Coraline
Critiques spectateurs
Réalisateur: Henry Selick Avec Dakota Fanning, Teri Hatcher, Jennifer Saunders, Keith David, John HodgmanInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 18/11/2013 - 17:17
Mon avis
publié le 15/11/2013 - 13:04
Selick s'émancipe.
publié le 20/05/2013 - 19:10
Evil Twin en film
publié le 11/04/2013 - 02:55
C'est vraiment pour les enfants?
publié le 25/02/2012 - 20:25
Tt va pr le mieux ds le pire des mondes
L'histoire s'enchaine rapidement où l'on prend vite conscience de « l'autre monde ». On se rend compte qu'un monde trop parfait et merveilleux comme celui-ci est limite inquiétant. Bon c'est vrai que de voir des personnages avec des boutons à la place des yeux et un monde où la nuit est éternelle : il n'y a rien de rassurant. Il est intéressant de voir aussi que « l'autre monde » se caractérise comme un rêve (Coraline pénètre dans ce monde en pleine nuit et se réveille dans le vrai monde). Mais un rêve qui a des lueurs de cauchemars. Est-ce un message aux enfants de ne pas se laisser submerger par ses désirs premiers ? Je ne sais pas mais « l'autre mère » attire Coraline comme une araignée qui essaie de piéger ses proies à travers ses filets. Voilà donc une production pour enfants assez lugubre avec des couleurs sombres, qui sait donner une atmosphère inquiétante (voire presque angoissante).
Les personnages sont très travaillés eux aussi : ils sont « froids » et très étranges, tout comme à l'image du film. Coraline est la seule à être à peu près normale avec son petit caractère.
La musique est très envoutante : un style ressemblant à une mélodie dans une boîte à musique.
Je trouve juste un peu dommage que ce dessin animé enchaine le jeu (entre Coraline et son « autre mère » dans la deuxième moitié du film) avec un peu trop de facilité et de rapidité.
Coraline est donc un dessin animé passionnant qui arrive, grâce à son image et ses images, nous donner une atmosphère particulièrement inquiétante.
publié le 10/06/2011 - 06:32
Un film nécessaire, merci Selick!
publié le 29/10/2010 - 14:17
Chef-d'oeuvre
Après l'image qui restitue bien l'atmosphère souhaitée par le réalisateur (voire le scénariste), l'intrigue comme je viens de le dire est elle aussi bien noire à tel point que des enfants n'auraient rien à faire là, surtout les 30 dernières minutes. L'idée de départ est bonne, passer par une petite porte style celle d'Alice aux pays des merveilles et se retrouver au même endroit, ou presque. Puis tout s'emballe merveilleusement cad en fait cauchemardesquement, à savoir réclamer (assez fermement) qu'elle se fasse coudre les boutons sur les yeux. Symboliquement c'est fort et très bien vu, avec 2 boutons sur les yeux on sent que l'on est prisonnier. Puis découvrir avec joie que l'on est prisonnier de ce pseudo univers et que c'est la nouvelle mère qui manoeuvre tout, que son monde n'est que poussière et qu'il s'agit en fait d'une sorcière, sorcière qui garde prisonnier des êtres, ici 3 enfants, dans un recoin sombre et sordide. Le film nous place alors dans la situation d'un combat d'une petite fille contre une cruelle sorcière dans un univers impossible, le pied. De plus le coup de la toile d'araignée vers la fin où cette vilaine femme, qui d'ailleurs a repris sa forme et son uniforme de sorcière genre menthe religieuse, se retrouve pris dans sa toile comme une araignée c'est géniale et devrait être interdit aux moins de 16 ans (et j'ai un BEP de psychologie).
Une belle histoire haletante et bien noire. Réellement un chef-d'oeuvre!
publié le 02/06/2010 - 16:35
Des boutons dans les yeux
publié le 31/12/2009 - 11:12
Beau, original et fascinant
publié le 08/12/2009 - 23:37
Bonjour, je m'appelle Caroline !
Expliquons-nous car j'entends déjà les rouspéteurs du fond s'activer ... le petit problème (et il est minime !) vient du scénario qui manque de nous donner l'axe de lecture ... au final, on suit plusieurs histoires séparées fortement intéressantes mais pas toujours reliées correctement ... l'histoire de la sorcière est récurente chez Gaiman et on sent bien que le réalisateur a tâché avec la dernière force de la rendre encore plus crédible en l'insectisant nerveusement ... malheureusement, la question vague du pourquoi cette excitation autour de la petite fille (et des prédécesseurs) restera en suspens, ce que je trouve personnellement ennuyeux.
En-dehors de ce petit bémol qui est plus impliquable à Gaiman qu'à Selick, le film offre un panorama dantesque et gigantesque d'un monde loufoque, dangereux, pénétrant et féroce ... les voisins sont aussi dingues et affreux dans le monde réel que dans le monde de la sorcière ... les impressions sont puissantes et teintées d'une réelle horreur glacée et insidieuse. La puissance des sentiments renforce d'ailleurs un film au scénario parfois bancal ...
Si la réalisaion est soignée, ce n'est rien en comparaison de l'imagerie qui est la plus fine expression du néo-gothisme cinématique ... cela frise la perfection avec des réussites d'ailleurs puissantes même au niveau des expressions du visage ... comme pour son prédécesseur, on s'harmonise réellement d'un faste noir et obscur alléchant et novateur !
La musique bien que présente de manière parcimonieuse n'admet aucune fausse note et se permet queleques morceaux de bravoure bienvenus !
On se félicitera enfin de l'excellente tenue des effets du stop-motion qui envoient avec une facilité rare au bac toutes les tentatives désastreuses des firmes Disney et Pixar dans la réalisation de leurs navets organiques et non-orgasmiques ... ou la différence entre le tâcheron asseptisé et satndardisé et le véritable esthète qui signe des oeuvres fines et léchées ...
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