Fright Night
Critiques spectateurs
Réalisateur: Craig Gillespie Avec Anton Yelchin, Colin Farrell, David Tennant, Christopher Mintz-Plasse, Toni ColletteInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 24/08/2013 - 14:01
Une putain de mauvaise nuit
publié le 14/05/2012 - 12:01
Du remake et de sa difficulté.
Ou bien on se contente de transposer l'original à la sauce actuelle, se permettant parfois une légère relecture et ajoutant/modifiant/supprimant certaine scène. C'est la méthode actuellement dominante. exercice lucratif et plus simple en apparence. Il est cependant bien plus casse gueule si l'originale à eu du succès et s'il bénéficie d'un capital sympathie important auprès des spectateurs dans ce cas il espère être à peu prêt aussi bon que l'original dans l'espoir de n'être qualifié que de remake inutile par un public avertit. De toute manière il mise souvent sur le public n'ayant pas vu l'original, jouant à fond la carte d'un cinéma de service des masses à grand renfort d'effets spéciaux et de tête d'affiche aguicheuse et serre les fesses en espérant que ça passe.
Fright night appartient à la deuxième catégorie, il s'éloigne scénaristiquement parlant que peu de l’½uvre de 1985 rajoutant ça et là des scènes d'actions, et décide que la modernisation passera par un changement de ton se voulant plus noir que l'original il gomme l'aspect comédie pour n'en garder que quelques marqueurs et tout les remaniements de personnages, de lieu ainsi que la mise en scène ira dans ce sens.
Je ne reviendrai pas sur les changements opérés sur les personnages si bien expliqué en dessous à plusieurs reprises, si d'une manière générale on sera tous d’accord pour dire qu'ils ne sont pas très heureux, il se justifie par le désir de se détacher de la "naiveté" que dégage l’½uvre original.
Malheureusement Gillepsie ne va pas assez loin dans sa relecture et n'effectue que des modifications de surface qui changent certes la dynamique du film par rapport à l'originale mais également en retire le charme sans proposer en retour grand chose qu'un film facile à regarder ou le "divertissement horrifique" prime sur le frisson, On accélère le rythme, on appuie un peu sur le regard inquiétant de Colin Farell, on équipe la maison du vampire de quelques pièces d'isolement à l'aspect clinique, on fait de Peter Vincent un personnage cynique et dégoutant ..etc... mais malgré tout il ne parvient pas à créer une ambiance qui trancherait net avec le référent. Du coup la bascule ne se fait pas, le spectateur est incapable de se libérer de l’½uvre original et comme il parvient à peine à l'égaler dans ses similitudes, ça devient difficile de contenter ceux qui ont aimé la film de 1985.
Un film qui au final laisse une impression mitigé un désir de relecture visible plombé par une culture du remake spectacle facile à regarder et aussi vite oublié qui majoritairement (et celui ci ne fait pas exception) suce l'âme de l’½uvre originale pour vous la recracher au visage en numérique et avec des "boum" "splach", "bim".
Mais de fait c'est un film facile à regarder avec de l'action, des sfx et une réalisation propre, une photographie qui flatte l’½il, du coup si c'est un mauvais remake ça reste un divertissement efficace.
publié le 26/03/2012 - 11:28
Colin Farrell "a crocs" à son voisin
publié le 19/02/2012 - 13:03
Qu'est ce que vous avez dis ?
publié le 29/01/2012 - 23:00
Fright remake...
publié le 28/01/2012 - 04:18
Un remake... encore...
publié le 25/01/2012 - 15:36
Adolescents vs Vampires
publié le 19/01/2012 - 11:15
Remake ... vous avez dit remake ?
