Les Griffes de la Nuit
Critiques spectateurs
Réalisateur: Wes Craven Avec Heather Langenkamp, Johnny Depp, John Saxon, Ronee Blakley, Amanda Wyss, Robert EnglundInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 14/03/2021 - 09:56
Ce film initie un nouveau
Ce film initie un nouveau style de meurtre au travers des rêves et rend l'intrigue d'autant plus prenante que le tueur agit telle une ombre omniprésente sur les protagonistes et la fin nous renvoie à une incertitude sur l'avenir de Nancy.
A noter que ce Freddy est beaucoup plus sombre et moins loufoque que dans ses futurs apparitions.
Seul reproche c'est quand l'heroine piège son bourreau dans la réalité et lui fait vivre un vrai calvaire jusqu'à la quasi mort de celui-ci qui emporte la mère de celle-ci avec lui et la on ne sait plus si on est dans le rêve ou le réalité, on s'y perd un peu. Surtout si on suit la saga et que dans 《La fin de Freddy》 c'est justement par la même méthode de Nancy que les protagonistes tuent une fois pour toute Freddy en l'amenant dans la réalité, du coup on ne sait pas ce qui a rater dans le premier pour qu'il revienne tout de suite après.
Ça reste un excellent film avec des jeunes acteurs investis dans leurs rôles surtout Heather et la futur grande star Johnny Deep.
publié le 23/06/2015 - 13:58
Sursaut de frayeur
Ce premier opus de la celebre saga "Freddy" est remarquable, à la hauteur du style "slasher"
Heather Langenkamp et Robert Englund sont excellents, ne surjouent pas et donne a ce film le succes qu'il connait encore et toujours.
La peur est revele par de nombreux sursauts notament à chaque meurtres ou surgit Fraddy sans qu'on le voit arrivé (on le devine biensure à la seconde pres) c'est la particularite de ce tueur en serie qui intervient de la sorte sur touts ses meurtres.
Une reelle reussite, les meurtres sont bien prononcés sans traitement de faveur, à l'etat pur et sont longs c'est juste parfait.
publié le 08/02/2014 - 19:04
L'un des trois grand
publié le 01/07/2013 - 15:43
Superbe oeuvre de Wes Craven
publié le 18/06/2013 - 16:37
Un, deux, Freddy te coupera en deux...
Bon, le film a un peu vieilli mais franchement ça passe comme une lettre à la poste. La musique colle parfaitement au film, l'ambiance est soft tout en tombant sans prévenir dans un milieu plus sombre et froid par moments. Les acteurs sont très bons (Depp jeune... incroyable ce qu'il a peu changé). Robert Englund a donné naissance à un bon gros croque-mitaine qui sait manipuler la joute verbale sans langue de bois. L'idée du monstre attaquant dans les rêves (dont la transition rêve/réalité est juste parfaite, on n'y voit que du feu) est une bonne trouvaille permettant ainsi de mettre à profit n'importe quelle idée si l'on le souhaite, c'est un rêve donc tout est permis.
Les seuls points noirs que je peux donner sont: les parents ENCORE complètement débiles et bouchés (c'est récurrent chez moi, ça m'agace au plus haut point) et une gaffe de montage (oui je chipote mais je suis maniaque pour certaines choses) où Freddy, avant de tuer Tina, porte son gant à la main gauche et non la droite.
L'épisode qui a vu naître Freddy mérite largement son statut de film culte, tout comme son personnage.
publié le 30/05/2013 - 13:31
Vous n'allez pas aimer...
publié le 17/11/2012 - 12:50
50ème : La griffe de Craven au sommet.
1984 : année du grand film de Wes Craven. Peut-être même de son meilleur. Le publique a déjà vu Friday The 13th et Halloween, mais A Nightmare On Elm Street va changer la donne. Car ce slasher movie va prendre une dimension fantastique inédite qui marquera l’histoire du cinéma d’horreur.
Je ne raconterai pas une nouvelle fois l’histoire que la plupart connaissent déjà. Ce film est avant tout un projet personnel de Wes Craven. Il est issu de ses lectures, de ses souvenirs, et de ses cauchemars. Craven combine astucieusement le monde réel (avec ses codes liés aux slashers précédents) au monde des rêves (idée nouvelle dans ce genre). Et le résultat fonctionne à merveille : on a peur !
