Night of Fear

Critiques Spectateurs de Night of Fear

6.3
Night of Fear

Après avoir été pourchassée par un psychopathe, une jeune femme séquestrée va subir les pires supplices...

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Portrait de WarhammerWarhammer
I am Legend - 1057 critiques
publié le 30/09/2013 - 13:07
8
 

Euh........???

Night of fear se range sans peine parmi les films les plus étranges que j'ai pu voir jusqu'ici. Je me garderai bien d'ailleurs d'en faire une description précise, c'en est presque impossible mais si vous voulez en savoir plus le mieux c'est de voir l'excellente chronique de Von Rolling ci-dessous.

Il est vrai que les points communs avec le cultissime "Massacre à la tronçonneuse" sont facilement reconnaissables même si Night of fear se suit plutôt sous la forme d'un slasher/survival au départ, ensuite la trame verse dans le malsain avec des décors bien macabres. Mais Night of Fear n'est pas un film à l'intrigue forcément logique car il y a une bonne dose d'absurde et certaines images totalement surréalistes surtout dans sa finalité qui pose question mais qui a le mérite de rendre l'ensemble assez inventif.

Dépourvu de dialogues(voir presque), une course-poursuite surréaliste au fin fond de l'australie entre une jeune femme et un tueur complètement dingue à moitié trisomique obsédé mais qui adore les animaux(allez savoir pourquoi)etc, etc...

Inutile d'en dire plus, Night of fear est donc une bonne petite surprise si vous êtes fans de curiosité de ce genre. A découvrir.

Portrait de VonRollingVonRolling
America's Most Wanted - 368 critiques
publié le 17/06/2013 - 18:22
10
 

Succulent Chef d ’¼uvre à ne pas RATer

Night of Fear est à ranger du côté des Chefs d’½uvres malsains et oubliés de la période Grindhouse. Considéré comme le premier vrai film d’horreur Australien (et pilote de série TV avortée Fright), ce métrage étrange et interdit ouvre royalement la voie au Texas Chainsaw Massacre de Tobe Hooper.

Le film est court et va directement à l’essentiel. Ainsi, le danger est palpable dès la première minute : un psychopathe mystérieux s’en prend à une jeune femme à cheval. Dans quel but ? Folie meurtrière ? Sexe ? Cannibalisme ? Acte de sorcellerie ? Finalement, c’est peut-être un peu tout ça qui anime le barbu balafré et boitant qui hante les bois. En tout cas, c’est bien flippant et déstabilisant. Le réalisateur utilise des techniques très variées allant des plans larges aux gros plans façon Peter Jackson. Le montage varie également en fonction de l’intensité des scènes. C’est aussi brillant qu’efficace.

Dans la deuxième partie du film, le taré se révèle à travers son physique négligé, sa gestuelle, son lieu de vie mais aussi ses grognements bestiaux. Car il faut savoir que le film ne comporte aucun dialogue. Seuls les cris et les hurlements croisent les musiques stridentes et expérimentales. D’ailleurs, "expérimental" est le mot qui caractérise le mieux cette perle : le pitch est simple mais on se permet toutes les innovations visuelles et sonores pour accentuer l’ambiance pesante et malsaine.

Bien évidemment, comme l’indique son titre, Night of Fear trouvera son apothéose durant la nuit où une charmante blondinette sera piégée dans la vielles baraque glauque du barjot. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec l’½uvre de Hooper en voyant la collection de trophées bizarres et les gros plans de la pauvre victime hurlante. Là où le film fait encore très fort, c’est en révélant une partie du passé du barbu sans user du moindre mot.

Puis, la pression du tueur étant aussi psychologique que physique, la blondinette aura également droit à des délires étranges, proche de la folie, où son poursuivant révèlera même une dimension mystique. Pour finir, on comprendra que pour atteindre l’orgasme, le psychopathe a besoin de bien plus qu’un viol…

Night of Fear est donc un suvival conceptuel génial où tout passe par le visuel et le son. C’est la porte ouverte aux expérimentations artistiques qui nous plongent dans l’histoire comme si nous assistions aux faits. Et les innovations s’avèrent diablement efficaces : l’ambiance est lourde, bestiale et terriblement malsaine. Voilà une belle leçon de cinéma d'horreur !

Ps: le film est dispo sur Youtube (et je mets le lien sur la fiche.) Pour une fois, pas de problème de langue !

Devinez le film par sa tagline :

Hollywood starlets, Hollywood dreams, a thousand ways to die
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