Scream 4
Critiques spectateurs
Réalisateur: Wes Craven Avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette, Emma Roberts, Hayden Panettiere, Rory Culkin, Alison Brie, Kristen Bell, Anna Paquin, Britt Robertson, Erik Knudsen, Adam Brody, Mary McDonnell, Marley SheltonInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 06/10/2023 - 20:47
Une plongée dans les dérives d'Internet
Ce film renoue avec le côté sombre de la saga, tout en conservant une touche d'humour mais bien plus dosé que dans son prédécesseur. Question violence graphique, le film se montre assez généreux sans être dans l'excès.
Ici Sidney est vraiment au centre de l'intrigue et le duo Gale/Dewey est bien plus relégué au second plan, même si Gale a toujours ses petits moments forts.
On a un nouveau Ghostface qui joue avec les codes du remake, ainsi que ceux d'Internet. Les enjeux du tueur sont en fait le reflet d'une époque où émerge les réseaux sociaux et le besoin de s'y démarquer, illustrant parfaitement une déshumanisation de l'individu au profit d'un système du paraître.
Emma Robert tient ici un de ses meilleurs rôles qui prouve tout son potentiel d'actrice.
L'intro renforce le côté méta mais comme il suit les codes du remake il y a quand même un peu une sensation de déjà vu qui l'empêche de briller complètement mais ça reste très bon.
Le final est un des meilleurs de la saga c'est vraiment très jouissif avec des moments de grande tension.
Un opus qui fait honneur à la carrière de Wes Craven dont ce sera le dernier film.
publié le 03/03/2022 - 16:46
L'esprit de la série est revenu !
Si tout n'est pas vraiment crédible, on a la chance d'enfin retrouver le ton tordu, méchant et pervers qui faisait la saveur des deux premiers "Scream".
La séquence d'ouverture, film dans le film, de plus en plus méta, ne réatteint pas le niveau de celle des deux premiers films, mais est nettement meilleure que celle très décevante de "Scream 3".
La suite cherche constamment à être aussi géniale que le 1, sans jamais vraiment réussir à y parvenir, mais reste néanmoins toujours à un très bon niveau.
Les nouveaux personnages sont intéressants, mais les trois icônes de la série restent quoiqu'il arrive bien au-dessus des autres.
Dewey reste mon préféré. Maladroit mais toujours humble, dévoué et courageux; il est infiniment touchant.
Et Wes Craven le sait bien, puisque ça fait 4 épisodes maintenant qu'il s'amuse à jouer avec nos nerfs en ce qui concerne son sort.
Des séquences sont vraiment très efficaces avec des idées surprenantes et bien trouvées; et la fin est vraiment complètement folle avec une critique absolument sans concession de l'influence puante des réseaux sociaux !
publié le 30/10/2015 - 10:00
Encore merci Wes...
Après un Scream 3 un peu décevant et avant la disparition de Craven, ce Scream 4 voit revenir à l'écriture Kevin Williamson, pour le meilleur...
Intro, post intro etc... la mise en bouche est d'une originalité excellente avec un début de réflexion sur les sagas à rallonge. Car Scream 4 continuera son analyse horrifique en singeant et honorant les sagas et sur son final... les remakes.
Les scènes de meurtres sont vraiment bien étudiés : la penderie, le parking etc... On est happé par la réalisation moderne et bien sentie qui rehausse la saga Scream.
De nouveaux clins d’œil aux films du genre et une écriture classique mais imparable. On vous "endort" complètement avant le (double) rebondissement final. La fin est géniale !
Scream 4 est une très grande réussite. Aussi bon que le premier (voir meilleur...). L'ultime jackpot de Wes Craven. Le plus grand hommage moderne aux slashers des 80's... on ne devrait pas revoir cela de sitôt.
A voir absolument !!!
publié le 13/08/2013 - 02:01
Scream 4
Euh bon... Pas mal Scream 4 sincèrement ! J ne m'attendais pas à ça ! j'ai passé un agréable moment, pas aussi bon que devant le premier parce qu'il y a quand même quelques passages "relou" mais l'esprit et bien là, du bon suspense, je me suis, comme voulu par le réalisateur en multipliant les pistes, bien interrogé sur l'identité du tueur et comme tout le monde je me suis bien fait avoir, le final est très bon, je vous le conseil ! ne serais-ce que pour voir la petite Emma Roberts ! et puis Scream 4 fait parti de ces films qui fait ressortir en nous le syndrome du "j'allume la lumière pour aller pisser entre deux films"... alors bon...
