Black Death
Critiques spectateurs
Réalisateur: Christopher Smith Avec Sean Bean, Kimberley Nixon, Carice Van Houten, Eddie Redmayne, Tim McInnernyInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 15/06/2024 - 21:38
Une étrange pandémie décime
Une étrange pandémie décime la population et un patriarcat absolu annihile les droits fondamentaux de la Femme : non, nous ne sommes pas au 21e siècle mais au 14e, en pleine peste bubonique et bûchers de "sorcières". Derrière les pustules et la fumé se cache Christopher Smith, petit génie de la caméra à l'aise dans tous les genres auxquels il se frotte (la comédie horrifique avec Severance, le slasher fantastique avec Triangle ou encore le thriller routier avec Detour). Dans cette épopée horrifique médiévale sombre et violente, il excelle encore, abordant la question de la foi et des extrémismes idéologiques avec une sincérité et une justesse rare.
publié le 18/05/2014 - 23:56
Transformer les paradis en enfer
En fait tout tourne autour de l'évocation de ce lieu, qui est un village qui a échappé à cette épidémie. Là le grand inquisiteur en chef, enfin quelque chose qui s'y rapproche, décide de s'y rendre accompagné d'une équipe de soudard les plus barbares que l'on puisse imaginer... Et accompagné d'un jeune moine novice, qui visiblement a du mal a trancher entre une monacale et une vie D'Homme. Là je voudrais que l'on s'arrête un instant sur l'aspect langage usité par tout ce monde là, Moi ça m'a toujours laissé rêveur la très bonne syntaxe que les ruffians de cette époque, selon les films utilisent, vous savez très bien qu'a cette époque là, l'homme moyen étant pas instruit, le langage devait être limité a quelque chose de très limité, d'ailleurs j'ai fait une remarque dans ce genre pour "thread" (Merci Geoffrey au fait !), par contre vous remarquerez que les prénom des personnages sont d'origine Nordique, c'est normal !, a cette époque l'Angleterre n'est pas un pays avec l'identité Britannique actuel, et est encore culturellement sous influence Danoise, qui en furent les conquérants, par contre la classe dirigeante de l'époque elle est d'origine Française , bien malin qui pouvait dire à l'époque ou commençai une nation (qui est un terme même pas approprié) et ou elle finissait
Le film est assez effrayant , car il nous décrit une époque obscurantiste, les hommes pensent que l’épidémie est causé parce que certains ont pêché contre le tout-puissant et la justice ainsi que son bas armé est....religieuse. A l'heure ou j'écrit ces lignes certains pays au monde ont tout juste dépassé ce concept.
Alors pourquoi ce titre que j'aurais pu écrire en entier "nous ne savons que transformer les paradis en enfer", eh bien c'est à peu près cela, et cette phrase elle émane de Depardieu dans "1492 Christophe Colomb". voyez ces hommes trouvent ce fameux village, et sont accueilli à bras ouvert. et c'est un havre de paix dans l'horreur qui les entoure !
Mais voilà on sent qu'au fond d'eux-m^me et surtout de celui qui les dirige le moindre prétexte d'un phénomène qu'il ne comprendront pas sera assez suffisant pour déclencher un carnage, parmi ces gens archi-pacifiste.
Car ne comme vous savez nous voulons voir ce que nous voulons bien voir, etc comme aurait dit fouquet-thainville " donnez moi le nom d'un homme je vous dirais quel est son crime !".
La suite est assez curieuse , ou en effet le film est faussement fantastique, et quelque part les habitants de ce village ont décidés de donner le change a tout ces barbares qui prétendent servir la justice divine en leur montrant ce qu''ils veulent voir. Et même notre très pacifiste moine s'y laissera prendre au cour d'une séquence ..dramatique il n'y a pas d'autre mot
Oui pour lui on a de la peine, il était récupérable, les autre barbares non !, ce qu'il leur arrive ce n'est pas très grave, il sont de toute façon au delà de la rédemption. Mais le pire c'est que cet ,imbécile va s'enfoncer dan son imbécillité. c'est quand même curieux l’imbécillité, vous essayez de convaincre quelqu’un qu'il fait fausse route , eh bien je vous garanti qu'il va s'enfoncer encore plus dans la mauvaise direction, pourquoi ?, parce que sinon il reconnait implicitement qu'il a eut tort d'aller jusque là (c'est une phrase du film i comme Icare). Et la c'est ce qu'il fera dans le futur !
