Freddy 3: Les Griffes du Cauchemar
Critiques spectateurs
Réalisateur: Chuck Russell Avec Heather Langenkamp, Patricia Arquette, Craig Wasson, Laurence Fishburne, John Saxon, Jennifer Rubin, Robert Englund, Rodney EastmanInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 25/12/2021 - 16:50
La rébellion contre Freddy
Ce film revient à ce qui avait été proposé par le premier film, eclipsant les évènements du second film. On voit ainsi le retour de Nancy Thompson, cette fois en meneuse d'un groupe d'adolescents victimes des attaques de Freddy.
Cette fois, plus de lycée, plus de vie familiale, l'histoire se déroule dans un hôpital. On peut y voir une critique de la médecine, déjà introduite dans le premier film.
Les apparitions de Freddy sont plus fréquentes, renforçant la psychologie du personnage, et les meurtres plus inventifs.
La science se heurte à la religion et au surnaturel.
Ici il ne s'agit plus de survivre seulement mais de rester vivant et se rebeller contre la menace Freddy.
Nancy apparaît plus sage et plus réfléchi, son aura bienveillante permet aux jeunes d'avoir une réponse à leurs troubles.
Le fait que ces ados puissent exploiter un talent caché dans leurs rêves est aussi une belle trouvaille.
Ce film est vraiment excellent et si on peut reprocher cette fin douce amer, ça reste un parti prit louable.
L'histoire de Freddy prend aussi plus d'ampleur en révélant les origines du croque mitaine.
Ce Freddy reste un des meilleurs opus de la saga. Bonne esthétique, bonne histoire, bonne dynamique des personnages.
publié le 16/02/2014 - 19:44
Nancy is back !
Ce Freddy renouvelle la série tout en différant dans le rythme. Ca s'enchaine sans beaucoup de breaks, un peu trop d'idées à mon goût d'ailleurs, ça part dans tous les sens à la fin... Mais on s'écalte tout de même. Freddy est un peu plus drole à chaque fois.
Après avoir été vaincu par l'esprit puis par l'amour, ici le méchant héros le sera par la foi...
A voir ! A voir !
publié le 06/10/2013 - 17:47
Ne dormez pas!
publié le 18/06/2013 - 19:16
Cinq, six, Freddy te fait la bise
On fait abstraction du 2ème volet qui n'a rien à faire dans cette saga et on reprend la bonne vieille histoire du monstre assassin des rêves. Exit les quartiers de Elm Street et bonjour l'hôpital et les ados mal dans leur peau. On revient à la bonne vieille sauce cauchemardesque. Des acteurs nickels dans leurs rôles, des décors soignés, une histoire travaillée, que du bonheur.
Qu'est-ce qui fait la force de Freddy? Les mauvais rêves. Et ici on en a pour son argent. Transition réalité/rêve impeccable, de l'imagination et de la nouveauté sont au menu. Freddy nous montre même maintenant un nouveau visage, plus acéré, plus glaçant, plus violent et surtout délicieusement caustique dans son humour. Il joue au chat et à la souris s'il veut mais peut aussi préférer l'assaut direct et tuer sans délicatesse et tout en souffrance (la marionnette est particulièrement cruelle je trouve). Le retour de Nancy face à son cauchemar permet de donner encore plus de profondeur au combat qui se livre dans le monde de Morphée tout comme la révélation sur les origines de Krueger.
Mais, il y a un mais, transformer ces ados en espèce de super-héros des rêves est STUPIDE. D'un film fait pour faire crier on en vient à rigoler ou être consterné selon les cas. Heureusement ce n'est pas une partie importante du film en terme de durée et si on y prête peu attention cela ne dérange que légèrement.
Freddy reprend ainsi du poil de la bête, devenant la star du cauchemar qu'il est désormais. Dommage que les suites n'aient pas gardé la qualité de ce film.
publié le 13/06/2013 - 12:28
Freddy puissance 3.
publié le 07/06/2013 - 12:26
150ème : A new Beginning
New Line ayant peu apprécié l’approche particulière de Freddy’s Revenge (voir mes 2 visions dans la fiche appropriée), Dream Warriors est plutôt calibré pour un large public. Il est d’ailleurs possible de zapper le film de Jack Sholder car ce troisième opus ne fait allusion qu’à l’original de Wes Craven. Commercialement, ce choix est payant : la saga Freddy décolle véritablement !
