Nico

Nico Toscani, ancien agent de la CIA, démissionne et se reconverti dans la police de Chicago. Les années passent, ils traquent des dealers et finit par tomber sur une affaire impliquant la CIA. De vieilles connaissances surgissent du passé. Nico est bien décidé à faire respecter la loi dans sa ville et personne n’y échappe. Nico est le film qui a révélé Steven Seagal. L’âge d’or du cinéma d’action était alors en pleine effervescence. Les productions ne possédaient rien de véritablement original dans le fond, mais il faut reconnaître qu’ils savaient tenir en haleine le spectateur par le biais de séquences effrénées ou s’entremêlaient course-poursuite, bastons et fusillades en règle. Beaucoup de souvenirs ressurgissent lorsque l’on met la petite galette dans le lecteur (à l’époque s’était les immortelles VHS). On découvre alors le fringant Steven Seagal dans son premier rôle. Dès le départ, il apporte un style qui fera sa renommée jusqu’au milieu des années 1990. Les arts martiaux conjuguaient à une bonne vieille enquête policière se révèle toujours aussi efficace et ce, 22 ans après sa sortie. Bien que l’on puisse trouver certains poncifs vieillots ou même une caractérisation sommaire des personnages – mis à part Nico, les autres personnages semblent effacés par sa présence – le film d’Andrew Davis se révèle un excellent choix dans la filmographie plus qu’inégale de l’ami Steven. De l’action à ne plus savoir qu’en faire, un faux-suspense très distrayant, une brochette de bon vieux méchants à l’ancienne comme on savait si bien les faire à l’époque. En conclusion, Nico est un pur produit de série B comme on les aime. Il recèle tout ce que l’on peut espérer d’un bon film d’action et contente le spectateur comme il se doit. Le divertissement est au rendez-vous, alors pourquoi s’en priver ?

C'est un film qui ravira les amateurs de l'acteur. Pour le reste ce n'est pas très évolué, c'est parfois dangereux : la scène ou Seagal abat de sang froid un truant qui l'a seulement insulté, alors que lui même est flic esty plus que limite !, je ne comprend pas que le film n'est pas eut un niveau de censure plus élevé rien qu'a cause de cette séquence. Bref c'est bourrin, c'est pas fin.