127 Heures
Critiques spectateurs
Réalisateur: Danny Boyle Avec James Franco, Kate Mara, Amber Tamblyn, Sean Bott, Treat WilliamsInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 20/08/2017 - 20:05
"C'est absurde !!!"
Un amateur de sport extrême et d'aventure par en week-end sportif dans un canyon. Seul avec sa musique (et sa caméra) il va y rencontrer quelques difficultés.
D'entrée des visuels magnifiques ; on suit le sourire aux lèvre sa virée en vélo puis son trip avec les filles. Un début beau, fun et rythmé... Avant l'improbable destiné !
Seul au monde et en mauvaise posture, notre héro va chercher une solution, divaguer, se remettre en question, halluciner, voir son avenir.... jusqu'à faire un choix lourd de conséquence mais salvateur.
Un huis clos incroyable pour une histoire extraordinaire mais pourtant vraie ! Là est toute la force de l'oeuvre, avec tout de même le talent de réalisation de Boyle, le magicien touche à tout. BO, images, ambiance ; le tout est envoûtant jusqu'à l'horreur des faits.
Respect Mr Aron ! Une réelle ode à la vie !
Un petite pépite d'une horrible beauté. La véracité des faits rend le tout très fort.
A voir absolument !
publié le 18/03/2016 - 10:06
respect
Parce que je n'aurais pas su le faire probablement. Après c'est une histoire de volonté mais franchement, c'est wouah !!! James Franco transmet bien les émotions et les états d'ames du héros. J'aime quand se sont des histoires vraies, c'est du vécu, c'est pas du chiqué. Aprés avoir vu le film, je suis allé voir la biographie de Aron Ralston et je suis resté sur le cul. Je ne vais pas vous dire ce qu'il a fait mais allez voir, parce que ça donne à réfléchir à toutes les choses qu'on pourrait faire dans sa propre vie. A voir absolument
publié le 14/10/2013 - 01:19
Quand Maman appel, faut décrocher !
publié le 19/07/2012 - 17:12
Un film qui arrache
127 heures s'inspire directement de la mésaventure dont a été victime Aron Ralston en avril 2003. Âgé de 27 ans à l'époque, cet alpiniste américain fut victime d'un accident lors d'une randonnée dans le désert de l'Utah. Coincé au fin fond d’un canyon reculé pendant six jours et cinq nuits suite à un éboulement, le jeune homme parvint à survivre malgré les multiples souffrances physiques et psychologiques, jusqu'à se libérer en s'amputant lui-même l'avant-bras droit avec son canif. Ce geste horrible et désespéré lui sauva incontestablement la vie...
Nommé aux Oscars du meilleur acteur pour sa prestation, James Franco impose le respect dans la peau d'Aron Ralston. Le genre de rôle qui impose et révèle un talent certain. Pas le choix, étant donné que James Franco figure le seul véritable personnage du film, à l'exception de quelques rôles secondaires éphémères, tels que les deux randonneuses qu'Aron croise peu de temps avant son accident. L'acteur parvient très vite à rendre son personnage attachant en dégageant une empathie indispensable à la réussite du film. Privations, douleurs physiques, délires psychologiques, hallucinations, solitude, désespoir, courage... Tout cela, James Franco parvient à le dépeindre sur son visage de manière incroyablement juste. Un grand rôle de composition !
Mais au-delà de cette formidable performance d'acteur, j'aime ce film parce qu'il nous permet de nous mettre à la place de la pauvre victime. Que ferions-nous et comment réagirions-nous dans une telle situation ? Aurions-nous le courage de se broyer les os en cognant dessus avec de la roche, puis de se couper chair, muscles, vaisseaux sanguins et nerfs, et ce pendant plus d'une heure, jusqu'à l'amputation totale ? Il faut être sacrément désespéré et surtout avoir énormément de courage pour en arriver à une telle extrémité. L'instinct de survie sans doute... Même si l'on connaît le dénouement final, le suspense opère jusque dans les dernières minutes, jusqu'au sauvetage inespéré d'un homme qui aura lutté de toutes ses forces et pendant des jours contre la Mort, et surtout pour la vie.
Une incontestable réussite, tant pour l'histoire en elle-même que pour la révélation James Franco. Un film qui vaut le détour !
publié le 18/07/2012 - 21:59
Il a du s'ennuyer le bougre
publié le 30/03/2012 - 23:12
Mon avis
publié le 29/06/2011 - 21:15
De comment s'arracher un bras
Le scénario est basé sur le livre d'Aron Raltson, plus fort qu'un roc si je ne me trompe pas et il narre comment ce jeune sportif s'est retrouvé dans une crevasse d'un canyon avec le bras bloqué entre la paroi de la crevasse et un rocher. Vu comme ça, on se dit que ça va être délicat de filmer un gars bloqué durant une heure et demi, mais cela ne pose aucun problème à Danny Boyle qui s'en sort avec brio. Par ce que par delà la coté dramatique de l'histoire et même le coté survie, Boyle nous sert une histoire psychologique où délires, hallucinations et même folie s'entremêlent dans une parfaite logique. Je n'ai pas lu le livre et je ne peux pas juger si cela est fidèle à l’œuvre, mais il n'empêche que le tout est foutrement réaliste et met bien la pression.
Le film repose sur les épaules d'un seul acteur et James Franco s'en sort à merveille. Déjà dans Spider-man, il possédait un charisme qui dépassait celui de Maguire, mais dans ce film, il joue franchement bien et campe un Aron Ralston au bord du gouffre et qui est même prêt à affronter la mort. Bien entendu, le film est clairsemé de personnages secondaires comme Treat Williams qui joue le rôle du père ou la française Clémence Poésy qui joue la future épouse du héros. Mais on en les joue que rarement et la prestation de Franco est juste sublime.
J'avais peur que le film soit ennuyeux à cause du seul décor et malgré les 15 premières minutes présentant le canyon de manière magistrale et magnifique. Mais il faut dire que les différentes phases dans l'état d'âme du héros sont bien ponctuées et on ne s'ennuie jamais. Mais comme je l'ai déjà dit, le tout se suit à merveille et la logique est implacable. On ressent une profonde empathie pour le héros et même si l'on sait son sort, on éprouve un certain malaise dans sa mésaventure. Le moment où il se casse le bras est assez bien foutu même si l'on voit très peu de chose car le film est tout de même tout public, on reste glacé devant le coup du nerf qu'il doit se couper et dont on ressent la douleur notamment grâce au jeu d'acteur mais aussi à la musique vrillante.
Au final, 127 heures est un très bon film qui altère les phases de survie pure avec des phases psychologiques délirantes bien réussies. Un film dérangeant de par sa direction et son dénouement, mais qui montre un homme dont l'instinct de survie est juste hallucinant. A savoir aussi que dans son délire, on peut dire qu'il a eu des rêves prémonitoires et on peut se poser des questions sur la nature de l'homme et sur son subconscient. Un bon film, bien maîtrisé, avec un acteur de talent qui a de l'avenir. Je conseille à tous les curieux.
publié le 31/03/2011 - 19:41
A ne surtout pas louper!