Cleaner

Ça vaut le coup d'oeil dans le sens ou on nous présente le quotidien d'un homme ancien policier devenu nettoyeur de scène de crimes. En soit c'est assez fascinant de se dire que ce gars nettoie les cènes d'homicides, tout en faisant abstraction de la mort violente. Alors je me suis demandé sur quelles bases légales , ils interviennent la-bas au states, mais chez nous comment est nettoyé une scène de crime ?. Et c'est là qu'on rentre dans une sorte de machination qui met en lumière un système de corruption généralisé à la police, on est pas a Marseille là pourtant ?. Et on se rend compte que notre homme derrière son respect de la déontologie de son ancien métier à participer lui aussi à ce que l'on pourrait appeler l’absence totale de déontologie. Là son espèce d"ami" de la police rentre en jeux. Certes le scénario est assez quelconque, pas de rebondissent extraordinaire. Mais on se pose la question, que ferions nous ou pas pour les autres ?

Un ancien policier à la retraite interprété par Samuel L. Jackson s'est reconverti en dirigeant d'une entreprise spécialisée dans le nettoyage des scènes de meurtre est victime d'une manipulation le conduisant à effacer, sans le savoir, les traces d'un crime commis par des flics corrompus.

Voilà le pitch d'un film qui restera au final un superbe raté, on est face à un enchevêtrement de scènes stéréotypées soumises à l'indigence d'un scénario sans surprise.

Le film a pour avantage de réunir une pléiade de bons acteurs à la hauteur d'un Ed Harris qui se révélera terne et poussif dans ce polar. On s’ennuie ferme, on esquisse quelques regards curieux de temps en temps mais finalement on se rend très vite compte que malgré une capacité de réalisation le résultat est bien maigre. On baille souvent et le final s’avèrera aussi grossier que l'intrigue du film.

Conclusion : 1H20 de Ménage !

Bonus Time : l'efficacité titanesque des produits de M Propre, à la frontière de la science-fiction.