Hellraiser 3

En terme de qualité ce film se situe bien en dessous de ses prédécesseurs mais il reste une suite de qualité, notamment par la performance de l'excellent Doug Bradley en Pinhead.

Un grand mérite à la quadrilogie initiale c'est que les films se suivent logiquement avec des éléments de transition plutôt bien amené. Ainsi, le retour de Pinhead est fait d'une manière plutôt ingénieuse au vu de ce qui lui était arrivé dans le dernier opus.

Une rupture thématique s'opère ici, Pinhead devenant l'antagoniste du film, fini les humains machiavéliques cherchant la boîte à des fins personnelles. Ici, il devient une figure satanique incarnant le chaos sur terre. Si sur le papier cela est séduisant dans les faits cela fait entrer le récit dans une lutte manichéenne ou le bien doit empêcher le mal de s'étendre, un récit finalement assez classique.

Beaucoup de confusion avec les règles liée à la boîte, une approche plus à la Freddy qu'à la Hellraiser. Le film se montre généreux en créativité visuelle mais confus dans la création des cenobites et les pouvoirs de Pinhead.

La protagoniste est intéressante dans sa psychologie et son trauma, bien que je la trouve parfois un peu fade en comparaison de Kirsty Cotton.

Un film respectueux de la trame narrative de ses prédécesseurs mais qui cherche à s'en extraire. Pinhead devient le centre de cette histoire ce qui lui fait perdre sa neutralité originelle pour la remplacer par un personnage manipulateur et sadique a la manière d'un Freddy Krueger.

En soi, ce film a des qualités narratives, visuelles et symboliques plutôt intéressantes. Reste qu'il est parfois trop confus et amène une lutte manichéenne qui rompe beaucoup trop avec ses prédécesseurs. Ça n'en n'est pas moins agréable a regarder.

Un film qui m'a rappelé les Wishmaster ! Des films faciles d'accès, pas prise de tête, pas toujours cohérent, pas super bon mais efficace au final... bref j'ai pas trouvé ça exceptionnel mais ça se regarde bien, les effets gore sont sympa et les créatures original. Par contre j'en ai marre des films qui font une pub évidente au tabac, faut arrêter, y'a pas un seul plan sans qu'on ne voit une cigarette, et puis ce tableau de Justin Bieber à la vingt troisième minutes c'est juste incroyable, il était même pas né le type, regardez par vous même si vous avez le film... c'est assez effrayant.

C'est dans cet "hellraiser III: hellworld" que l'enfer va traverser notre monde et que les cénobites vont continuer leurs "délivrance" de plaisir et de torture. Il y a un peu quelque chose qui n'est pas présent dans ce troisième volet et qui n'était que dans e deuxième c'est bel et bien les plans de caméra ou on voit ce que le personnage voit. Malheureusement ce film n'arrive pas à la cheville de ses prédécesseurs mais innove tout de même. Je veux dire par là que le faite que les portes de l'enfer soient ouvertes et que les cénobites puissent carrément se déplacer où bon leur semble sur Terre innove et ne reste pas que dans une maison et ne reste pas que dans ce monde qu'est l'enfer mais en même temps ça ne va pas trop car cela enlève de l'obscurité à l'atmosphère. La série a (pour le moment) bien évoluée : -premier volet: ça se passe dans la maison et rares sont les fois où on aperçoit l'enfer -second volet: une grande partie nous dévoile le monde de Pinhead et de ses sbires -troisième volet sur Terre mais dans une plus grande partie que le premier film C'est dommage que ce film ne nous fasse pas plus d'effet il reste néanmoins fun et sympat à voir mais pour on ne sais trop quelle raison finalement il n'arrive pas à nous éblouir autant que "le pacte" ou sa première suite "les écorchés".