Finalement ces habitants jouent double jeu, et moi je trouve que finalement ils ressemblent a ceux qu'ils condamnent c'est à dire les barbares.
Allez savoir pourquoi mais cette étrange communauté dirigé par une femme sois dit en passant me fait penser un peu a celle quel l'on trouve sur cette étrange île dans le film "the wickerman" de 1973, cette aspect pacifiste, qu'ils présentent, enjoleur même je dirais et ce rejet de la loi de Dieu , c'st à dire des hommes, et surtout des hommes masculins , enfin ramené dans le contexte de l'époque
publié le 08/02/2013 - 14:05
Black is black
publié le 18/01/2012 - 20:21
Mysticisme et bêtise humaine
Basé sur un scénario simple et efficace, le récit suit l'avancée d'un groupe de chevaliers conduits par un jeune moine jusqu'à un village sacrilège pratiquant soit-disant le culte des morts et envoyant la mort noire aux contrées proches. On sent dès le départ les idées modernes adaptées au besoin cinématographique (on songera à quelques uns des romans de Romain Sardou). Si le récit part donc avec un postulat ennuyeux, il se reprend pourtant pour offrir une belle caste de cinglés de tous bords avec divers mystiques ahuris, des fanatiques de tous poils ... on sent l'envie d'en démontrer plus, la timidité de le faire, le manque de moyens mis en oeuvre pour y parvenir.
Les acteurs et actrices s'en sortent honorablement même si Eddie Redmayne vole facilement la vedette grâce à son physique hors du commun, voire dérangeant et sa force de persuasion. Sean Bean et Carice van Houten formant l'autre facette de ce petit film taillé sec aux entournures. La force étant contenue dans le jeu de vagues retenues entre deux camps que tout sépare. La finale offrant une victoire étrange et peu savoureuse à l'ensemble. Toutefois, clairement c'est vers Redmayne que penche ma sympathie ! {p]La morale est inédite car interdite, elle ne choisit pas son camp et se contente d'énumérer les choses comme un tiercé ans le désordre. De ce point de vue, le film est réussi et offre une alternative réellement dure à une série comme Les Piliers de la Terre. Un film réussi donc mais qui souffre injustement auprès du grand public ...
publié le 18/12/2011 - 12:16
Bon film
publié le 21/07/2011 - 13:52
Mon avisage pale
Un groupe de chevalier, guidée par un jeune moine, partent à la recherche d’un village reculée et étonnamment épargné par la peste, qui abriterait un nécromancien…
Le scénario est plus qu’alléchant et se révèle captivant dès les premières minutes. Les personnages sont nombreux et si profonds qu’ils semblent sous-exploités. L’atmosphère sombre, lugubre et inquiétante, cumulée à une photographie superbe, nous implique au cœur d’une histoire angoissante et annonciatrice des effrois les plus terribles. Inutile de rajouter que l’ambiance recherchée est parfaite et largement à la hauteur de l’objectif et des nos espérances.
En fait, ce film est proche du sans faute jusqu’à son dénouement ; non pas qu’il soit de mauvaise qualité car beaucoup de fins peuvent sembler palottes à coté de celui-ci, mais car le positionnement attendu n’est pas exactement celui qui s’affiche à l’écran. (SPOIL) Trop d’indices laissaient imaginer une explosion de violence visuelle et une large place au surnaturel, alors que le résultat, si plaisant soit-il, est d’un réalisme que l’on peut largement imaginer historique. Je ne remets don pas en cause l’intérêt de ce film mais dois bien avouer que même les maigres informations détenus avant le visionnage amène à des préjugés flouant légèrement le plaisir et ma réaction à chaud.
Ce long métrage, qui emprunte des sentiers tracés par La Chair et le Sang de Verhoeven ou Le Nom de la Rose d’Annaud, aurait largement mérité une exploitation en France, sur un créneau sous-utilisé de nos jours et qui mérite pourtant que l’on s’y attarde. Cette tentative réussie mais vaine a-t-elle achevé le genre ? Pourvu que non…
publié le 08/05/2011 - 22:01
Peste soit des fanatiques !
