Evil Island : Le Territoire des Morts
Critiques spectateurs
Réalisateur: Terence Daw Avec Billy Zane, Natalie Jackson Mendoza, Christina Cole, Joel Torre, Colin MossInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 26/05/2013 - 19:10
Best of world
publié le 01/02/2012 - 01:17
Man vs Wild vs Vampire
Celà dit la version de l’émission telle qu'elle est présentée dans le film semble bien plus pépère, quelques plan de l'aventurier en train de construire une torche ou un abris on est loin de Bear qui court de partout à la recherche d'un cours d'eau potable.
Et c'est bien dommage car du coup la majeur partie du film va se dérouler dans le campement ou l'équipe de tournage passe son temps à s'émouvoir sur leurs histoire de coeurs et de coucherie dont on se contre fout... Une bien mauvaise exploitation de l'idée de se servir de ce type d’émission et d'une manière générale de l'environnement qui aurait put donner lieu a une première partie de film angoissante et pleine d'action afin de faire monter la pression en attendant l'entrée en scène des créatures.
Les créatures, d'ailleurs parlons en, moitié vampire moitié singe 100% ridicules. Les maquillages sont dans l'ensemble pas terrible et plus le film avance, plus on a de mal à adhérer spécialement alors que la partie survival est téléphoné voir baclée et manque cruellement de rythme, ne provoquant jamais la moindre surprise.
Au final et sans son côté Nanardesque on s’ennuierait ferme...et si "Surviving Evil" parvient parfois a divertir c'est bien a son insu, c'est déjà ça....
publié le 26/12/2011 - 17:17
De Man vs Wild vs Ennui
Le scénario part d'une bonne intention. On va suivre une équipe de tournage sur une de ces nouvelles émissions survivalistes où un homme explique devant une caméra comment survivre dans une jungle. Ici, le territoire choisi est la Malaisie. On connaissait la Tasmanie avec Dying Breed, maintenant on a droit à la Malaisie avec une nouvelle race de monstres. Car oui, le tournage va tourner court quand une horde de monstres rouges polymorphes va attaquer l'équipe. On reste dans un survival pur et dur avec en scène une bande de joyeux drilles qui n'espèrent qu'une seule chose, s'enfuir au plus vite. Et si l'intention du départ était assez sympathique, le film tombe assez rapidement dans du conventionnel et on ne sera pas surpris une seule fois durant tout le métrage. C'est d'autant plus dommage que le film ne se sert du support caméra à l'épaule qui aurait pu être intéressant sur un film comme celui-ci, renforçant un coté réaliste et donc angoissant.
Ce qui a de plus déprimant dans ce film, c'est l'absence notoire d'ambiance digne de ce nom. Quand on veut faire un survival dans une jungle épaisse avec des bestioles pas sympathiques, il faut un tout petit peu d'ambiance moite et transpirante. Nous sommes en pleine jungle de Malaisie, il fait chaud, les esprits s'échauffent, les personnages transpirent, leurs vues se brouillent, ils ne savent plus si ce qu'ils voient est réel ou pas, l'apport d'une caméra à l'épaule renforcerait un climat stressant et réaliste. Mais bon, ça, ça sort de mon imagination, le réalisateur, Terence Daw n'a pas du avoir la même envie que moi et il n'instaure que des relations superficielles entre les personnages basées principalement sur le sexe et l'argent. Du coup, on s'ennuie un petit peu devant ce métrage.
Les acteurs ne sont pas vraiment mauvais. La jaquette annonce deux acteurs qui ont déjà joué dans des films d'horreur mais on sait très bien que cela ne veut absolument rien dire. Il faut dire qu'en général les film d'horreur ne sont par trop fournis en acteurs ayant obtenu un oscar. Nous avons ici Billy Zane, le méchant dans Titanic, qui joue le héros du métrage, le survivaliste ultime qui peut se nourrir d'insectes et d'arbres. Son jeu est normal mais son rôle n'est pas assez travaillé. Nous avons aussi Nathalie Mendoza vu dans The Descent, et elle ne sert à rien dans le film. Pour les autres acteurs, c'est assez plat, il n'y a pas de surjeu, pas de cris suraigus cassant les oreilles et on reste dans un normalité toute relative. Les bestioles sont assez effrayantes mais on ne les voit que trop peu.
Les effets gores ne sont très nombreux. Il y en a quelques uns qui se veulent choquants comme le cadavre d'un bébé mutant mais cela reste déjà vu. Pour le reste, les meurtres sont basiques, bien souvent sans envergure et comme on ne se prend pas d'affection pour les protagonistes, on se fout un peu de leur sort. Il reste les maquillages très réussis des bestioles, mais le moment où des ailes leur poussent dans le dos reste un grand moment de nanar avec des images numériques plus que douteuses. Mais c'est vraiment tout ce qui ressort du film, quelque chose de plat, de vite fait et on nous sert une fin très moyenne qui veut étonner ou choquer mais qui finalement reste prévisible et assez débile. Le rythme du film souffre aussi car les bêtes n'attaquent que vers 50 minutes de palabres interminables sans une paire de nichons.
Au final, Evil Island est un film d'horreur basique, sans envergure et sans avoir la moindre envie de rivaliser avec des survival haut de gamme. Si les prestations des acteurs sont assez convaincantes, leurs personnages sont assez plats, tout comme le scénario et le déroulement basique de l'histoire. Dans le même genre, je lui préfère largement un Wilderness alors qu'il n'est pas exceptionnel aussi. Bref, un film moyen, avec des moyens très moyen et une histoire moyenne dotée d'une ambiance moins que moyenne. Un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
publié le 27/07/2011 - 12:40
Welcome to the jungle
Le commencement est pour le moins laborieux. Une mise en place longuette qui fait la part belle aux cancans de la production (les amourettes de passage, les tensions entre les personnages...). Au lieu de s'atteler à peaufiner une ambiance angoissante de tous les instants, Surviving evil s'amuse à quelques cris d'animaux bas de gamme, des ombres fuyantes et des bruissements de feuilles. Tout cela nous laisse irrémédiablement sur notre faim. Ainsi, la première heure du récit est destinée à nous endormir plutôt que d'amoindrir notre vigilance pour mieux nous surprendre.
Qui plus est, la brochette qui compose l'équipe de tournage patauge dans la jungle alors qu'ils sont censés être des vétérans en termes de survie. Milieu hostile ou pas, les créatures peinent à se montrer et, lorsque c'est le cas (la patience est de rigueur), le grotesque s'invite dans ces contrées verdoyantes. Des êtres humanoïdes au faciès repoussant qui volent d'arbre en arbre. En ce qui concerne le peu de séquences « motivantes », le cinéaste perd pied à tel point que l'action devient illisible et brouillonne. Des mouvements de caméra épileptiques et un cadrage catastrophique sont le lot de cette série B de seconde zone.
Bref, Surviving evil s'enlise dans une intrigue aux mièvreries agaçantes au lieu de se construire sur les bases classiques, mais efficaces du survival. Une regrettable maladresse qui est le principal problème du film. Le scénario cahote à tout-va sans jamais se départir des clichés de circonstances. À aucun moment, l'on ne ressent le moindre effroi en sachant ce qui se terre dans la jungle. Surviving evil pioche çà et là quelques idées plus ou moins valables aux références du genre. À noter, un élément de dernière minute qui est totalement hors-sujet dans l'intrigue (ce qui le ramène dans le domaine de l'aventure) et prête surtout à sourire. Long et médiocre.