Predator
Critiques spectateurs
Réalisateur: John McTiernan Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrillo, Bill Duke, Jesse Ventura, Sonny Landham, Richard Chaves, Shane Black, Kevin Peter HallInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 10/02/2014 - 23:47
Predator
publié le 01/08/2013 - 19:37
La gueule porte bonheur.
Une équipe de soldats d'élite, une jungle, une bande de guérilleros et un extraterrestre revanchard. Que demander de plus? Clairement orienté action, le film débute avec une histoire allant clairement dans le genre film de guerre avant de prendre un virage et de partir dans le survival SF. Les textes en jette, les protagonistes ont vraiment chacun une personnalité propre et sont tous utilisés à bon escient, on retrouve aussi un Schwarzie en pleine possession de ses biceps. Que du bonheur.
Et le fameux prédator, mortel, furtif, patient. On voit bien là non pas un extraterrestre méchant, maléfique, aimant faire le mal, non non, mais bien un chasseur traquant ses proies et les chopant violemment une par une. Si le casque à de la gueule, la tronche du prédator vaut aussi le coup avec un pur style insectoïde rasta (perso elle me fait penser à un méga cafard). Les effets sont toujours propres, étant même au-dessus de quasi tous ceux des nanars/navets actuels, l'action ne manque pas et ne s'arrête pas, on ne s'ennuie pas une seconde.
Quel pied de regarder un bon classique des années 80 quand même.
publié le 31/07/2013 - 01:59
Quand Rambo rencontre Alien
publié le 05/09/2012 - 20:54
De la gueule de porte-bonheur
Si le rapprochement et la comparaison avec Alien semble inévitable à cause de deux films aux qualités assez douteuses, le film de McTiernan s’affranchi du film de Scott par un traitement différent et surtout un genre différent. Si Scott misait sur la peur et l’horreur, McTiernan va plutôt jouer sur le côté action et survie. De plus, le lieu est différent, puisque l’action ne se déroule pas dans un vaisseau spatial lugubre, mais dans une jungle tropicale moite et sauvage. D’ailleurs, l’histoire qui va donner le point de départ à la traque du monstre est une histoire de pur film d’action avec des terroristes et des gentils de l’armée qui vont mettre une raclée aux voyous. Seulement, une fois la besogne effectuée et la prise de conscience du chef de s’être fait prendre pour un con par son supérieur, une bête invisible et rapide va les zigouiller les uns après les autres. A partir de là, le film change complètement de registre et vient sur le chemin du survival et du fantastique. Et c’est là que le film devient très intéressant sans pour autant être dénué d’intelligence. Il faut dire que le film remet l’homme, roi de la chaîne alimentaire, dans un état de bête traquée et il en devient une proie comme un quelconque animal. Si le traitement n’est pas finaud, il met tout de même en avant la faiblesse de l’homme (et ici, ce sont des costauds) et son incapacité à survivre face à l’inconnu ou à plus fort. Tout dans le film rappelle une immense partie de chasse, dans laquelle un retour à la nature et aux fondamentaux semblent efficace pour vaincre ce terrible prédateur. On attachera aussi de l’importance aux décors et à cette forêt tropicale. En effet, l’endroit est très dense, et tout devient suffocant et la faune locale est un danger de plus. Cette atmosphère moite, transpirante est parfaitement retranscrite et rajoute un climax stressant, le danger pouvant survenir de n’importe où. Le choix de la jungle n’est pas non plus anodin, représentant un grand terrain de chasse et une multitude de planques.
Si le film a aussi connu un tel succès et s’il est une référence du genre aujourd’hui encore, c’est grâce à la prestation d’un certain Arnold Schwarzenegger, colosse imposant qui va jouer ici les hommes forts et les tueurs de monstres rastas. Il faut dire qu’il y tient un rôle en or pour sa personne et qu’il prend un putain de pied à faire ce film. Charismatique au possible, de son arrivée jusqu’à la confrontation finale, il interprète à merveille le héros au grand cœur, fort et intelligent. Son interprétation est vraiment très bonne et il prouve par là même qu’il est un excellent acteur. Bien évidemment, sa prestation et son personnage ne serait rien sans la présence du Predator. Il faut dire que son design, signé Stan Winston, est une réelle réussite et on ressent une vraie terreur en le voyant pour la première fois. Monté comme un bœuf, agile et possédant un arsenal de folie (camouflage, tir guidé, double lame), il incarne un chasseur parfait et un ennemi mortel. Il faut dire aussi que malgré sa sale gueule, il demeure très charismatique et sa méchanceté justifie à elle seule sa notoriété. Bien entendu, les autres prestations sont assez bonnes, notamment chez Carl Weathers ou encore Elpidia Carillo qui est la seule présence féminine. On insistera aussi sur les autres soldats qui possèdent de vrais personnages et pour lesquels on va avoir de l’empathie. Enfin, tout le film ne serait pas aussi bon sans des effets spéciaux convaincants et quelques effets gores pas piqués des vers. Sans pour autant en rajouter des tonnes, McTiernan met juste ce qu’il faut pour suggérer la volonté du prédateur et pour nous montrer ses trophées. On retiendra aussi l’explosion d’un soldat et l’arrachage de tête et colonne vertébrale d’un autre. Les autres effets spéciaux, comme l’invisibilité ou encore les moments de vision du prédateur sont de bon acabit, et même aujourd’hui, cela ne semble pas dépassé. Les différents points de vue du prédateur renforcent notre imprégnation du métrage et montrant aussi l’adaptabilité du méchant alien.
