Django Unchained
Critiques spectateurs
Réalisateur: Quentin Tarantino Avec Jamie Foxx, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson, Don Johnson, Franco Nero, Christoph WaltzInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 03/11/2019 - 15:08
Django, ce héro "négro" !
Nous sommes en 1858, peu avant la guerre de sécession, en plein Texas. Django et ses camarades esclaves sont enchaînés et escortés sous "bonne garde". Le convoi croise alors a route d'un docteur allemand à la recherche des frères Brittle que Django connait bien...
Rien que par son intro, Tarantino n'y va (encore) pas par quatre chemins pour débuter sa version du western spaghetti. Le sujet est (et sera) dur mais le tout est mis en scène de façon jubilatoire, le second degré s’imbriquant en permanence dans le premier degré.
Entre satire et gravité, Tarantino, par son culot, nous offre une narration aux petits oignons. Et la pression monte, monte... on sent bien que tout va péter durant la longue partie chez Candy. Et la BO (sauf le rap, je jette...). Et la réalisation. Et le casting. Et encore et toujours dans le mile pour Quentin !
Une nouvelle petite bombe !
A voir absolument !!!
publié le 07/12/2015 - 05:11
Django
Bon petit western de Tarantino que j'ai regardé avec le sourire ! avec son style bien à lui, son lot de personnages bien barrés aux dialogues acerbes et ces situations farfelus qui finissent toujours dans un bain de sang, le scénario est couillu est bien ficelé, c'est un vrai plaisir de suivre les aventures vengeresses de nos deux acolytes au fin fond de l'Amérique profonde.. C'est pas un chef d'oeuvre faute à quelques longueurs mais c'est du lourd, un excellent divertissement ! Belles performances de Jamie Foxx, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson et surtout de Christoph Waltz, acteur que j'apprécie beaucoup.
publié le 28/05/2013 - 12:58
De Sergio à Quentin.
publié le 24/05/2013 - 13:48
Idées noires
Certes, Django Unchained n'atteint pas l'excellence d'un Sergio Leone avec "Eul'Clint", mais il combine astucieusement l'hommage et le style si particulier de son auteur. Le scénario est bon, même s'il peut sembler long pour le pitch. La réalisation est excellente: les plans sont inspirés et les décors sont magnifiques. Les acteurs son absolument géniaux, Christoph Waltz en tête. Quant à la musique, c'est aussi enivrant que surprenant.
En jouant dans un registre volontairement décalé, Tarantino ajoute à son histoire une touche d'humour du plus bel effet et une violence, suggérée ou non, qui choquera les non-initiés. La fusillade entre Django et les hommes de main de Calvin Candie est par exemple démesurée: jouissive pour les uns, dégueulasse pour les autres.
Je pourrais encore écrire quelques lignes d'éloges sur ce Western moderne comme j'aimerais en voir plus, mais comme d'autres l'ont déjà fait ci-dessous, je mettrai en avant ce pourquoi je n'ai pas mis la note maximum au métrage.
Pour commencer, je me suis plus attaché au Dr. King Schultz qu'à Django. Même si Jamie Foxx joue parfaitement son rôle, je n'ai pas éprouvé autant d'empathie pour lui que pour le vieux barbu. Voilà pourquoi j'ai trouvé leur "séparation" beaucoup trop brutale. J'aurais aimé ressentir une déchirure plus marquée chez Django.
Sinon, j'ai été surpris par le changement de rythme une fois l’hiver passé. Le film commence sur un ton humoristique très entraînant et plein de rebondissement. J'ai adoré ! Mais dès que les 2 chasseurs de prime partent à la recherche de Broomhilda, ça devient plus long, plus sérieux et même... plus prévisible. Enfin, le choix de Tarantino de faire une fin en 2 temps casse encore le rythme et l'intensité selon moi. J'aurais préféré un règlement de compte final grandiose façon Inglourious Basterds.
