The Dead Outside
Critiques spectateurs
Réalisateur: Kerry Anne Mullaney Avec Sandra Louise Douglas, Alton Milne, Sharon Osdin, Vivienne Harvey, John Erskine, Phylis DouglasInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 19/01/2013 - 20:16
Mon avis
publié le 31/10/2012 - 15:08
Mouarff bof
publié le 06/01/2012 - 10:40
Crazy inside
La Grande-Bretagne est encore infectée! Damned! Cette fois, l'action se déroule en Ecosse, dans une ferme isolée où réside une étrange jeune fille, April. Daniel, en survie, s'incruste dans son monde et peu à peu découvre les secrets de cette survivante.
Avec un budget minime et une caméra numérique, Kerry Anne Mullaney nous livre un film de zombies reprenant les codes du genre (cahier des charges respecté au niveau des infectés), tout en peignant le portrait de deux personnages étranges. Hantés par leur passé, des flash-back à la pelle, on en apprend un peu plus sur eux au rythme des attaques de zombies. April est à la limite de la folie, agressive et très secrète, et la jeune actrice qui campe se rôle s'en sort parfaitement bien. Attention toutefois à ne pas vous laisser tenter par la VF, elle est complètement ratée pour le personnage d'April ce qui gâche vraiment le film.
Finalement, les attaques de zombies sont peu fréquentes et peu spectaculaires, c'est le mystère de l'origine de l'infection qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout du générique de fin (mais alors vraiment le bout du bout!!), la réalisatrice lâchant des bribes d'informations noyées dans des souvenirs violents et opaques...
L'image est filtrée de gris-bleu, l'atmosphère est triste et mélancolique. La caméra est constamment penchée d'une vingtaine de degrés, ce qui donne un aspect encore plus délabré à l'image. Les maquillages des infectés sont très simples et très efficaces. Et pour une fois qu'on a des zombies qui semblent avoir encore une part d'humanité en eux, ce serait trop bête de passer à côté de ce film...
publié le 25/07/2011 - 23:46
Mon avis
publié le 04/02/2011 - 17:20
Mon avis
publié le 29/12/2010 - 10:20
Les morts sont fous
Rapidement, on se rend compte que le premier long-métrage de Kerry Mullaney ne ploiera pas sous un florilège d’action. On ne ressent pas forcément l’oppression des infectés alentours et pour cause, ils se font plutôt rares dans la région. L’histoire se déroulera alors sur un rythme posé, pour ne pas dire lent. Si l’on peut trouver ce choix gênant pour la suite des évènements (manque de tension…), les deux personnages principaux possèdent suffisamment de personnalités pour que l’on s’intéresse à eux. Ainsi, le récit prend une tournure plutôt intimiste. On parvient facilement à s’attacher au personnage qui ne sont ni naïfs, ni insouciants. En d’autres termes, ils sont conscients de leur situation désespérée, mais continue à vivre comme ils le peuvent.
Tour à tour ponctué par quelques interventions extérieures pour que l’histoire ne s’englue pas dans l’ennui et de temporisations sur le passé de Daniel et April, The dead outside parvient à créer une atmosphère délétère où le monde n’est plus. S’il ne révolutionne pas le genre, il se révèle sans aucun doute un film attachant et inventif au niveau de la technique pour dissimuler d’éventuels carences de budgets. Certains pesteront contre sa lenteur mais, dans le cas présent, elle n’est pas synonyme de manque d’idées ou de contemplation prétentieuse. Ici, la lenteur permet de se poser et de faire l’état des lieux de notre existence et du monde qui nous entoure. Ce petit aspect psychologique apporte de l’épaisseur autant aux personnages qu’à l’histoire.
Bref, The dead outside est une première réalisation réussit. Entre un traitement intimiste et des personnages crédibles, l’histoire tisse des liens que l’on se surprend à déceler au fur et à mesure qu’elle progresse. La toile de fond sur la contamination conserve néanmoins la majorité de ses mystères ; se révélant davantage comme un moyen de rapprochement entre deux êtres plutôt comme le véritable tenant du scénario. Il en résulte un métrage parfois déconcertant, mais surtout prenant dans lequel on parvient sans mal à s’impliquer. Pas forcément original, mais d’une indéniable curiosité.