The Bay
Critiques spectateurs
Réalisateur: Barry Levinson Avec Christopher Denham, Michael Beasley, Lauren Cohn, Kether Donohue, John Harrington BlandInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 05/01/2016 - 15:47
Un fourre tout interessant mais un fourre tout quand même
Avec un sujet assez innovant et des critiques élogieuses, je me suis lancé dans cette production. L’approche faux documentaire est un concept intéressant pour le sujet traité ici.
En effet, il est rare de trouver des productions horrifiques qui traitent de la pollution. C’est une idée vraiment intéressante en le tournant en film d’horreur. Malgré tout, j’ai été très dérangé de la construction du film : les différentes scènes s’enchainent vraiment très mal. Elles se succèdent trop vites : on a peine eu le temps de s’adapter à une séquence qu’on passe brusquement à une autre. Hormis le fait qu’on a la sensation de prendre des gifles, ça casse littéralement l’ambiance de certaines scènes : comme à un moment l’intervention de la police dans une maison coupée au début par des scènes dans un autre endroit de quelques secondes de la journaliste entendant des bruits. Dommage parce qu’à certains passages, l’ambiance du film est plutôt bonne (l’intervention de la police dans la maison la nuit, la scène de la journaliste près de la fontaine) mais ces coupures de scènes m’ont vraiment gênés. J’aurais préféré un reportage style Rec et quelques coupures de scènes avec les recherches et explications des scientifiques.
The Bay est donc un film d’horreur intéressant qui profite de son sujet pour le rendre plus réaliste en le présentant sous forme de reportages et documents videos. Sauf que ces derniers s’enchainent trop vites donc je vois plus le film comme un fourre-tout. J’ai conscience des bonnes idées et de certaines qualités évidentes du film mais sa construction me dérange un peu trop pour le regarder une seconde fois au moins.
publié le 15/08/2014 - 14:01
The bay(te)
Moi j'en ai un peu marre de ces faux-documentaires filmés,c'est la mode actuellement dans les films d'horreurs,ça va bien un temps mais j'aimerais bien qu'on revienne à plus de classicisme.
En attendant The bay est tout de même un bon film dans le genre,une histoire qui fait froid dans le dos,au discours volontairement alarmiste concernant notre environnement.
La pollution peut à terme causer notre perte,c'est amené de façon intelligente sans en faire des tonnes dans le gore avec des acteurs assez crédibles.
Le montage est en revanche un peu bordélique car non chronologique mais ça a le mérite de rendre l'ensemble jamais ennuyeux.
The bay est donc un film dramatico-horrifique sans prétention qui mérite qu'on s'y attarde sans être pour autant un chef-d'oeuvre.
publié le 23/12/2013 - 02:52
Mon avis
publié le 10/07/2013 - 01:18
De la biographie de Michael.
Avec pour point de départ la pollution des eaux de la baie de Cheasapeake, baie tristement célèbre et régulièrement mise sous le feu des projecteurs pour ces raisons. Si j'avais déjà lu un truc la dessus il y'a quelques années au détour d'un article sur Obama. N'étant ni américaine, ni militante écologiste je m'y étais pas plus intéressé que ça. Après avoir vu "the Bay" et avant de faire cette critique je trouvais intéressant de faire quelque recherche pour déterminer la part de vérité et d'extrapolation dans le film par rapport à la réalité. Je me propose donc de vous en faire un très court résumé, histoire qu'on soit tous à égalité.
Il s'avère que la baie de Cheasapake est la première zone au monde à avoir été déclarée "zone marine morte" dans les années 70, et ce après avoir été une zone d'abondance et de diversité d'espèces, propice à la pêche. La baie se partage principalement entre la Virginie et le Maryland, (mais également New York et la Pensylvanie), cet découpe prend son importance dans la réglementation en terme de rejet et de contrôle des eaux. Il y a d'un côté le "bon élève", la Virginie qui a tenté de légiférer dans les années 80 pour préserver la baie. Et de l'autre, tout le reste qui n'en a cure.
En 2009 un décret qui vise à obliger tout les Etats concernés à faire un effort est finalement voté. Le prochain bilan est prévu pour 2017, avec une deuxième échéance en 2025 ou les efforts devraient aboutir, et ou les fond marin de la baie devraient commencé a respirer à nouveau. Seulement on trouve également un certain nombre d'étude post 2009 qui feraient état du non respect des nouvelles normes par les industrielles, agricole et autres.
(Sources principales : qualité de l'eau et agriculture OCDE 2012 // bulletin electronique.com ambassade de France aux E-U // Wikipédia.)
Voilà un résumé très condensé de ce que vous pourrez trouver en mieux et en détail dans les sources cité précédemment.
On en conclu que la situation écologique mais également géo politique décrit dans le film sont très proche de la réalité.
Deuxième élément du réelle l'isopode, plus précisément le Bathynome géant, espèce des fonds marin particulièrement carnassière principalement charognarde mais qui ne crache pas sur un peu de chair fraiche de temps à autre. La voracité de l'espèce est destructrice mais c'est aussi sa principale faiblesse puisqu'elle ne peut plus se déplacer si elle mange trop, peu de chance donc de le voir vous sauter au visage c'est également un crustacé et donc un des premiers a souffrir de l'hypoxie, peu de chance également que l'espèce parvienne a survivre et proliférer dans la baie présentée précédemment.
C'est ici que le fictionnel entre en jeu. Prétextant une fuite dans une usine nucléaire Levinson donne les moyens à l'espèce de devenir le monstre qu'il nous présente. Le postulat de base devient donc tout à fait plausible. Et alors que ces bêtes dévorent leurs victime de l'intérieur il devient clair qu'elles sont une représentation métaphorique du poison qu'ingère au quotidien les habitants de la baie.
Employant le décrié procédé found foutage, the bay tiens plus du docu fiction que de la ballade en fôret qui tourne mal, Levinston va même plus loin en utilisant le procédé comme point d'appuie de son scénario nous permettant ainsi de suivre l'action sous différent point de vu, multipliant les personnages et donc les histoires personnelles à l'instant T. Balaguero avait déjà montré qu'il était possible de faire quelque chose de l'ordre du cinéma classique en utilisant cette technique, Levinson enfonce ici le clou. plus qu'un simple cache misère dans les mains d'un cinéaste de talent, c'est également un outil qui peu servir au récit.
L'aspect docu-fiction sert bien le côté film catastrophe et horrifique de the Bay renforce également l'engagement presque (trop) militant du film.
Pour agrémenter le tout Levinson saupoudre son film de petites scènes bien crades comme on les aimes, et de SFX convaincants, et de scène horrifique parfaitement mâitrisées.
L'ensemble n'est clairement pas sans défaut, ça manque trop souvent de finesse dans le propos et on a du coup parfois l'impression d'assister à un meeting de Greenpeace. Mais the Bay à aussi de belles qualités, celles d'être un film intelligent, divertissant et qui fait peur.
C'est bien dommage qu'en terme de visibilité il se voit noyé sous les très grosses sorties de films fantastique du moment... Si je n'avais pas vu l'affiche au cinéma, je serai passé à côté tant la communication autour à été faible.
Bref je conseille.
publié le 03/06/2013 - 19:05
Et au milieu coule une rivière
publié le 29/05/2013 - 19:36
Mon avis
publié le 29/11/2012 - 21:50
Intelligent