Intruder

Intruder fait parti des 88 slasher classics édités récemment en bluray tous issus ou presque des années 80.
Le hic c'est qu'aucuns ne possèdent de pistes françaises, c'est donc réservé exclusivement à un public anglophone, honteux et bien dommageable puisque beaucoup de ses films sont très difficiles à dénicher et qui plus est rarement diffuser à la télévision.
Après maintes recherches j'ai pu en trouver quelques uns en dvd avec une piste française comme ce Intruder.
Et c'est la douche froide après visionnage d'un slasher d'un classicisme consternant.
Il faut attendre une plombe avant qu'il ne se passe quelque chose et quand ça arrive ce n'est pas inoubliable hormis une ou deux bonnes séquences gores pour le reste c'est simpliste au possible.
La réalisation est franchement moyenne, les acteurs pas terribles, le tueur un peu grotesque, les décors minimalistes qui se limitent à trois rayons de supermarchés.
Seule l'actrice principale s'en sort avec les honneurs sinon pour le reste sans être nullisime c'est tout juste moyen.
Non mais franchement on a vu tellement mieux dans le genre je suis surpris de voir autant de bonnes notes.
Enfin si Intruder était un classique du genre ça se saurait depuis le temps et on est loin du compte.
Vous pouvez vous le procurer si vous le voyez à 2 ou 3 euros quelque part mais ça n'en vaut pas plus.

KNB : trois lettres synonymes de bonheur ! Formé en 1988 par Robert Kurtzman, Greg Nicotero et Howard Berger, ce studio s'est imposé au fil des années comme LA référence en matière d'effets spéciaux gores. Formés à bonne école par la référence Tom Savini, ils sont devenus les dignes successeurs de ce dernier ou encore de Screaming Mad George. Pour ainsi dire, sans eux, une grande majorité de films ne vaudrait pas plus qu'un pet de singe. "Intruder" en fait partie, ça ne fait aucun doute. Le scénario est encore plus basique qu'un storyboard, les dialogues sont affligeants de banalité et il faut attendre la dernière demie-heure pour avoir un soupçon d'action. Néanmoins, Scott Spiegel a recours à toute sorte d'expérimentations filmiques pour nous maintenir éveillés jusqu'à la partie "boucherie" du film. Le mec n'a pas peur du ridicule en filmant à travers les étalages, à l'intérieur d'un cadis ou encore à travers le cadran d'un téléphone. Il parvient même à se surpasser en filmant, durant la course-poursuite finale, le visage de l'assassin déformé par une bouteille d'eau. Un rendu esthétiquement réussi qui permet de cacher son identité au spectateur tout en le faisant passer pour un monstre alors qu'il est en réalité tout aussi normal que vous et moi. L'air de rien, ces petits trucs préparent le terrain avant un déluge de scènes peu ragoûtantes mais ô combien jouissives : meurtres avec couteau de boucher, plaies par hachoir, énucléation, démembrements, tête éclatée par une presse hydraulique et, cerise sur le gâteau, tête découpée à l'horizontale par une scie éléctrique ! Bluffants avec le peu de budget disponible, ces effets sont horriblement magnifiques et enterrent les FX aseptisés des autres slashers du moment. Le casting aussi enterre la concurrence de l'époque car, malgré des jeunes acteurs pas trop convaincants (à part la jolie Elizabeth Cox), on prend plaisir à voir des visages familiers : Dan Hicks (Evil Dead 2), Bruce Campbell (pas la peine de dire dans quoi on l'a vu ! ) et les deux frangins Raimi. Autrement dit, la quasi-totalité de la bande de potes responsable des mythiques "Evil Dead". Sachant que, dans leurs mains la merde et les problèmes se transforment en or et en bonnes idées, je peux vous affirmer que "Intruder" ne fait pas exception à cette règle et mérite que l'on s'y attarde...

Je ne vais pas aller jusqu’à dire que le sympathique Scott Spiegel est un idiot, mais il m’avait bien emmerdé avec From Dusk Till Dawn 2. Fera-t-il mieux avec Hostel III ? En attendant, je vais essayer de fouetter, ou pas, l’un de ses premiers films. A s’y méprendre son Intruder est bien un slasher pur et dur. Débutant en thriller minimaliste pour virer en slasher, toujours minimaliste. Oui car le scénario est tout ce dont nous avions l’habitude de voir par rapport aux années ’80. Mais il existe des films qui malgré le fait qu’ils roulent en terrain connu, arrivent à étonner mais surtout à tenir en haleine. Ce qui pour moi est la qualité primaire d’un film. Bien visé car malgré un arrière goût de déjà vu, Intruder fonctionne du début à la fin. Tout d’abord grâce aux excellents effets spéciaux de KNB. Têtes tranchées et énucléation sont les maîtres mots d’un film d’horreur qui verse dans le gore sans jamais tomber dans le ridicule. Sauf peut-être en ce qui concerne certaines séquences tirées par les cheveux et l’incohérence due au fait que personne ne se rende compte des cadavres qui s’additionnes. Dommage que certains n’eussent pas passé à la casserole car il y a bel et bien des personnages marrant de médiocrité. Ce qui est le cas pour le twist final dont la justification est tout aussi primaire que le scénario en lui-même. Malgré tout ses reproches, le long-métrage roule à bonne allure et rempli son contrat de départ sans prétentions.

Un bon slasher des 80's, film de potes (la bande à Sam Raimi) et des passages sanglants!!!

Un slasher vraiment sympa mais il faudra s'armer de patience avant de voir du ketchup. il faut patienter environ 50 minutes avant les premiers meurtres mais après c'est "que le spectacle commence" toute les atrocités possible et imaginable se retrouve avec des effets spéciaux de KNB. le petit plus de ce slasher c'est qu'il réunis plusieurs personne ayant travailler sur evil dead et evil dead 2 comme sam raimi, son frère ted, scott spiegel et dans un petit rôle le toujours génial bruce campbell.