Sherlock Holmes

Au sujet du père Sherlock je ne connais que la série animée de Miyazaki qui a bercé mon enfance et le Chien des Baskerville que j'ai lu il y a bien longtemps... Je ne jugerai donc pas ici de la fidélité de cette adaptation cinématographique de Guy Ritchie le bien nommé.

La réalisation est au poil avec des bastons décortiquées en début de film du plus bel effet ! L'action et l'humour sont omniprésents tout au long du métrage, on ne s'ennui vraiment pas visuellement dans ce vieux Londres bien rendu jusqu'au final sur le futur Tower Bridge.

Les personnages sont assez intenses et les acteurs irréprochables. La verve et la perspicacité de Sherlock, séducteur hors pair, est accrocheuse.

La musique de Zimmer colle au sujet et on passe au final un très bon moment jusqu'au au bout avec cette fin ouverte sur une suite qui donne encore plus envie avec Moriarty en contre vedette...

Un excellent divertissement. A voir !!!

Notons tout d'abord que les personnages sont revus avec fraîcheur, volontarisme, humour et une touche d'accent des bas fonds de Londres assez revigorante. En outre, et pour une fois, l'âge des personnages est respecté complètement, offrant une version certes plus caustique et plus distrayante mais finalement plus proche de l'esprit même de la série créée par sir Arthur.

L'intrigue est correcte même si elle flirte quelque peu avec le surnaturel (ce qui est plutôt malvenu) et si elle se permet quelques entorses pas vraiment bénéfiques avec l'histoire de Sherlock ! On admire par contre un rythme soutenu, puissant, élevé ... les rebondissements sont nombreux et plus ou moins bien amenés, l'action est présente, ni trop, ni trop peu et d'une belle justesse dans l'imagerie.

La musique vaut à elle seule le détour par ses vagues accents d'Irlande et d'Anglais loin de tout puritanisme ... elle s'intègre à merveille dans ce petit film sympathique et vogue sur une seconde naissance bien rythmée.

L'imagerie, enfin, est belle, effacée, tournée en pastels, en brumeuses teintes étouffées, le tout couvert par un smog réaliste et une ville en reconstitution réelle ... c'est bel et bien une réussite aussi grandiose à mon sens que ne le fut la représentation de From Hell ...

Au final, un film où la réussite combat avec maestria les quelques petites erreurs dues surtout au fait que'il s'agit d'un premier film d'une série épuisée. Et puisqu'il s'agit d'une réussite plutôt intéressante, reste à coter avec avantage cet opus ...

- Une image léchée et des décors convaincants. Une ambiance mystérieuse bien rendue et propice aux divaguations de l'esprit carthésien de Holmes.

- Un duo de comédiens comme j'en ai rarement vu. Downey Jr et Judd Law sont vraiment complémentaires. On assiste a un Buddy Movie décomplexé et parfaitement interprété. depuis combien de temps ce genre de couple n'avait pas été credible au cinéma??? depuis l'arme Fatale (produit par silver).

-Une musique qui reste dans le ton. Pas de rythme électro ou autre guitare saturée durant les scenes d'actions, mais des chants celtiques antrainants et bien sur une composition magique de Hans Zimmer.

Bon maintenant le scénario n'est pas des plus fouillé, et le méchant Lord Blackwood n'est pas des plus effrayant, mais le Véritable badguy n'est qu'entre aperçu. Bref un excélent prologue qui donne scrément envie de voir la suite.