peut être un peu plus de clarté dans l'écriture.

A découvrir !

J'ai complètement adhéré à l'ambiance fantastique de The Box. Pour moi, il s'agit d'une forme de malédiction. Voilà pourquoi l'histoire semble se répéter avec des personnages semblables. Et voilà pourquoi je ne trouve pas cela misogyne. Côté cohérence, on peut trouver à redire, en effet. Mais en partant toujours des phénomènes étranges liés à une malédiction, le timing liant les morts à l'usage de la boîte ne me choque pas. Enfin, la dimension fantastique et énigmatique, parfois proche de X-Files, n'oblige pas Richard Kelly à donner toutes les réponses. Tant mieux.

Conquis par ce film, j'ai retrouvé beaucoup de ce qui m'avait plu dans Donnie Darko. L'immersion dans les 70's est parfaite, le suspens fonctionne à merveille, les acteurs sont bien dirigés, et la mise en scène est inspirée. Même les musiques son du plus bel effet. Mon seul regret: ne pas avoir retrouvé l'intensité du premier film de Kelly lors du final.

Je recommande donc The Box à ceux qui veulent voir un cinéma fantastique différent. Après, libre à vous de vous prendre la tête ou non sur la morale, la religion ou le principe même de ce film.

Tout d'abord, je dirai que les personnages sont le seul point positif du film. Bien campés, excellemment joués surtout par mon idole Frank Langella, correctement trempés et pas du tout stéréotypés, ils donnent une véritable dimension humaine à ce film et sont pour beaucoup dan sles points que j'attribue ici !

La photographie est également excellente et permet une imprégnation puissante de l'ambiance et de la découverte du métrage, s'étendant dans des diatribes visuelles fantastiques entre des plans enneigés et des intérieurs cosmétiquement atrophiés ...

Venons-en maintenant à ce qui cloche et là, c'est du lourd. Tout d'abord, les Américains pourront-ils un jour imaginer le monde autrement qu'avec leur vision ? Ces espèces de sous-espèces de dégénérés d'européens qu'on ne voulait plus chez nous (c'est historique, relisez vos livres scolaires si n'en point croyez)ne sont jamais parvenus à oublier les leçons de cinglés religieux qui ont brûlé, enterré et sacrifié tant de personnes au nom de leur prétendu Dieu (et ouais, désolé, pour un prof de religion, je suis full athée !) qu'ils continuent à en farcir les têtes connasses de leurs rejetons formatés (comprenez élevés en batteries et dans des moules - pas l'animal, hein ! - pour ressortir qualibré correct ricain) même jusque dans les films ! Leur a-t-on dit un jour que la NASA, la NSA et le CIA n'étaient pas des organismes travaillant pour Dieu ou pour des maîtres de l'univers cachés dans les nuées ? Leur a-t-on dit un jour que la femme n'est pas une sous-espèce habituée à faire les moindres conneries pour prouver qu'elles peuvent faire tout en moins bien que les hommes ? Leur a-t-on dit un jour que Dieu est une invention de l'homme pour faciliter (j'aime dire des choses qui me révoltent) la compréhension des idiots congénitaux ? Ce film est l'apologie de la bêtise ricaine dans toute sa grandeur ... si après ça, vous restez religieux et croyant, vous me faites peur ! Cet ensemble cinématographique fait la part belle à la belle morale chrétienne ricaine (merci les baptistes et les protestants, vous êtes encore pire que les cathos arthritiques) qui veut que le boulot soit l'apothéose d'une vie, qu'on ne peut faire qu'avancer et que discuter les ordres et n'en faire qu'à sa tête, c'est vilain et c'est synonyme de mort prématurée ! Bravo les bien pensants ! D'autre part, on pourrait encore considérer que la mentalité même des ricains vis-à-vis des idées sartriennes fait peur à voir. Pour eux, le choix se limite à un choix cornélien dépendant d'autorités supérieures qui décident de toute façon de l'avenir de celui qui aura fait le choix ! Aucune place réellement pour votre morale et votre préhension de vos faits, ce sont les autorités qui vous font la morale et enlèvent votre mioche pour vous faire comprendre combien vous êtes mauvais !!!! Rythmique de merde d'une mentalité digne d'Hitler en 33 ! La mauvaise compréhension des anglo-saxons pour la philosophie de Sartre-Beauvoir fait peine à entendre tant on comprend qu'ils ne parviennent jamais à apréhender totalement un concept basique et mouvant ... chez eux, c'est statique ou ça n'existe pas !

Au final, ce scénario est trop dense et trop moralistaeur que pour offrir un réel plaisir de vision, d'autant plus qu'à force de mélanger les genres on en arrive à faire un flop magistral ! Une vision me suffira et le film sera ensuite effacé pour ne plus jamais réapparaître chez moi !

Pour le noir blanc, faut vraiment croire que ma tv de l’époque n’était pas à jour ou que je me suis juste (juste) trompé. En fait, j’ai mélangé cette version à un épisode dont le nom m’échappe (mais l’intrigue autorisait le couple à effectuer une série deux vœux qui tournais mal). Merci à Dexter qui veille.