The Brotherhood 2: Les inités

Existe-t-il un seul bon film de David DeCoteau ? Même si je me doute de la réponse, il y a d’autres questions à son propos qui me turlupine depuis des années. Comme par exemple celle qui me fait demander comment une saga aussi médiocre que celle de Brotherhood peut-elle durer huit épisodes ? Cette première suite est à l’image du premier film, et surement de tout le reste d’ailleurs. Le scénario est à quelques points prés la réplique exacte des autres histoires des films qui compose la saga. C’est-à-dire un jeune beau gosse pratiquant de la mauvaise magie désireux d’attirer le joueur de foot star du lycée. Telle une mauvaise recette de cuisine mainte fois remaniée, l’histoire n’attire chez le spectateur que la haine à cause d’une réelle perte de temps. L’on s’ennuie du début à la fin. Aussi inexistant soit-il, il n’est que prétexte qu’à deux choses : les beaux jeunes comédiens misent en valeurs et des longues, mais très longues séquences de déambulations de couloirs de lycée. Il faut voir comment certains comédiens sprintent après leurs victimes habillés en clown… Hilarant ! Et il ne sert à rien d’essayer de trouver quelconques liens entre ces passages car il n’y en a pas. Et encore moins avec les comédiens. Tous mauvais et jouant constamment avec les mêmes traits tirés en croyant nous faire de l’effet. Ajoutez à cela des armes en plastiques, des plans intermédiaires tous identiques et des décors uniques. Tous ce passe soit dans la bibliothèque ou dans la salle de gymnastique. Bizarre quand on sait que les lycées américains sont réputés pour être démesurés. J’aimerais pouvoir donner mon avis sur l’histoire mais cela m’est quasiment impossible car d’histoire, il n’y en a point. A moins que vous considériez pour acquis un jeu de rôle contrôlé par un frère jumeau gothique qui ne sait pas que son double est le descendant de Ramses II… Ben voyons et DeCoteau est hétérosexuel tant qu’on y est. Vous l’aurez tous compris, enfin j’espère parce que sinon c’est grave, que cet épisode de la piètre saga Brotherhood n’est qu’une série z pitoyable dont la seule bonne chose qu’elle est donnée est le rire provoqué bien malgré nous.

Gory Fredy me faisait remarquer que j'avais été trop large avec ce film (en fait ma soeur pour le coup) ... je vais donc rectifier la donne en me livrant à une critique juste et abordable d'un des chefs d'oeuvre de maître De Coteau !!! Il arrive malheureusement souvent que l'on se livre à une sorte de vendetta envers un auteur sincère, crédible et vraiment qualifié pour exécuter pareil travail ... il est donc juste de rendre à césar ce qui revient à ... Caligula ! Des mecs montés comme des bêtes, vêtus uniquement de slips blancs moulant (à la louche d'ailleurs) avidement leur énauuuuuuuuuurme b trois points tant et si bien que toute personne joyyyyyyyeuse de sexe masculin finira avec un gourdin formidable au bout (c'est le cas de le dire !!!) de dix minutes ... mais le scénario me direz-vous ... une bouse infâme ? NON ! Rien que de l'intelligent ! Une confrérie du mal permet à un esprit vampirique de vivre dans le corps (et quel corps mes aïeux, c'est simple y a que lui qu'on voit - c'est vrai qu'à défaut, y a pas beaucoup de gonzesses dans les films de De Coteau !!!) d'un jeune étudiant pour faire encore plus de membres (à la confrérie hein, pas des ... enfin vous m'aurez compris !) ... résultat, tous ces beaux mââââââââââââââââles se la frottent joyeuse sur le cul et les hanches des autres mâââââââââââââââââââles en mal de sentiment ! Et que ça se tortille et que ça se mouille, et que ça prend des bains de piscine en callebut blanc entourée d'autres mecs dans le plus simpel appareil ! En outre, ce film dispose d'une bonne morale (y a vraiment qu'elle alors !!!) : si tu sens qu'un mec t'approche seulement vêtu d'un blanc caleçon ... FOUS LE CAMP ! C'est peut-être De Coteau ! Allez rideau final sur cette série inutile et parfaitement calquée sur le titre du premier film (I've been watching you - je t'ai tjs regardé - matté ouais !) ... un gros pervers matte les fesses moulées (à la louche, je le répète) de jeunes hommes au cerveau pas plus gros qu'un poids chiche mais à l'anatomie développée fabuleusement ... pour te répondre Gory, j'ai mis deux points ici rien que pour l'acteur Sean Faris, qui même si son rôle est bête, parvient lui à donner du charme et de la sensualité à son personnage ... sinon, et sauf si vous êtes en manque, passez votre chemin, y a rien à voir !

Et on est reparti pour une histoire sans queue ni tête (enfin, façon de parler!!!) avec des acteurs de cinquantième zone bâtis comme des bêtes de sexe et montés uniquement au niveau de l'entre-jambe (avec tout de même le très regardable et bien mignon Sean faris qui vaut un peu le détour, d'où ma note si puissante), ce qui semble faire jouir David DeCoteau dont je ne saisis plus du tout l'intérêt! Un nanard tout juste bon à peupler les dessus d'armoires au mégastore du coin! Lamentable!