Cette fois, krueger retrouve ses codes d’origine : il n’attaque que dans les rêves. Par contre, il troque son côté flippant contre une fun attitude qu’il ne quittera plus. Voilà pourquoi le monstre devient véritablement la star de la saga à partir de cet opus, selon moi. Le scénario, auquel Craven participe, prend quelques risques tout en restants accessibles au plus grand nombre. Ainsi, le croquemitaine quitte Elm Street momentanément pour taillader quelques ados dans un hôpital psychiatrique. Chaque apparition est aussi originale qu’inattendue. Un vrai plaisir ! De plus, l’héroïne, épaulée par Nancy et ses amis dépressifs, a le pouvoir d’entraîner d’autres personnes dans ses rêves. Et ça, c’est plutôt cool !
La grosse différence de Dream Warriors réside dans le fait que Freddy fait face à un groupe qui s’organise pour venir l’éliminer sur son terrain. Habituellement, c’était lui qui s’introduisait dans les rêves d’une seule personne. Voilà pourquoi la deuxième partie du film laisse une large place au monde des rêves. Ce qui fait que je classe ce Freddy dans la catégorie film fantastique car il me paraît loin du slasher de Craven.
Les décors sont absolument géniaux. L’épisode impose un style nouveau, beaucoup plus coloré et beaucoup plus surprenant que ce que nous avions pu voir auparavant. Les effets spéciaux ont été tellement réussis que le film n’a rien perdu de sa magie. Il reste encore bluffant aujourd’hui ! Chaque apparition du croquemitaine est ainsi jouissive par son originalité et son second degré. Je pense notamment à la scène où Freddy surgit de sous le tapis, ou à l’inoubliable Welcome to prime time, bitch! dont j’ai pu voir le téléviseur et ses accessoires au Planet Hollywood de NY.
Le casting est également très intéressant. On retrouve Nancy (Heather Langenkamp plus mûre et toujours aussi belle) et son père (le toujours excellent John Saxon), très marqués par les précédents évènements. L’ado/gamine Patricia Arquette (qui crie à en faire tomber les murs), le svelte Larry Fishburne, le très bon (mais trop rare) Craig Wasson, et bien-sûre le très excité Robert Englund, qui donne un punch énorme à son personnage dès les premières minutes. Bref. Le cocktail fonctionne à merveille et chaque personnage est plutôt bien mis en valeur.
Le changement musical est également à souligner. New Line a introduit des musiques tendances qui encrent le film dans son époque. Dès la scène d’ouverture, on plonge Into The Fire au son des grosses guitares 80’s. Wouhou ! Dans les bonus de l’édition DVD française, on peut se payer le clip de Dokken. Entre nous, je me suis bien marré…
En somme, Dream Warriors mérite amplement son statut de bonne (voir meilleure) suite au chef d’œuvre de Wes Craven.
publié le 25/02/2013 - 16:04
Mieux que les précédants
publié le 14/10/2012 - 19:33
Mon avis
publié le 15/08/2012 - 15:02
De Freddy retrouvant sa hargne
Si l’on doit resituer le troisième dans sa place auprès de la saga, je dirai plutôt qu’il s’agit de la suite directe du premier. Le deuxième épisode mettant en scène une autre famille mais habitant dans la maison de Nancy, l’héroïne du premier, il ne suit pas forcément l’histoire du premier film. Le film de Chuck Russell, est plus une suite directe car il met en scène la Nancy du premier, dans un tout autre rôle, mais aussi son père qui va avoir un rôle important. Dans ce sens, le film se veut plus fidèle à la série. Sauf que nous changeons un peu d’endroit. Ici, nous sommes dans un centre hospitalier, traitant des troubles du comportement. On aura donc droit à celui qui ne parle pas, celle qui veut être célèbre et tout le bazar. Seulement, depuis quelques temps, les jeunes internés se plaignent de faire le même cauchemar et de voir un croquemitaine en pull rayé et à la peau brûlée. Nancy, devenu médecin, va tenter de les aider car elle connait bien le problème. Voilà qui augure un bon moment car le scénariste remet en scène deux personnages qui se détestent et surtout un paquet de chair à canon au milieu, en traitant des psychoses dont Freddy va se servir. Scénario assez malin donc, reprenant des personnages attachants, mais en ajoutant d’autres jeunes adolescents dans la détresse et qui vont se découvrir au fil du film et des cauchemars.
