Shark Week
Critiques spectateurs
Réalisateur: Christopher Ray Avec Patrick Bergin, Yancy Butler, Joshua Michael Allen, Frankie Cullen, Erin Coker, Bart BaggettInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 01/09/2021 - 00:34
Au secours !
C'est assez sidérant de voir un film aussi lamentable.
Certes c'est un film à très petit budget, mais il parvient tellement à être en-dessous de ses homologues fauchés, qu'on ne peut qu'admirer l'incompétence globale qui a permis cette chose.
Le pitch de départ pouvait amener du fun à défaut d'originalité, mais c'est terriblement mal écrit et dialogué.
Et les illogismes et comportements ineptes sont en cascade.
La mise en scène est consternante, et le tout monté à la truelle, en semblant prendre un malin plaisir (espérons, parce que si c'est involontaire, on dépasse l'incompétence pour arriver à la stupidité) à bien mettre en valeur les crasses scénaristiques et bourdes visuelles.
Y'a tellement de séquences grotesques qui ne fonctionnent pas.
Celle du champs de mine est un cas d'école où un gars s'échappe d'une mine anti-personnel juste en courant très vite, les autres qui se déclenchent toutes seules, et le groupe qui marchait au ralenti pour les éviter qui se met à courir sans se faire exploser par une seule... Et que dire de la fin du film qui va dans l'illogisme inverse en montrant une fille piégée par une mine, qui explose alors qu'elle n'a pas du tout bougé.
En autres conneries à gogo parsèment cette chose qui n'est un film que de par le nom...
L'interprétation générale va du très passable au nullissime.
Seul Patrick Bergin parvient sauver la face avec une interprétation assez savoureuse.
Mais la personne qui retient le plus l'attention dans tout ça, c'est bien Yancy Butler, dont talent et charisme ne cessent de baisser avec le temps qui passe, maintenant qu'elle est abonnée à un jeu de plus en plus crispé et aux grimaces caricaturales.
Le plus étonnant ici étant bien son physique. Ou plutôt ce qu'il est devenu. On connaît ses démêlées avec l'alcool et la drogue, mais là, bon sang c'est impossible de croire qu'elle avait autour de 41 ans durant le tournage tant elle fait très largement 10 ans de plus.
Juste incroyable !
Elle a une visage tellement marqué, abîmé, qu'on a peine à croire qu'elle ait pu être la si belle Witchblade 10 ans auparavant.
A sa première apparition, je me suis d'ailleurs demandé si c'était un maquillage à effet spécial (véridique) ! Mais non...
Ça et un jeu soit absent, soit surjoué, surexcité et grimaçant... Quelle déchéance !!
Etonnant qu'elle continue autant de tourner, même dans des merdes...
Les effets spéciaux sont vraiment tellement mauvais, qu'on ne parvient même plus en rire, on est plutôt embarrassé pour ceux qui les ont torchés et auront ça à présenter sur leur CV.
Le miracle technique là est d'être parvenu à descendre aussi bas en qualité visuelle.
Sinon quoi d'autre ?
Pffffffff, c'est même pas un film qui mérite d'être analysé tellement il est pitoyable et tellement il donne l'impression qu'on se fout de notre gueule par un manque de rigueur à tous niveaux.
Rarement le terme "torcher quelque chose" n'aura été aussi bien illustré par un film.
Au secours, c'est tellement nul !
Reconnaissons tout de même à cette daube qui ne parvient même pas à être involontairement drôle (c'est un navet donc, pas un délicieux nanar), la musique très plaisante de Chris Ridenhour qui gâche souvent son talent dans des merdes Asylum.
Voilà, je pense que même un jour de pluie avec une jambe cassée, on préfère regarder Derrick à la télé plutôt que ça.
Je vous ai fait envie ?
publié le 21/05/2016 - 00:01
Spéléo-shark
Décidément, Asylum adore les requins... mais pas les cinéphiles. Cette 394ème production squalophile contient tous les éléments qui sont la signature du label.
Pour commencer, un scénar en 2 lignes (à condition d'écrire très gros), avec en prime les persos archétypes habituels. Pas la peine de s'étendre : c'est creux (vide, même) et inepte (des requins cavernicoles, sérieux ?).
La réalisation est pauvre, voire nulle. Histoire de se donner un genre (et surtout d'économiser sur les fx), l'équipe a privilégié les éclairages naturels... alors que les 3/4 du films ont été tournés en studio (mais non, ils ne nous prennent pas pour des buses... mais seulement parce qu'ils ne savent pas c'qu'est une buse). Résultat pitoyable et fatigant : on choppe vite des crampes aux paupières à force de les plisser pour espérer (vainement) voir un peu de l'action.
Les acteurs sont lamentables (pour les meilleurs). Entre ceux qui ne connaissent rien à l'art d'exprimer quoi que ce soit et ceux qui cabotinent pour justifier leur salaire, le bilan est catastrophique... et assez pénible, le scénar étant jonché de longs et inutiles blablas n'ayant d'autre but que de dépasser les 60 minutes (d'une petite 20aine de minutes... mais chacune en parait le triple).
Enfin, bien sûr, les effets. Là, on frôle le génie. Des bestioles en plastique agitées par les acteurs (dans le noir, tant qu'à faire), des numériques ratées et des images volées à d'honorables docus, le tout monté en boucle (pas grave si on montre le même plan 5 fois, les spectateurs sont trop cons pour s'en rendre compte).
Pire que tout : dans certaines des bouzes de la firme, on peut trouver un certain, bien que souvent involontaire, côté amusant. Là, non, même en cherchant bien. C'est sérieux, ça se prend au sérieux... et c'est sérieusement navrant.