Tous les autres Hellraiser m'ont laissé un arrière gout bien amer, mais celui là qui possède une histoire plus simple, plus fun et plus direct a moins de chance de décevoir le spectateur. On regretera ,certe, une histoire plus construit et plus riche, mais voir enfin Pinhead en oeuvre tout le long du film (au lieu de 10 pauvres minutes) c'est royal! la scène de la boite par exemple elle est excellente! autre regret, les nouveau cenobite trop cartonne je trouve, et ne remplace pas les anciens. Malgré (encore une fois) quelques déceptions, Hellraiser 3 reste un de ceux que je préfére.

Enfin l'histoire des gens dépecés qui récupèrent leur peau avec le sang de leurs victimes est abandonnée. Ce film nous apprend l'origine du Pinhead. L'histoire est bien ficelée, les effets spéciaux sont de plus en plus réalistes, et de nouvelles créatures apparaissent : celle qui lance des CD, et le "lance-flamme". Une vrai amélioration.

En général les série de films, font l'inverse du vin. C'est à dire qu'elles se dégradent en vieillissant. Mais là ce troisième volet des aventures de notre fana du piercing tien largement la route. C'est sur il y a une certaine rupture avec les épisodes précédents, mais pas complètement. par contre, finit l'univers tordu des 2 premiers volets. Le film décrit une représentation de l'enfer plus contemporaine. par contre , c'est vrai que l'on a un peu de mal à comprendre le rôle de l'héroïne dans tout cela.

Troisième volet assez delirant des aventures de Pinhead. Pinhead est moins impressionant que les deux premiers mais se revele très sympatique ! Le gore y est et c'est bien fun ! Un troisième volet qui comblera les fans de Pinhead !

Sympa sans plus mais à voir pour le massacre dans le night-club par un pinhead très en forme ou encore la poursuite de l'héroine par les cénobites la nuit dans la rue ou un passant attrape un petit rhume de cerveau lol.

L'ambiance est très différente ici des deux premiers opus. On se rut plus vers un film d'action/horreur à l'américaine. Les personnages sont fades ici. Mais heureusement que Pinhead est là pour se créer une nouvelle clique de cénobites meurtriers. Mais la psychologie ici, c'est pas le fort.

Hellraiser, la franchise adulte par excellence de Clive Barker, qui osait traiter de sujets aussi tabous qu’inavouable avec une maturité rare dans le cinéma d’horreur, et bien Hellraiser passe dans les mains du tâcheron Anthony Hickox. Et c’est parti pour le show : acteur inexpressifs, figurants ridicules, effets spéciaux vraiment très spéciaux, décors en carton pâte et humour pré pubère : et hop, voilà l’œuvre de Barker transformée en bouillie infâme. D’autant que notre homme se prend pour un virtuose : regardez donc comme il sait faire des travelling, ça balance terrible ! Ces zooms ! Formidables ! Et ces cadrages de téléfilms ? Whismaster qu’on croirait ! C’est dire si c’est beau ! Bref : tout ce qu’il fait, il le fait mal, notre ami Hickox, et avec une incompétence inégalable. Mais là où le métrage confine au génie, c’est quand il décide de transformer Pinead en un Freddy Kruegger d’opérette : croyez moi, la nausée vous soulèvera le cœur ! Faut le voir pour le croire ! Pinead qui lève les yeux au ciel, Pinead qui rigole bizarrement, Pinead qui grimace, bref Pinead qui cabotine comme le faisait Jaqueline Maillant en son temps! Et cette genèse ! Madre de Dios ! On apprend que Pinead n’est pas mauvais, non, il n’est que le versant démoniaque du bon capitaine Eliot Spencer, héros de l’aviation militaire qui va s’empresser d’aider notre fadasse héroïne à contrer notre Freddy en herbe pour se faire pardonner! Les bras vous en tombent ? C’est l’effet que ça fait quand un monument s’écroule… Allez, attendez tout de même le générique de fin, y a Motorhead qui joue « Hellraiser » (parole d’Ozzy Osbourne, music Lemmy Killmister) C’est peu, mais ça justifie les deux points de cette note…