N'est pas Tom Holland qui veut ... c'est certain. Au bout du compte, qu'est-ce qu'un remake ? Pour faire plus agressif que mon ami Philou qui a dit cela avec le panache inégalé, la prestation impeccable qui est sienne lorsqu'il s'y met ... certains petits cons avec leur tête de granule vont encore me lacher ... histoire de dépoussiérer le mythe ... vous avez remarqué combien ces pecnots new age s'expriment par stéréotype, souvent en repompant expressions et mots qu'ils ne comprennent par ailleurs point. DIANTRE ! C'est du vieux François, c'est Mitterand qui m'a dit de le replacer là de temps à autre ! Dépoussiérer le mythe ... le mythe pour eux signifie déjà "mensonge" ... donc, dépoussiérer le mensonge ... s'ils pouvaient au moins se dépoussiérer le cerveau du nombre incalculable de conneries qu'ils ont emmagasiné là-dedans sans distinction aucune de ce qui est réussi de ce qui est raté ... dépoussiérer le mythe, pour ces braves d'jeunes, c'est changer la donne, transformer un scnéario trop complexe à leur mode pour un truc lourdingue où tout est schématique et systématique, arpentant volontiers même les couloirs du systémique, car sortis de leurs propres perceptions, ces jeunes sont ... vides, creux et déjà délabrés ... sorry, c'était la minute académique ... et pourtant, c'est exactement ce qui est arrivé ici au film de Tom Holland. Voyons cela en réflexion de connard : comment un jeune comme Charley pourrait-il être ami avec le vieux bonimenteur de foire qu'était Peter Vincent ? Putain, devait y avoir une relation pas nette là-dessous ... on va pas faire la même gaffe les gars ! Niet ! On va donner aux jeunes d'aujourd'hui (Ferrat disait d'ailleurs, c'est toujours avec les jeunes imbéciles qu'on fait les vieux cons !) un discours plus musclé, plus hétéro avec deux héros (zéros ouais !!) troncheur de poufiasses à qui mieux mieux ... putain, McDowall quoi ! L'était PD le gars ! Sale fiotte ! J'en rajoute ? Pas tellement non ! Dépoussiérer dans le langage actuel signifie clairement "rendre plus con, plus basique, plu simple, plus compréhensible" ... en clair, on fait le chemin inverse de celui de Socrate ... quand la maïeutique se transforme en langage de rentrée charetière, on obtient souvent un enfant mort-né !
Avec tout ça, je n'ai pas encore dit le pourquoi, le comment, le qui, le qu'est-ce que déjà j'entends hurler ceux du fond qui n'ont rien écouté et qui ont déjà interprété les paroles ... commençons donc, chers amis téléacheteurs ! Le scénario brille par sa copie qui auarait pu être quasi-parfaite ... mais mais mais ... des oublis stigmatisent l'ensemble : les relations entre les personnages sont à peine entamées qu'il faut déjà les sortir pour en établir d'autres ... les personnages eux-mêmes sont creux, moralement et physiquement ... Les actes se suivent avec plus de bruit, de fracas, de sourderie, et cela donne-t-il un plus au film ? Pour quelqu'un comme moi, non ! Clairement, exit la sobriété judicieuse et les idées loufoques du premier opus, voici la grosse artillerie et les canons à haut rendement ... ça fuse, ça pulse, ça pête un max ... pourquoi ? Pour les couilles à papa ! Il faut de l'action, de la sauvagerie, encore de l'action, surtout pas de réflexion, pas de moments de tension, non, juste des sursauts, des actes forts, de la violence ... tension c'est un truc électrique, non ?
Les acteurs ??? Faut-il vraiment les comparer ? Si le niveau scénario est à ce point basique et formaté pour une compréhension rapide et un simple face - off, comment s'étonner de cette pauvreté de casting ? Anton Yelchin est joli, mignon, poli, polissé (c'est pas lui qu'on verrait mettre popaul à l'air pour une séance de pignolage en live devant les caméras !) mais creux, vide, insipide, banal à pleurer, David Tennant ... l'erreur formidable de ce film est connard au plus haut point, vantard, odieux, stupide, dégoûtant, menteur et falsificateur ... quand l'autre Peter Vincent était un rôle drôlatique, sympathique, aussi doux qu'une sucrerie de grand-papa, celui-ci ressemble à un cauchemar d'après sortie de derrière les fagots, Colin Farell est assez bluffant au début pour redevenir ennuyeux et incapable dès la moitié du film, s'adonnant seulement à un surplus de violence gratuite sans foi ni loi, Imogene Poots est à mille lieux de l'original, scarifiant ce rôle pourtant fondateur et cimenté du premier film, mais le best of the best, l'attaque qui rend fou, l'erreur secondaire de casting (la plus grossière étant Tennant, je l'ai dit) qui fait le plus mal, la palme de connerie revient à Christopher Mintz-Plasse qui démolit en un rien de temps le personnage attachant, triste et malheureux d'Evil Ed Thompson ! Une tromperie sans nom qui puise dans la mentalité sursosée américaine qui semble pourtant faire de spetits dans nos contrées verdoyantes ... où est le temps où les hommes étaient fiers de LEUR pays ???
Continuer mon attaque serait forcer la pression et ce n'est pas mon intention ... pour quelqu'un qui regardera ce film comme étant un film à part entière, il passera avec un certain succès puisqu'il n'est pas dépourvu d'humour, ne manque pas d'actions, a des effets spéciaux plutôt rassurants ... pour celui qui comme moi regardera ce film avec les yeux du rêveur d'autrefois ... plus longue sera la chute ! Rideau !
publié le 04/12/2011 - 17:23
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publié le 30/11/2011 - 03:44
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