publié le 08/10/2012 - 15:06
Une suite qui se maintient
publié le 09/09/2012 - 14:06
Une assez bonne surprise
publié le 04/09/2012 - 15:38
Malin, seulement malin
Pour le dire franchement, j'ai failli laisser tomber dès la première scène, imbécile et vaine, mais la curiosité a été la plus forte et j'ai continué. Bien m'en a pris car le film prend ensuite forme et constitue un honnête slasher, bien emballé. Puis arrive la fin et la résolution de l'intrigue, qui fait espérer un dénouement original, fort et s'achève hélas sur une déception, déception de constater que Craven et Williamson ne sont pas allés au bout de leur ambition et ont préféré se laisser une porte ouverte pour préserver la possibilité de refaire tourner le tiroir-caisse...
Je vais m'expliquer. Attention aux SPOILERS.
Au fond, le premier film et les deux séquelles qui ont suivi tentaient de gagner sur deux tableaux: celui du slasher et celui de la parodie. Le premier y parvenait presque mais échouait finalement, s'achevant sur une fin d'une parfaite stupidité: (SPOILER) les deux tueurs de service s'entre-tuant au lieu de commencer par la principale concernée, Sydney. (fin SPOILER) Les deux suivants, conscients de leurs limites, lorgnaient vers le slasher de luxe, et y parvenaient, sans rien apporter à la franchise.
Le quatrième reprend le principe du film dans le film pour le ridiculiser (la scène d'ouverture), affirmer son caractère obsolète à l'heure du numérique et tenter de le dépasser en jouant la carte du remake. Pourquoi pas? Il reprend aussi la mode du twist final et tente à nouveau de le dépasser, en faisant de ce dernier la pièce finale qui mettrait en place le puzzle des quatre volets de la série. Il y serait parvenu si Craven et Williamson étaient allés au bout de leur idée (SPOILER) et avaient fait mourir le trio Sidney-Gale-Dewey tout en laissant la nouvelle tueuse réussir son coup. Ils optent au contraire pour un banal happy end bien commode, laissant le trio en vie pour mieux revenir dans des suites bien lucratives.(fin SPOILER)
Bref, Scream 4 clôt bien quelque chose: il clôt les ambitions affichées dans le premier volet d'une série qui s'avère en définitive constituée de films habiles et malins mais aucunement intelligents et encore moins intègres. A tout prendre, je préfère le premier degré des Vendredis 13 et autres Halloween plutôt que des films vains et infatués.
publié le 13/08/2012 - 21:28
Du retour mitigé
Le premier Scream, sorti en 1996, a été surement le deuxième plus gros succès de Craven en matière de films d’horreur après les griffes de la nuit. Initiant un slasher d’un temps nouveau, assez nerveux, violent et avec un boogeyman au costume intéressant. Mais outre tous ces artifices, le réalisateur avait instauré le twist final, sorte de rebondissement inattendu qui révélait l’identité du tueur. Bien évidemment, on se sentait un peu con, car en général, il s’agissait de quelqu’un que l’on avait sous le nez mais dont on ne soupçonnait même pas la vraie nature. Rompu au genre, Craven va insister en proposant deux suites, beaucoup moins bonnes que le premier, et il va par la même occasion lasser les spectateurs. C’est alors que 10 ans plus tard sort Scream 4, proposant à la génération actuelle et aux nostalgique du premier de revivre une nouvelle aventure de Sydney et de Ghostface. Le scénario est très simple, Sydney Prescott, l’héroïne, a écrit un roman sur ce qu’il lui est arrivé auparavant, sa confrontation avec plusieurs tueurs. Bien évidemment, les évènements s’étant déroulés à Woodsboro, elle retourne là-bas pour faire une séance de dédicaces, mais les meurtres reprennent de plus belle, et Sydney ainsi que ses deux amis semblent être des cibles potentielles. Alors voilà, on reprend les mêmes et on recommence, tout en y insérant quelques nouveautés éparses. Franchement, il ne s’est pas foulé au niveau du scénario.