Même après l’avoir vu une bonne trentaine de fois, j’arrive encore à frissonner devant ce spectacle époustouflant. J’adore le concept de l’icône maléfique qui s’introduit dans les songes. J’adore le personnage de Freddy : sorte d’épouvantail rouge et vert aux mimiques si caractéristiques. Et j’adore cette ambiance 80’s où les étudiants se réfugient chez eux dans leurs cocons d’adolescents, alors qu’ils jouent les adultes à l’extérieur. Là où le film se montre le plus jouissif, c’est lorsque l’héroïne perd les pédales entre rêve et réalité tout en entraînant le spectateur à la frontière de sa propre (possible) folie.
A Nightmare On Elm Street est pour moi le film d’horreur parfait : bien équilibré, bien rythmé, avec une histoire vraiment envoutante. Il y a pourtant très peu de meurtres dans ce premier épisode, mais cela prouve bien que c’est suffisant lorsque le scénario est bien rôdé.
Les effets spéciaux n’ont pas vieilli. La magie reste intacte depuis 84. Le film regorge d’originalité et de trouvailles visuelles. Et tout spécialement dans le premier meurtre, ou dans celui de Johnny… Toujours impressionnants.
Le casting est remarquable : digne de celui très réussi du Black Christmas de Bob Clark 10 ans auparavant. Robert Englund livre ici l’interprétation la plus impressionnante de Freddy Krueger. Son costume se rapproche d’un cadavre en décomposition. C’est vraiment repoussant. Englund joue beaucoup sur la gestuelle : tantôt lente et sadique, tantôt violente et électrique. Mais ce qui fait vraiment peur chez Freddy, ce sont ses yeux exorbités, son sourire malsain (aux dents pourries), sa voix, et son rire démoniaque. Je recommande d’ailleurs le film en VO pour jouir pleinement de tous ces effets. Et il faut en profiter, car tous ces atouts horrifiques vont évoluer dès le deuxième épisode.
Heather Langenkamp joue remarquablement bien, et ses compagnons (dont Johnny Depp) réussissent à donner de l’épaisseur à leurs personnages. On est bien loin des équipes de screameuses écervelées habituelles, et c’est tant mieux. Tina nous fait partager sa terreur, Nancy sa fragilité, son innocence, et son courage.
La musique de Charles Bernstein est indéniablement un gros point fort de ce premier Freddy. Les thèmes son diversifiés. On passe de la chansonnette pour enfants aux musiques speed ou stressantes lorsque le monstre se manifeste. Sans oublier la fabuleuse mélodie du thème principal au piano. Elle sera d’ailleurs ré-exploitée tout au long de la saga.
En conclusion, A Nightmare On Elm Street est pour moi un film d’horreur mythique. Un sommet. Et chaque nouvelle vision me conforte dans l’idée que dans son genre, c’est mon préféré.
publié le 23/10/2012 - 11:37
Très bon film
publié le 14/10/2012 - 19:16
Mon avis
publié le 02/05/2012 - 23:55
De la peau brûlée
Commençons par le commencement pour bien cibler les différents points forts de ce film. Je commencerais donc par le scénario, qui pour l’époque reste totalement innovant. Wes Craven propose de visiter nos rêves et plus précisément nos cauchemars en le hantant par un tueur brûlé possédant un gant griffu. Une jeune fille du quartier d’Elm Street fait des cauchemars et visiblement, elle n’est pas la seule à faire ce drôle de rêve. Le problème, c’est qu’elle va se faire zigouiller durant son sommeil et la légende d’un tueur venant des rêves se fait entendre. Bien entendu, notre héroïne va tout faire pour ne pas dormir et pour buter notre vilain croque-mitaine. Alors évidemment, vu comme ça, le film reste un slasher stéréotypé, avec un tueur et des jeunes servant de viande fraîche, mais l’exploration de nos cauchemars et de nos phobies reste vraiment bien réalisé et on prend part à l’histoire avec tous ces jeunes insouciants. De plus, Craven joue avec nos peurs primitives, comme la peur de mourir noyé, la peur de se retrouver coincer dans une situation délicate. Bref, tout cela contribue à faire du scénario quelque chose d’effrayant et aussi d’innovant.
