Road House

Ce film est ...simpliste, les personnages archi-manichéens. Mais n'empêche que lecture ou une relecture s'impose certes encore et toujours on a l'impression que dans ce pays les Etats-Unis deux monde cohabitent , les jungles urbaines tentaculaires, ou il faut se frayer un chemin a coup de colt et de cartes de crédits....et les petites villes perdues au fond de je ne sais quel état du sud, de l''Amérique bien profonde...petite ville ou pour tuer le temps on va au bistrot taper causette au demoiselle du coin et aussi exercer sa virilité en tapant non pas la causette avec les autres types, mais en leur tapant sur la gueule du coup presque sans raisons en fait.

La notre cher videur s'est trouvé une taule d'enfer...en fait il débarque telle "supernanny" qui viendrait dans une famille avec des comportements d'enfants à problème, le premier soir il ne dit rien, ne fait rien...et après mais les choses au point, en virant un max de monde et se faisant beaucoup ainsi d'ennemi..dont le barman qui est le.....

...... neveu d'une espèce de voyou local qui semble posseder la ville. Alors ça c'est récurent au states comme concept.....enfin dans leurs films je veux dire, moi j'appelle ça le "syndrome du far -west" une ville sous coupe règlé ou le plus fort comme dans "dallas" peut tout se permettre. Eh bien oui car cette ville ne connait ni police, ni juge, ni maire.

Mais tout ce monde là n'a qui'a bien se tenir ....avec un dur a cuir comme Dalton , ca va chier !.

Est ce que l'on s'ennuie ?, parfois oui un peu , quand du reste les bagarres, et les répliques bien placés font mouche, sans parler l'hyper-virilité de Patrick swayze, virilité que ce dernier n'hésitera pas à forcer pour entre autre séduite la nièce du grand méchant. J'adore la séquence de l'hôpital, des du grand guignol, a mon avec une blessure pareille , vous vous videz de votre sang comme un cochon, et puis pour ce qui est de la recoudre, pas d'anesthésian s'il vous plait, ça c'est pour les chochottes, des hommes des vrais eux ! tels john rambo le font à vif !

C'est bourrin, c'est violent , c'est très rock 'n roll, il y a des reprises très connu , bref du folk bien de la-ba.....mais c'est très plaisant a suivre.

Film culte ? Maintenant, je comprends mieux pourquoi. Car dans la fin des années '80, Patrick Swayze laissant paraître le bout de son nez dans un film d'action bien américain à la gloire de ses muscles, cela ne pouvait que fonctionner. Il m'en a fallut du temps pour voir ce satané film ! Et le moins que je puisse dire c'est que cette Silver production est bien moins conne et prétentieuse que les autres. Certes l'histoire ne brille pas d'originalité mais est quand même étincelante de par sa tenue de route. Malgré les boulets de clichés accrochés à ce type de film Road House ne baisse jamais de rythme et est porté à bout de bras par son comédien principal, parfait dans ce rôle. C'est violent, bien filmé et ça dresse un (beau ?) portrait d'un milieu rarement vu au cinéma : les videurs. Mieux, je ne m'attendais vraiment pas à des combats aussi bien chorégraphiés. Je parle surtout au niveau martial car étant pratiquant, je reste encore ébahi par la beauté et la violence du coup de griffe de tigre de Monsieur Dalton. Les combats et le regretté Patrick Swayze sont en outre bien aidés par la courte mais efficace interprétation du trop rare Sam Elliott. Ben Gazzara est un gros salaud et le réalisateur Rowdy Herrington ferait bien de mettre en scène un autre Bar Routier, comme disent les québecois. Nous pourrions ainsi effacer de notre mémoire l'arrière goût de Road House 2. Car n'importe qui pouvait rentrer dans cette boîte de merde.