De plus, au lieu de remettre en avant la ville et plus précisément la maison maudite de Nancy, le réalisateur va proposer un environnement beaucoup plus stressant et sujet à bien des phobies, les hôpitaux. Car si au départ ce lieu semble plutôt accueillant et rassurant, on va vote se rendre compte que Freddy sait jouer avec ce lieu et que chaque recoin peut devenir un coin pour mourir. De plus, l’utilisation du sous-sol, en tant que chaufferie et endroit immense plein de tuyaux et de vapeur demeure une bonne idée, car cela renforce l’aspect pas si sain de l’hôpital. Mais ce qui fait la force de Freddy, et surtout du premier, c’est la présence de personnages attachants, auxquels on peut très facilement s’identifier, et Chuck Russell va reprendre cette bonne idée, en présentant cette fois des ados en mal-être et sur lesquels Freddy va se faire un malin plaisir pour les torturer. Mais il y a une ombre au tableau. Si tout cela reste assez glauque, le film va tomber dans la comédie puérile, notamment quand les ados prennent conscience qu’ils peuvent assouvir tous leurs rêves et devenir ce qu’ils veulent. On aura droit au magicien, à l’homme fort, à la gymnaste et même à la rockeuse jouant avec des couteaux. Si l’idée de base est bonne et juste, car on peut bien faire ce que l’on veut dans un rêve, cela plombe l’ambiance et dessert totalement tout ce qui a été fait auparavant.
Au niveau du casting, on retrouvera des stars qui sont devenues célèbres maintenant, mais qui faisaient leurs premiers pas à l’époque. Par exemple, nous avons Laurence Fishburne, le célèbre Morpheus de Matrix qui joue ici un rôle mineur mais il a le bon gout de le faire correctement. On retrouve aussi Patricia Arquette, en jeune fille névrosée qui va livrer un gros combat contre le croquemitaine. Attachante et pas désagréable à regarder, elle livre une bonne prestation, oscillant entre peine et désespoir puis volonté sur la fin. On retrouve bien entendu notre bon vieux Robert Englund dans le rôle de Freddy, et il est toujours aussi attaché à son personnage (chose qui va marquer les spectateurs à vie et rôle dont il aura bien du mal à se défaire). Sauf que cette fois, en plus d’être violent et sans concessions, il est aussi relativement sarcastique, donnant à ses mises à mort un gout particulier et de bonnes raisons de rire. C’est d’ailleurs ce qu’il aurait du rester, maniant un humour noir mais ne perdant pas sa violence et sa hargne. Bien entendu, on retrouvera la jolie Heather Langenkamp, reprenant son personnage de Nancy, et elle reste toujours aussi intéressante et persuasive dans ce rôle de jeune fille hantée et perturbée. John Saxon reprend aussi du service, rejouant le père de Nancy avec cette fois une propension pour l’alcool, montrant que le scénariste à su suivre les évolutions des personnages et a voulu donner de l’importance au lien entre le premier et celui-ci. Pour le reste du casting, il y a à boire et à manger, si le jeune homme ne parlant pas s’en sort à merveille, il n’en est pas de même pour tous les autres pensionnaires, notamment le gros black ou le frêle magicien.
Qui dit Freddy, dit rêves et dit passage gore et flippant obligatoire. Dans ce métrage, il y a bien quelques passages intéressants et plutôt bien fichus, mais il y a un délai d’attente pour que tout cela démarre qui est assez longuet. De plus, la volonté de mettre en avant des allusions sexuelles dans les transformations de Freddy ne me semblent pas forcément judicieuses. Ainsi, lorsque Freddy se transforme en une espèce de serpent/phallus géant pour absorber l’héroïne, on ne ressent pas vraiment de peur ou d’urgence dans cette situation et même si l’effet spécial est bien fait, cette scène demeure presque inutile. Par contre, on pourra se réjouir de revoir des passages bien gores, comme le mort sous la forme de pantin, où Freddy prend ses tendons et vaisseaux sanguins pour en faire des fils et le manie comme une vulgaire marionnette afin de la balancer par-dessus bord. La scène de la télévision est aussi bien sympathique et rigolote, montrant la puissance de Freddy, son humour bien grinçant et sa violence implacable, éclatant la télé avec la tête de sa victime. Malheureusement, le film se perd dans les différents pouvoirs des protagonistes et le tout devient trop enfantin, à l’image du magicien ressemblant à Harry Potter et dont les effets spéciaux demeurent désuets. Par contre, la fin du film renoue un petit peu avec l’onirisme proposé par Craven et cela est plus intéressant que dans le deuxième métrage.
Au final, les griffes du cauchemar est un film d’horreur moyen qui renoue tout de même avec le premier film qui avait initié la saga. Les effets gores ainsi que les prestations fournies font que ce film n’est pas désagréable à regarder mais il laisse tout de même quelques défauts derrière lui, à savoir un manque de maturité dans les cauchemars à cause des pouvoirs des protagonistes, une lenteur un peu trop prononcée et une ambiance déclinante au fur et à mesure du film. Bref, un film, certes agréable, mais pas culte comme le premier et qui reste bien au dessus du deuxième. Ce film est un peu ce qu’aurait du devenir Freddy, mais la saga va prendre un autre tournant, dommage.
publié le 24/03/2012 - 13:00
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