Howard... Une Nouvelle Race de Héros

J'ai une grand affection pour ce film. Je l'ai regardé quand j'étais gosse et j'ai été frappé par le côté Rock n Punk 80's. C'est vrai, c'est Kitch, il n'y a rien de transcendant mais pourtant je trouve ce film très touchant. Quoi qu'on en dise, le scénario n'est pas si mal. Le personnage du canard (qui provient d'un Comics si je n'me trompe) est sympathique. Il fume, il boit, finalement c'est un type comme les autre, sauf que c'est un canard... Le rythme y est, et la B.O, perso, je suis fan! Le look de Léa Thompson est à mourir de rire, mais j'aime. Howard le Canard c'est une retour dans les années 80's avec des punks aux cheveux roses et boucles d'oreilles! Qu'on aime ou qu'on aime pas ce film a de la personnalité.

Je ne savais pas que le mégalo Georges Lucas était à l’origine de ce gigantesque nanar … Un bon point pour lui tiens ! Eh oui, j’éprouve une certaine affection pour le nanardisme en général, et ce film, très ancré dans les années 80, atteint des sommets dans le genre …

Le scénariste s’est en effet envoyé une longue, très longue rasade de gnôle avant d’aligner avec difficultés quelques lignes sur son bloc-notes … Le résultat est terriblement con, mais également très plaisant, surprenant et dépaysant ! Howard tient un look d’enfer, sa dégaine et sa façon de s’exprimer étant vraiment fun ! Il faut le voir, ce gros canard, en train de foutre une dérouillée à toute une bande de zonards écervelés, reluquer avec émerveillement le popotin des femelles humaines, se balader dans les rues de Cleveland en costume, un cigare au bec … Ce canard intelligent et valeureux se révèle immédiatement attachant, et sa seule présence justifie que l’on s’intéresse à ce film ! Car le reste ne présente évidemment guère d’intérêt : le rythme est lent et le film dure une bonne demie-heure de trop ! L’histoire ne présente guère de rebondissements intéressants, et la plupart des personnages sont caricaturaux (le personnage de Tim Robbins notamment …)

Bref, succombez au charme d’Howard, ou ne vous attardez pas ! Ce film est con, parfois drôle (certains dialogues valent le détour) mais le reste ne vaut pas grand-chose … N’empêche, sa connerie assumée joue en sa faveur, et cela fait du bien de regarder un tel film décomplexé ! HOWARD RULES !!!

Whouaaaaaaaaaahou, ça décoiffe! Mon nanardomètre n'a pas supporté le choc... il est tout cassé!!! Au bout de 3 mn, montre en main, on sent déjà que ça va etre du costaud, du lourd! Puis, passée la 10ème mn, on sait déjà que l'on tient une perle rare... exceptionnelle! Au delà, vous ne pensez plus, vous avez perdu toute capacité cognitive, tout sens de raisonnement cohérent!!! Pu-taaaiiiiiiiiiiiiinn, la monstrueuse et magnifique purge de 30 millions de $ de l'époque... Ça c'est du cinéma qui impressionne! Bravo Georges Lucas! Et dire qu'il comptait la dessus pour renflouer ses caisses! Mais il avait fumé tout le papier peint de sa villa ou quoi?!?

Déjà, rien qu'à la lecture du scénario, il aurait du sentir la catastrophe venir... et pas uniquement l'arrivée des monstres noirs d'une autre dimension... mais plutôt le désastre artistique et financier qui allait forcément suivre!!! Le script est incroyablement débile, les dialogues ineptes, et les acteurs cabotinent comme des fous privés de médocs, comme si c'était un concours de grimaces. Mention spéciale à Tim Robbins, remarquable acteur devant l'éternel, ici remarquablement lamentable de gesticulations et grimaces outrancières. Il a de la chance d'avoir pu faire carrière après ça...

Mais ce film est un délice pour tous les amateurs pervers et déglingués de nanars intergalactiques que nous sommes! Car, ÇA C'EST DU NANAR!!! Du bon gros nanar qui tâche, d'autant plus jubilatoire qu'il a coûté très cher! Maintenant, c'est tellement con, que cela en devient génial! J'a-doooore la scène où Howard est au lit avec Beverley, et commence à se faire peloter par elle... Dommage qu'ils soient interrompus, j'aurais bien voulu la voir se faire troncher par un canard celle-là... Quoique le pauv' vieux, ça doit pas être pratique pour donner du plaisir à une femme d'avoir un long bec! Heureusement qu'ils ne sont pas allés plus loin, sinon elle aurait marché "en canard" jusqu'à la fin de ses jours!!! Mouaaaahahahaha!

En dehors de cette scène "torride", le reste est tout aussi génialement con! La fin est plutôt bien rythmée, et le monstre final est joli... Il a une bonne tête de vainqueur! C'est lui qui joue le mieux, en fait! Quand à Howard, même s'il est très mignon, avouons qu'il est raté tant il est inexpressif! J'ai l'ai plus vivant quand je sors du lit... C'est étonnant que quelqu'un d'aguerri comme Georges Lucas, n'ai pas senti le désastre, tellement les fautes de goûts tombent comme des gouttes de pluie en plein hiver... Pour ma part, c'est du bon gros nanar bien pourri! Cette glorieuse bouzasse mérite 7/10!!!

La première fois que j’ai vu ce film sur une certaine chaîne cryptée, je ne devais pas avoir plus de 7 ans…. A l’époque je n’avais pas trop de culture cinématographique, mais le scénario quelque peu décalé, les SFX de l’époque, la démarche du « coin-coin », et certains passages humoristiques, m’avaient fait adorer ce film, produit par mister George Lucas himself. Puis quelque temps après j’ai appris que M. LUCAS dédaignait ce film, voulait l’oublier, et interdisait toute distribution des droits aussi bien de rediffusion que de distribution. J’avoue que je ne comprends pas trop pourquoi, car pour moi il y a pire comme film, même si on est très loin des Star Wars…. Donc j’ai décidai de le revoir….Première impression, il a vraiment pris un sacré coup de vieux. Les effets spéciaux sont loin d’être mauvais mais sont assez kitchs, le scénario est quelque peu rocambolesque, et Howard est devenu un personnage quelque peu risible et ringard. On est ici en présence d’un vrai nanar loin d’être mauvais, dans lequel la première demi-heure connaît certaines longueurs, mais au fond si on fait un peu abstraction des quelques défauts, le tout reste néanmoins très divertissant. A voir avec des yeux d’enfant averti, même si au départ ce film n’était pas forcément conçu pour cette génération.

On se demande ce qu a fumé Georges Lucas pour produire un nanar de la trempe de Howard The Duck. Car en effet dès les premières scènes ou on voit Howard chez lui regarder la télé et lire Playduck (Playboy chez les canards), on se dit qu on a affaire à du gros calibre. Et la suite ne démérite pas, scénario complètement abracadabrant, effets spéciaux foireux (il faut voir Jeffrey Jones lancer des éclairs avec ses yeux!), blagues faciles et acteurs cabotinant à outrance (nottament Tim Robbins surement dans l un de ses roles les plus grotesques). Il faut ajouter que l ambiance typiquement eighties du film ne relève pas le niveau. La plaisanterie est sympa pendant la première heure (on a le droit à des scènes genre Howard sur le point de "conclure" avec sa copine) mais devient fatiguante la deuxième si bien que j ai décroché à la fin. Mais bon il reste qu Howard The Duck est un nanar sympa meme si un peu longuet.