Perkins' 14

7.3
Perkins' 14

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MushroomGraou
Copycat Killer - 39 critiques
publié le 20/04/2012 - 23:48
6
 

Mon avis

Eh bien, le début très longuet m'a presque fait arrêter le film, mais finalement une fois lancé, ça a été, si on oublie le jeu des acteurs assez "minable" selon moi. Mais l'histoire reste sympathique, à essayer !!!
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 19/08/2010 - 11:14
8
 

Une souffrance oubliée

Dwayne, un policier, se morfond dans une profonde détresse depuis que son fils s’est fait enlevé par un tueur en série, il y a de cela 10 ans. Lors d’une banale intervention, il croit avoir coincé le psychopathe en la personne de Ronald Perkins, simple pharmacien. Ses soupçons sont-ils fondés ? Il ne tardera pas à se rendre au domicile de Perkins afin de trouver des preuves de ses dires. Perkins 14 est parti d’une idée somme toute originale. A la manière du concours littéraire Thriller mania (dans un tout autre genre bien sûr), la société de production en charge du projet a demandé aux internautes de proposer des synopsis et de voter pour le plus intéressants. Une initiative louable qui montre un certain souci de l’opinion du spectateur vis-à-vis du film. Le résultat final se révèle surprenant. Tout au long du film, on relève des influences multiples au cinéma horrifique. On débute avec une première partie très psychologique, pas d’effets horrifiques, ni de meurtres à l’horizon. On découvre simplement la confrontation entre un tueur et un policier, accessoirement père de l’une des victimes. En partant de ce postulat, le récit démontre une certaine force narrative afin d’exposer les évènements antérieurs à l’intrigue et d’implanter un cadre morose, suggestion au marasme gangrenant cette petite ville impuissante face aux exactions d’un psychopathe. Ce dernier n’est pas l’intérêt principal du film. Fort d’une première partie tendue, le récit enchaîne sur une seconde moitié davantage gore. L’aspect psychologique cède la place à l’horreur pure et dure. Les références changent de registre, mais demeure vivace. A cet instant, le film prend des allures de récit post-apocalyptique où la petite ville semble ravagée par une horde de fous furieux. Ce n’est pas le jour Z que l’on attend tous, mais cela y ressemble grandement. Des hurlements, des ombres fugitives, tout contribue à modifier l’atmosphère tortueuse et malsaine en climat macabre et pestilentiel des films de zombies. Grâce à une transition subtile, le changement de registre ne choque pas. La suite logique des évènements découle vers une situation inattendue et étonnante à plus d’un titre. En conclusion, Perkins 14 est une surprise. Malgré de nombreux clins d’œil appuyés à de grands films, il reste néanmoins que le film de Craig Singer dispose de suffisamment d’originalité et de répondant afin de créer une ambiance singulière où se mêle habilement le suggestif et le démonstratif. Un cocktail qui fonctionne et contentera un public à la fois exigeant sur le scénario tout en offrant son lot de scènes gores et sans concessions.
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