Melancholia
Critiques spectateurs
Réalisateur: Lars von Trier Avec Kirsten Dunst, Kiefer Sutherland, Charlotte Gainsbourg, Charlotte Rampling, John Hurt, Stellan Skarsgård, Udo KierInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 30/11/2014 - 21:49
Le ciel lui est tombé sur la tête
Alors là c'est sur , ne vous attendez pas à visionner un film catastrophe. L'approche et la menace de cette planète n'est q'une métaphore ! C'est une manière de définir ce que peut-être une dépression , quelque chose d'énorme, d'écrasant je dirais. C'est un peu comme dans , le film "Uranus", lors du long monologue de Philippe Noiret qui évoque un bombardement catastrophique, tout en faisant le parallèle avec la planète Uranus associé à la noirceur et à la destruction.
en fait on a un film qui fait met en lumière l'hypocrisie, Le mariage en es tout un symbole, on demande à la marié de jouer un rôle qu'elle ne veut pas jouer. Et quoi de plus hypocrite qu'un mariage surtout quand l'un parents de la mariée sont divorcés , déjà qu'a mes yeux un mariage c'est l’imbécillité humaine puissance 10, là on y ajoute en plus une couche de faux semblant.
Décidément ce réalisateur sait surprendre, certes la mise en scène est parfois lente, mais le coté décalé est parfaitement assumé.
publié le 12/06/2014 - 15:21
Le film de la melancholia
publié le 11/08/2013 - 16:38
Lars von Trier continue sur sa lancée
La première partie du film ("Justine"), d'ailleurs en écrivant ça me fait penser à "Justice" ou "Justesse" et ce n'est pas pour rien, dépeint une soirée de mariage qui se passe relativement bien. On apprend évasivement par certains proches que Justine, la mariée, est habituée à avoir une humeur changeante parfois, quelques accès de rejet ou de repli. Mais ce qui lui arrive ce soir notamment n'aura plus de commune mesure avec ses "dérapages" : Justine se sent profondément étrange, étrangère à ce qui lui arrive d'heureux et le film va nous demander si en fait elle devine malgré elle, telle une médium, que tout, absolument tout va finir bientôt pour tout le monde ou si c'est la vision de l'échec d'une vie qui déborde Justine et la perd. En tout cas Justine va se libérer de presque tout, aller justement vers ce qu'elle est au fond : une vivante, une rescapée à rebours de sa fin.
La seconde partie ("Claire", la soeur ainée de Justine) nous montre Justine quelque temps plus tard complètement atterrée physiquement, recueillie par Claire et son mari chez eux, là où s'est déroulée la fête du mariage. Justine semble vivre en parallèle de tout, et à côté de ce couple elle passe pour une marginale. Sa soeur a pitié d'elle, tendre mais constatant que sa soeur s'est rendue complètement malade hors de la vie. Finalement elle ne cherche pas à comprendre. Elle s'inquiète surtout de l'arrivée de Melancholia, une énorme planète imperceptible jusque-là qui va passer à côté de la Terre dans un jour ou deux. Finalement le personnage de Claire est très important par contraste puisqu'il figure une vie organisée seulement sur la confiance faite en quelques autres, la stabilité que ces autres lui garantissent et qui s'étiole à l'épreuve de l'inconnu. Mais que va faire Melancholia ? Et que va faire Justine ?
publié le 28/08/2012 - 14:53
Etrange film
publié le 12/03/2012 - 06:20
Fin du monde
Déjà on ne peut pas passer a côté du casting et Lars comme à son habitude sait choisir ses acteurs autant que surprendre, qui aurait imaginer voir Kristen Dunst promise au suedois Alexander Skarsgard et en sœur de Charlotte Gainsbourg, elle même mariée a Kiefer Sutherland et toute deux filles de Charlotte Rampling et John Hurt avec comme organisateur de mariage Udo Kier. Rien que pour ça et pour l'affiche absolument splendide qui rappelle l'Ophelie de Millais on en a l'écume au lèvre.
Par ailleurs l'imagerie d'Ophélie est très présente dans le film offrant également une scène splendide rappelant "La mort d'Ophélie" de Delacroix et d'une manière générale toute l'esthétique du film tend a se rapprocher d'une œuvre pictural, dès les première minute en usant d'une succession de plan aussi déconcertant que grandiose il installe une atmosphère onirique avec en arrière plan musical tout au long du film, Wagner.
Il s'agira ici d'un film intimiste se déroulant dans une immense propriété au devant de laquelle s'étend un terrain de golf à perte de vu, Justine atteinte de dépression chronique ou Mélancholie sabote sa cérémonie de mariage, au même moment une planète nommée Mélancholia, et jusque là cachée par le soleil, est à 5 jours de transiter vers la terre, le monde retient son souffle quand a savoir si elle la percutera ou non, alors que dans l'immense propriété les drames familiaux se jouent.
La majorité du film se concentrera donc sur les liens qu'entretiennent les personnages entre eux dans une première partie qui rappelle l’excellent "Festen" et dans la seconde avec eux même et particulièrement au travers des ressenties des deux soeurs, Lars Von Trier dresse un portrait pessimiste de l'état de l'humain et de son quotidien, de celui qui se raccroche a tout ce qu'il peut pour se rassurer, de celle qui cède a l'angoisse à celle qui sombre dans le nihilisme un constat triste ou rien de ce qui fait nos vies n'a de sens et fait de l'Homme une chose vaine le tout se clôturant sur une fin du monde spectaculaire et poétique.
Un des grand film de Lars Von trier et d'une manière général un chef d’œuvre du genre que je ne suis pas prête d'oublier.