Mais bon. Comparé au plaisir que j'ai eu à suivre les aventures de ce black Django, ces petits regrets ne sont finalement pas grand chose. Tarantino a fait un très bon western à sa sauce ! Espérons que nous aurons le plaisir de voir prochainement de fines gâchettes de ce niveau sur nos écrans !
publié le 31/03/2013 - 15:54
Mitigé
Le film possède de nombreuses qualités mais se dégrade dans son dernier tiers. Tarantino se regarde filmer et accumule les redondances et les plans inutiles. Le film en perd en force et en unité.
Les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble mais sont mal dirigés et tombent parfois dans le sur-jeu. En fait, leur prestation est à l'image du film en général; tantôt brillant, tantôt à côté de la plaque. Les personnages, toujours à l'instar du film dans sa globalité, s'avèrent travaillés mais étrangement pas assez aboutis... Il manque à tout cela de la fraîcheur, de l'authenticité...
L'ensemble laisse au final un sentiment de gâchis: mieux dirigé, mieux monté, moins complaisant, plus resserré, il aurait pu être beaucoup plus fort...Et puis Tarantino n'invente plus, ne cherche plus de nouvelles façons de raconter des histoires, il semble être passé en mode automatique, tourner talentueusement en rond.
Le film est loin d'être un naufrage pour autant: j'insiste sur les côtés négatifs mais je pourrais aussi parler des moments forts, de la bande-son, de certaines subtilités mais, comme j'attendais beaucoup de ce film, je suis déçu qu'il ne soit que bon, et surtout qu'une partie de ce qu'il aurait pu, de ce qu'il aurait dû être, si Tarantino travaillait avec des personnes capables de le remettre en question.
publié le 03/02/2013 - 00:51
Django, the "D" is silent.
publié le 29/01/2013 - 07:14
Mon avis
publié le 25/01/2013 - 15:34
Mon avis
Django Unchained se penche sur le parcours sanglant (qui l'eut cru de la part de Tarantino) d'un esclave, Django (Jamie Foxx), affranchi par un chasseur de prime, le Dr Shwartz (Christoph Waltz). Rapidement les deux hommes se lient d'une amitié forte alors que Django se révèle être un brillant tireur et un très bon chasseur de prime. Au nom de cette amitié, Shwartz accepte d'aider l'ancien esclave à affranchir son épouse (Kerry Washington) au main de Candy (Leonardo DiCaprio), un riche planteur du Mississipi retranché dans sa plantation gargantuesque surnommée Candyland.
C'est donc pendant 2h50 que l'on découvre cette fantastique épopée sur fond de traite des nègres. Dans ce long métrage, Tarantino rend un vibrant hommage aux westerns spaghettis. Le point d'orgue de cet hommage est sans conteste le nom Django, patronyme du héros de Sergio Corbucci incarné par Marco Nero. Le cinéaste le soulignera d'ailleurs dans les quelques lignes qu'échangent Foxx (nouveau Django) et Nero (premier des Django) accoudés à un comptoir, l'un expliquant comment son nom se prononce et l'autre soulignant qu'il le savait déjà. On notera aussi la reprise de la magnifique chanson du film de 1966 (cf ci-dessous). C'est d'ailleurs là que je pourrais chipoter un peu en critiquant la BO, bien qu'il y ait de très bons titres, j'avoue que le rap m'a un tant soit peu consterné dans ce type d'histoire qui se veut un héritier du passé glorieux du 7ème Art. Néanmoins, le film serait bien limité s'il se contentait d'être un simple hommage, aussi ce serait méconnaître Tarantino que de se borner à ce simple constat.