Christopher Smith n'est désormais plus un anonyme auprès des cinéphiles avertis, puisqu'on lui doit les sympathiques Creep et Severance, qui symbolisent par ailleurs un certain renouveau du cinéma de genre britannique depuis le début des années 2000. Pour l'occasion, le réalisateur anglais s'est adjugé la présence d'un acteur de renom en la personne de Sean Bean _un habitué des rôles médiévaux, comme en témoignent ses rôles dans la trilogie Le Seigneur des Anneaux, Troie, et la série TV tant attendue Le Trône de Fer. Le film se distingue dès les premiers plans par un réalisme visuel fort appréciable, surtout pour un film qui n'a pas eu les honneurs des salles obscures dans l'hexagone. Un visuel froid et qui retranscrit très bien une époque tourmentée, en proie aux épidémies, à la pauvreté et à la violence. Des maux terribles pour une population démunie, qu'exploite alors certains fanatiques religieux prompts à traquer sans relâche les païens, sorcières et autres nécromanciens responsables selon eux du fléau de la Peste.
Quelques scènes de combats bien violentes, de vraies "gueules" et des personnages charismatiques, un certain suspense à l'arrivée des chevaliers et du jeune moine dans le fameux village épargné par l'épidémie, une Carice van Houten envoutante et sensuelle en sorte de prêtresse et leader du village, et enfin une véritable dénonciation du fanatisme religieux, tel qu'il pouvait avoir lieu en ces temps obscurs du Moyen-Âge. Un bémol pour les dernières minutes, en deçà de l'ensemble du film selon moi ...
Un film réaliste, dur et violent. Une bonne surprise pour les amateurs de films médiévaux, trop rares à l'écran. Ma note : 7,5/10.
publié le 13/04/2011 - 19:04
De la foi en Dieu
Le scénario se veut comme le 13ème guerrier, film que je n'ai pas vu, mais en y rajoutant du sang et des os qui craquent. En fait, la peste ravage l'Europe, mais visiblement, cela n'est pas l'œuvre de Dieu car un village n'y est pas exposé grâce à un nécromancien qui réveille les morts et ne croit pas en Dieu. Une équipe de guerriers et un moine partent alors dans ce village pour rétablir l'ordre, trouver ce nécromant et le zigouiller. Trame classique mais peu exploitée, et durant des temps propices à toutes sortes d'exorcisme (le dernier exorcisme, le rite et j'en passe), on est un peu plus heureux de voir des films qui sortent des sentiers battus.
Les acteurs semblent investis par leur rôle. Le grand Sean Bean joue un chef guerrier très charismatique, avec lequel on souffre, on espère et on doute. Les autres acteurs jouent très bien et Carice Van Houten campe une méchante (ou gentille) qui joue tout en finesse et qui oscille entre visage d'ange et caractère de démon.
Mais l'horreur, elle est où dans tout ça? Et bien on la perçoit dans chaque seconde du film. Ambiance malsaine, maladive, moite et froide. On ressent le danger dans chaque recoin du marécage et même dans le village où les gens accueillants paraissent cachotiers et inquiétants. Et puis le film n'est pas avare en scènes dures et sanglantes. Membres arrachés, écartèlement langoureux et douloureux, décapitation, bref, on en a pour notre argent, mais c'est la dure réalité des combats à l'épée ou à la hache. Il est rare que des films misant l'horreur sur une ambiance malsaine et ambigüe me scotche à ce point.
La force du film réside aussi dans une ambiguïté entre les différents protagonistes. Si au tout début, on s'attache au "fous" de Dieu, très rapidement, on se rend compte qu'il ne s'agit que de laisser pour compte cherchant une hypothétique rédemption. On peut aussi voir les gens du village comme des gens accueillants et chaleureux à la botte d'une sorcière les manipulant avidement, mais très vite, on peut les voir comme des gens désespérés par rapport à la peste et désirant renier Dieu pour se sauver. Du coup, on oscille entre deux camps qui ont leurs avantages et leurs idéaux. Un film qui ne possède finalement pas de méchants et pas de gentils.
Au final, Black death demeure un très bon film qui ne remet pas en cause l'existence de Dieu mais qui remet en cause le fanatisme religieux et le désespoir d'un peuple face à une maladie contagieuse faisant des ravages. Jusqu'où serions-nous prêts pour sauver notre peau face à l'inconnu? Un film qui met aussi en avant ce cher Sean Bean en habit de Boromir et cela manquait cruellement au cinéma. Putain, mais à quand un grand rôle pour ce grand monsieur! Un film que je conseille donc, pour son ambiance sale et malsaine et pour des combats vraiment réussis.
publié le 27/03/2011 - 12:41
Pas mal
publié le 26/03/2011 - 22:54
Fantastique&Moyen-Age
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