Tout le monde se souvient encore de la fameuse scène du téléphone, puis de la course poursuite dans le jardin se terminant par un meurtre sauvage au couteau. Mise à part cela, l’ambiance du film n’était pas particulièrement effrayante, et seule demeurait une sorte de psychose légère, mélange de paranoïa et de soupçon envers tous les personnages. Avec Scream 4, Wes Craven reste sur le même type d’ambiance, proposant une recherche accrue du méchant tueur au milieu des gentilles victimes. Mais ce qui est assez drôle, c’est que l’on se laisse prendre au jeu et que l’on reste encore surpris par la pirouette artistique du réalisateur et du scénariste. Seulement, on se dit tout de même que le tout reste assez léger et que même si on se fait gentiment embarquer, on reste sur notre faim. Voulant marquer son époque et insérer des éléments de modernité, Craven essaye aussi de faire l’apologie des méfaits des nouvelles technologies, ainsi que d’établir un listing impressionnant de films d’horreur dont tout amateur de films de genre se doit de connaître. L’évocation du film le voyeur ou encore de la longue liste des remakes, montre encore une fois que Craven connait son univers et que ce ne sont pas des petits jeunes qui vont lui apprendre ce qu’il doit faire. Seulement, malgré l’intelligence du propos et les différentes mises en abîme avec le jeu des caméra de surveillance ou des webcams, le réalisateur reste trop superficiel et ne rentre pas à fond dans son déni de la nouvelle technologie.
On peut faire pas mal de reproches à Wes Craven sur ses films, mais bien souvent, c’est à cause d’une histoire bidon ou alors d’une direction artistique foireuse. Si les acteurs jouent mal dans un film d’horreur, on peut dire adieu à toutes nos sensations de frayeur. Mais dans ce Scream 4, on a à boire et à manger. Si le trio d’acteur toujours présent dans les Scream s’en sort bien et que les principaux jeunes sont sympathiques, il n’en est pas de même avec certains seconds couteaux dont l’insupportable libraire. Quand j’ai parlé de trio, j’aurai du dire duo, car Courteney Cox, dont l’âge se fit sentir de plus en plus, demeure elle aussi insupportable dans son rôle et dans sa manière de faire. Surjouant au possible, elle demeure la moins crédible du lot et sa piètre scène dans le foin est assez ratée. De son côté, Neve Campbell s’en sort correctement et parvient bien à jouer les victimes comme la tante protectrice et la femme qui a appris à se défendre et se battre. David Arquette a toujours le rôle de fanfaron, de raté, mais il le fait avec un certain brio et semble être le seul à ne pas subir les affres du temps. Du côté des jeunes acteurs, on retrouve Hayden Pannetière, la fille indestructible de la série Heroes, et elle est assez convaincante. Par contre, on applaudira les performances de Rory Culkin et Emma Roberts, personnages peu attachants mais étant finalement très importants. J’en oublie presque les guests stars qui font des apparitions au tout début et qui sont assez rigolotes, notamment avec Anna Paquin et Kristen Bell et qui sans être foncièrement utiles restent de jolis clins d’œil.
S’il y a des choses que l’on peut imputer au slasher, c’est l’absence de gore et de mettre en avant des attaques surprises et des meurtres un tantinet violents, ou inventifs. Le problème, c’est que dans les Scream, les meurtres ne se font qu’au couteau et que les crimes ne sont pas du tout originaux. Avec la mode actuelle, les jeunes veulent voir du gore, du sang, du bien dégueulasse et finalement Craven ne verse pas trop là-dedans, même s’il propose tout de même une scène qui ne sert à rien. Le coup où on a un plan fixe sur les intestins de la morte demeure surement le plan le plus inutile du métrage. Pour ce qui est des autres meurtres, on restera sur notre faim et ce n’est pas la scène finale qui changera la donne, malgré les fortes connaissances en horreurs filmiques des jeunes gens. Il est vrai que de ce côté-là, le film demeure très décevant, car les attaques sont prévisibles, peu inventives et manquent d’un certain peps pour enflammer le tout. La scène de l’attaque dans la grange avec Courteney Cox, même si elle est bien amenée et montre une mise en abîme maîtrisée, reste un peu ratée à cause d’un manque flagrant de prise de risque et d’une énergie dans les chaussettes.
Au final, Scream 4 est une demi-déception. Divertissant et regardable, il demeure néanmoins trop lisse et superficiel, ne proposant comme nouveauté qu’une sorte de tollé contre les nouvelles technologies et apporte la preuve que même si on s’y connait en film d’horreur, ce n’est pas cela qui nous sauvera la mise. Bref, un coup marketing réussi pour Craven puisqu’il relance une trilogie et j’espère sincèrement qu’il ne va pas tomber dans la facilité, comme cela avait été le cas dans les années 90 avec la première trilogie. Si la fin du 4 est assez sympathique, bien que par trop superficielle, démontrant les effets de mode et des médias sur notre société, j’espère que le papa de Freddy ne va pas tirer sur la corde et nous proposer comme Romero la même rengaine à chaque épisode. Affaire à suivre donc.
publié le 22/06/2012 - 13:38
Mon avis
publié le 09/04/2012 - 10:16
Du scream ni plus ni moins
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