Mais ce qui fait la force de ce film, c’est la combinaison de trois données importantes dans tout bon film d’horreur. La première donnée importante est l’ambiance. Le film se déroule bien souvent la nuit, dans un endroit calme et isolé. De ce fait, la rupture entre rêve et réalité se fait dans un silence morbide, et le spectateur ne sait plus trop sur quel pied dansé. Il s’agit alors d’installer le doute et la peur dans l’esprit des gens et pour une fois, Wes Craven ne se plante pas. La deuxième donnée est le thème principal abordé, le rêve. Le réalisateur pose ici les bases de quelque chose qui a toujours fasciné et qui reste un mystère du subconscient. Ainsi, les rêves permettent de faire ce que l’on veut et même de mourir, cela a pour but de nous rendre plus vivant au réveil. Mais si on mourait vraiment dans notre rêve à cause d’un vilain monstre ? De ce fait, le thème devient effrayant, d’autant plus que le besoin de sommeil est capital pour notre santé, mais si on s’endort, on meurt et si on ne s’endort pas, on meurt aussi, alors que faire devant cette inéluctable issue ? Ainsi, le rêve devient un cauchemar récurrent, et l’horreur envahit l’écran tout le temps, dans la lutte contre le sommeil et dans les cauchemars.
La troisième donnée est la plus importante car elle concerne le boogeyman en question. On connaissait Michael Myers et son silence morbide, on connaissait Jason et sa carrure impressionnante, voici le premier tueur surnaturel qui a du bagou et un sens de l’humour assez particulier. Freddy, pédophile de son vivant, voit sa vie bouleversée par la vengeance d’un groupe de parents. Se réincarnant dans les rêves des enfants qui ont grandi, il assouvit lui aussi sa vengeance mais avec un certain style autant dans le verbe que dans le geste. Physique et tenue effrayante, arme originale et efficace, il deviendra d’emblée l’un des plus grands boogeyman du cinéma. Bien évidemment cela ne serait rien sans ce bon vieux Robert Englund, s’en donnant à cœur joie et affichant un sourire bien glauque. Les autres acteurs ne sont pas en reste, et Heather Langenkamp campe une héroïne crédible, torturée et cherchant vainement une solution à son gros problème. Le film est aussi l’occasion de voir Johnny Depp dans son premier rôle au cinéma, et il faut dire que cela fait bizarre de le voir en jeune adolescent presque boutonneux. John Saxon fait aussi partie de la partie et comme à son habitude, il est impeccable dans son rôle de flic bourru et un peu trop aimant.
Enfin, il faut aborder les effets spéciaux, les effets de peur et les effets gores. Les griffes de la nuit réunies à peu près tous les ingrédients fort belle manière. Les effets spéciaux pour l’époque sont relativement bien fichus. Le maquillage de Freddy est crédible et bien dégueulasse, mais d’autres passages restent bien mémorables, comme lorsque ses bras s’allongent ou encore lorsqu’il tue sa première victime en la faisant valdinguer dans tous les coins de la chambre. On peut voir certaines faiblesses sur la scène finale, mais cela rajoute du charme au film, voir même un peu de poésie macabre. Les effets gores quant à eux sont peu nombreux, mais diablement efficaces. Freddy se mutile, un personnage meurt broyé dans un geyser de sang, une autre se fait déchiqueter à mort, bref, on en a pas beaucoup, mais ils restent marquants et intéressants. Bien entendu, certains effets sont effrayants en eux-mêmes, et je pense notamment à la vision de l’héroïne qui voit sa copine se faire tirer dans un sac mortuaire puis se relever ou encore les passages dans l’usine désaffectée, terrain de jeu de Freddy, lieu inquiétant et glauque au possible. Et comment ne pas aborder la scène dans la baignoire qui est devenu une scène culte.
Au final, les griffes de la nuit s’impose comme un film culte dans le domaine de l’horreur et engendre l’un des plus grands méchants du cinéma. Quand on sait qu’il y a 7 suites et un remake, on voit rapidement que tout cela a marqué les esprits. Bref, un film efficace, effrayant même pour l’époque, possédant des passages cultes et des passages bien gores. La fin reste assez poétique et surtout, Craven ne prend pas les spectateurs pour des idiots en balançant des explications bien lourdes. Freddy est un salaud et sa force réside dans notre croyance en lui, personnellement, moi j’y crois, même si le remake est vraiment moisi.
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