En effet, comme je le soulignais l'histoire est très bonne. On pourrait peut être reprocher une narration un peu décousue, comme sur Death Proof (2007), mais arrivé à la fin, on se rend compte que l'ensemble forme en réalité, un tout parfait et incessible. Aussi, la construction du personnage de Django et sa relation avec Shültz font vraiment la force de ce long métrage. Long métrage appuyé par des dialogues comme seul Tarantino sait en écrire, mais pas le Tarantino de Inglorious Basterds (2009), non je parle du Tarantino de Pulp Fiction (1994) ! Il y a de véritables répliques d'anthologie dans ce film et Spike Lee pourra bougonner comme il veut dans son coin, '' nega '' n'est en aucun cas utilisé à outrance. Au contraire, il me semble normal qu'un film qui traite des esclaves dans le Sud profond des années 1850 emploie ce terme et présente tant de cruauté envers les noirs. Ce n'est en aucun cas un manque de respect envers les ancêtres de cette communauté et encore moins une marque de racisme.
Pour achever ce petit tour d'horizon, il faut évidemment se pencher sur les performances des acteurs. Christoph Waltz s'impose incontestablement. Après avoir joué un officier SS dans Inglorious Basterds, le voici de retour dans celui du partenaire de Django, et il se révèle encore meilleur que dans le précédent film. Son jeu s'allie à merveille à la patte Tarantino et le duo Django / Shültz est sans aucun doute renforcé par l'alchimie entre Waltz et Foxx. Citons de même, DiCaprio qui ne finit plus de nous montrer ses talents d'acteur depuis quelques années, après avoir excellé dans Shutter Island (2010) et J. Edgar (2012), il était tout normal de le voir jouer du Tarantino dans un rôle sur mesure. Achevons, par le rôle de Stephen incarné par Samuel Jackson, acteur incontournable pour le cinéaste qui lui créé ici un sacré personnage haut en couleur aux répliques percutantes et mémorables.
Au final, Django Unchained est un des meilleurs films de Tarantino qui excelle en tout point à raconter son western spaghetti en l'honneur de deux de ses cinéastes favoris, Sergio Leone et Sergio Corbucci, pères de ce sous-genre. Le cinéaste, épaulé par un casting première classe, rend une copie soignée qui souffre seulement par quelques détails mineurs mais qui brille par son histoire, ses personnages et sa mise en scène. Tarantino est de retour et ça fait du bien !
publié le 23/01/2013 - 20:22
Django... J'insiste sur le "D"
J'avais moyennement apprécié Inglorious Bastards, et cette nouvelle monture m'apparait être une transposition de la Seconde Guerre Mondiale à l'époque du Far West, du film de guerre au western, des vilains nazis aux cruels esclavagistes. Même fil conducteur, la vengeance, même suspense, même violence complaisante et outrancière, même manichéisme, mêmes dialogues qui traînent en longueur - façon théâtrale - et surtout toujours ce même manque d'empathie que semblent dégager tous les personnages évoluant dans les films de Tarantino. Certains en raffolent, moi pas vraiment...
Mais bon, je suis un fervent adepte des westerns, et le casting ne peut qu'attirer tout amateur de cinéma qui se respecte. En prime, la présence de Leonardo DiCaprio dans le rôle du méchant et cruel propriétaire sudiste esclavagiste : mon acteur préféré ! J'ai également adoré la prestation d'un Samuel L. Jackson méconnaissable en esclave de maison - sorte d'Uncle Ben's version salope du coin... La scène que j'ai préféré reste celle avec Don Johnson et ses cavaliers cagoulés : un grand moment !
Sur la forme, Django Unchained est une incontestable réussite. De magnifiques paysages, des décors très réalistes, de sacrées "gueules" à l'écran - content au passage de retrouver un acteur comme Walton Goggins (The Shield), même dans un rôle secondaire - des dialogues pertinents quoique parfois redondants... Mais je n'adhère pas vraiment à la philosophie "tarantinesque", avec cette vision si manichéenne et complaisante des choses, à la manière d'une sorte de propagande simpliste et dépourvue de la moindre subtilité ou quelconque profondeur.
J'ai passé un bon moment de cinéma devant ce western moderne et dynamique, mais sans ressentir ce besoin - fréquent chez moi - de revoir ce film un jour.