La Piel que Habito
Critiques spectateurs
Réalisateur: Pedro Almodóvar Avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes, Jan Cornet, Roberto Álamo, Eduard FernándezInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 07/09/2012 - 22:13
C'est dingue!!!
publié le 27/01/2012 - 13:58
Les trans du bois ont la vie dure !
publié le 01/01/2012 - 14:48
Un amour contre-nature
publié le 22/12/2011 - 00:01
Incroyable!
On le sait depuis plus de 20 ans maintenant, Almodovar aime mélanger les genres, et si ses histoires tournent presqu'exclusivement autour de personnages féminins, il fait la part belle aux gays, lesbiennes, transgenres, etc... Il en sera une fois de plus question dans ce film.
Antonio Banderas incarne un médecin manipulateur, sa maturité rencontrant ici une folie insoupçonnée. Quand à Marisa Paredes, toujours magnifique, c'est tout en retenue qu'elle jouera un personnage malsain...
Elena Anaya est sublime, les mots me manquent pour dire à quel point ce rôle est taillé sur mesure pour elle. D'une beauté à couper le souffle, elle porte le personnage de Vera dans les registres de la douceur et de la violence avec une poésie incroyable.
Car en effet, une fois de plus le réalisateur espagnol nous entraîne dans une histoire mêlant une incroyable poésie et une horreur d'une cruauté insoutenable. (on repense à "La mauvaise éducation" sur fond de pédophilie, ou "Tout sur ma mère" avec la perte d'un enfant) Lorsque l'on s'aperçoit du véritable dessein du médecin, il est déjà trop tard pour ne pas être fasciné.
Si "Volver" et "Etreintes brisées" m'ont plus, ces deux films m'ont laissé une impression d'inachevé au regard de la carrière d'Almodovar. Avec "La Piel que habito", le réalisateur réalise un de ces films les plus percutants et aboutis, un véritable chef d'oeuvre.
publié le 06/09/2011 - 21:10
Chef-d'oeuvre???
Le mieux est de commencer par des évidences: le film est superbe plastiquement, truffé de références qui raviront les cinéphiles tout en étant très personnel; il est de surcroît servi par une très belle musique, toujours adaptée à la scène qu'elle illustre. Autre bon point: le casting et l'interprétation. Ca fait plaisir de revoir Banderas dans un rôle consistant et les autres acteurs oscillent du très bon à l'excellent. Pas de souci de ce côté-là. Je continue sur ma lancée et je signale l'admirable mise en scène d'Almodovar, son sens du rythme, du montage, du cadrage parfaitement maîtrisé.
Après autant de compliments, vous me demanderez peut-être quel est le problème. Et c'est bien là que le bât blesse: je ne peux pas en parler sans commettre un spoiler qui vous gâcherait le visionnage du film... Disons simplement qu'environ vers sa moitié, le film prend un tournant inattendu qui risque de vous faire décrocher, voire de rire et de prendre ce film pour une grosse blague. D'un autre côté, si vous acceptez de suivre ce tournant du scénario, alors force est de contaster qu'Almodovar en tire une grande richesse thématique. Là encore il m'est impossible de développer sous peine de commettre des impardonnables spoilers!
Vous l'aurez compris, il est bien difficile de parler de ce film. A vrai dire, la meilleure chose à faire est d'aller le voir... Au moins, du point de vue esthétique, vous ne serez pas déçus, et si vous aimez comme moi vous laisser prendre en défaut, vous risquez d'être ravis.
Il me faut enfin mettre un bémol: une certaine froideur et un humour tantôt maladroit, tantôt malvenu, et le plus souvent absent.