Au final, Predator est un film fantastique très nerveux et foutrement bien réussi. S’il a des airs de film décérébré, il est aussi intelligent car il prend aux tripes et donne une image presque mauvaise de l’être humain. McTi livre une réalisation parfaite, avec des acteurs aux petits oignons. Bien entendu, le Predator est la star du film, et la scène du combat final reste un grand moment d’anthologie. Il s’agit typiquement de genre de film qui n’a pas pris une ride et pourtant, il a maintenant plus de 20 ans. Bref un film que je ne cesserai de conseiller, car il présente l’aspect d’un film d’action fantastique décomplexé sans pour autant oublier un message plus intéressant. A voir absolument.
publié le 01/09/2012 - 05:42
Mon avis
publié le 14/07/2012 - 22:17
Mon avis
publié le 28/06/2012 - 16:06
Indétrônable !
Quel cinéphile peut prétendre ne pas connaître le Predator ? Race extra-terrestre impressionnante et belliqueuse, aujourd'hui solidement ancrée au panthéon des créatures mythiques du 7ème Art. Ses deux mètres vingt de hauteur, sa stature toute en muscles, ses"dreadlocks", son équipement sophistiqué, sa sale gueule... Le prédateur quasi ultime, tout droit venu de l'espace infini, et qui s'est même payé le luxe d'ajouter le fameux Alien d'H.G. Giger à son tableau de chasse (cf. la fin de Predator 2). Car le "space warrior" à rastas se ballade de planète en planète pour se mesurer à la faune locale - sorte de rite inhérent à cette race pas vraiment portée sur les valeurs pacifistes. La bande à Schwarzy va se révéler être la cible parfaite pour un affrontement dans les règles de l'art, avec en apothéose le duel ultime entre Dutch et le Predator. Et dire qu'à l'origine, c'est un certain Jean-Claude Van Damme qui devait enfiler les collants du rasta à mandibules...
John McTiernan, en plus d'offrir à Arnold Schwarzenegger l'un de ses meilleurs rôles au cinéma, s'est illustré par un travail remarquable à la réalisation, notamment en mettant parfaitement en avant la jungle comme environnement étouffant et oppressant, dans un style parfaitement adapté à la mentalité "virile et musclée" des années 80. L'assaut du camp des guérilleros est à ce titre un grand moment d'action, sûrement l'une des meilleures scènes du genre qu'il m'ait été donné de voir depuis le début de ma carrière de cinéphile ! Explosions à gogo, mitraillage au gros calibre, corps criblés de balles projetés à plusieurs mètres de hauteur, sans oublier le lancer de couteau et la fameuse réplique qui va avec : "Aiguise-moi ça !" Ah, sacré Dutch... John Rambo n'est qu'une lopette dénuée d'humour en comparaison ! Schwarzy y assure l'une de ses meilleures prestations dans le rôle de ce meneur d'hommes charismatique et attentif envers ses ouailles. L'alchimie opère d'entrée entre lui et les autres membres de son commando, ainsi qu'avec Dillon, alias Carl Weathers, principalement connu pour son personnage d'Apollo Creed dans la saga Rocky.
Predator symbolise encore aujourd'hui le survival ultime, l'une des références incontournables en matière d'action, l'un des meilleurs rôles de l'un des acteurs les plus populaires au monde, l'apparition sur les écrans d'une nouvelle race extra-terrestre particulièrement fun, et définitivement assimilée comme rival crédible pour l'Alien de Ridley Scott et James Cameron... C'est dire ce que représente ce film, un quart de siècle après sa sortie...
publié le 09/08/2011 - 22:40
"Bon dieu mais qui es tu ?"
publié le 09/04/2011 - 21:36
Mon avis
publié le 23/12/2010 - 20:25
Mon avis
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