Antichrist
Critiques spectateurs
Réalisateur: Lars von Trier Avec Willem Dafoe, Charlotte Gainsbourg, Storm Acheche SahlstrømInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 27/07/2013 - 10:05
A découvrir
Mon avis sur ce drame extrêmement glauque et malsain est partagé. Autant d' un point de vue réalisation, image, acteurs, mise en scène je trouve ce film excellent. Autant d' un point de vus scénario je le trouve pas complètement abouti, après j'ai peut être loupé quelque chose! Nul n'est parfait. Mais personnellement il me manque le petit truc qui me ferait dire "Waaaaaaa", ou "Ah ouais c'étais donc pour ça". Et que dire de Mlle Gainsbourg et Mr Dafoe, que je ne voyais pas du tout dans ce genre de long métrage, et qui m'ont agréablement surpris. Je pense que c'est le genre de film ou l' on ne peut que se faire son propre avis. Une oeuvre vraiment a part qui tranche avec le cinéma traditionnel. Mais attention, âmes sensibles s'abstenir !
publié le 21/03/2013 - 15:47
WTF?
Déjà, mauvais points : c'est trop long. Lent oui, mais la lenteur n'est pas un défaut - des films tels que "Morse" ou "Giorgino" sont lents sans que je n'aie ressenti le temps qui passe tant j'étais absorbé. Mais là, j'ai carrément dû faire une pause au milieu du film pour ne pas complètement décrocher, ce qui ne m'arrive jamais. Les scènes s'enchaînent et se ressemblent, sans que l'on n'y comprenne rien - ou plutôt, sans que l'on sache si on doit y chercher un sens ou si le réalisateur se fout de notre gueule. Du coup, durant tout le film, on hésite : vide intersidéral ou oeuvre complexe et symboliste ? Tant qu'on est dans les bémols, j'avoue que je me serais volontiers passé des passages pornos et de l'épilogue franchement chiant.
Points positifs ? C'est bien joué, c'est extrêmement personnel dans la réalisation, c'est esthétiquement très maîtrisé, et une espèce de folie nous est tant bien que mal transmise par le personnage névrosé interprété par Charlotte Gainsbourg.
Au final un film prétentieux et incompréhensible, mais qui revendique tellement chacune de ses cartes qu'on se demande si on n'est pas passé à côté de quelque chose... Impossible de noter ça : je ne sais même pas si au final j'ai aimé ou pas. Un OVNI cinématographique, cherchant à choquer à tout prix mais ne laissant au final qu'un étrange sentiment mitigé.
publié le 08/07/2012 - 15:28
Un art cinématographique !
Le film débute avec une introduction en noir et blanc accompagnée d'une magnifique chanson Italienne (Lascia ch’io pianga), renforçant le côté dramatique de la scène.
Après le drame, le couple (et surtout Charlotte) va faire le deuil de la mort de leur enfant. La souffrance psychologique de Charlotte est implacable durant tout le film, malgré l'aide de son mari, qui se sert de sa profession de psychologue tant bien que mal. Il décide alors d’aller dans la forêt d’Eden afin de combattre les plus grandes angoisses de sa femme.
Arrivé à destination, la descente en enfer va progressivement commencer. Les scènes qui vont se succéder dans cette forêt sont tordues, psychologiques mais symboliquement efficaces. A commencer par les scènes avec les animaux (la biche et le renard) qui sont marquantes et glaçantes (voir vraiment flippante pour la scène du renard). Pour ces scènes, comment ne pas penser aux fables de la Fontaine ? Néanmoins, il s'agit ici d'un film qui relate un mélange de thèmes : le mal, la nature, la femme et la peur de soi-même. Il est difficile de porter un jugement sur le message que veut nous apporter cette oeuuvre.
Dans ce film, la place du sexe a son importance car elle n'est pas commode : elle est sauvage, perverse et douloureuse. Le sexe ici peut représenter une forme de guérison ou d'accalmie pour Charlotte dans sa souffrance psychologique. Mais le sexe symbolise aussi une douleur physique et psychologique : on le voit très bien lorsque Charlotte demande à avoir mal lors des rapports sexuels (en plus, les rapports sont déjà suffisamment violents). A noter aussi que la mort de leur bébé a eu lieu lorsqu’ils faisaient l'amour donc leur sexualité est aussi une cause de la mort de leur enfant. De ce fait, le gore et le sexe sont étroitement liés.
Avec un sujet aussi noir, le film arrive à nous donner une ambiance et une atmosphère bien glauques avec des images sombres et sinistres.
Le film se conclue, comme pour son début, sur une scène en noir et blanc avec la même chanson Italienne pour un final assez tordu mais respectant l'image du film en somme.
Antichrist est donc un chef d’œuvre tant sur le plan scénaristique que sur le plan visuel. Ce film est une définition même de l’art : il fait réagir et il fait une représentation magnifique de quelque chose qui est gênant, choquant et de très désagréable (venue de l’imagination de Lars Von Trier). Je peux comprendre qu’il est difficile d’accrocher un film tel que celui-ci mais au vue de la maîtrise apportée par le réalisateur dans son œuvre, je trouve qu’il a été maladroitement accueilli et jugé. Si les gens s’arrêtent principalement à ce qui ont vu visuellement (des scènes choquantes et perverses), ici le film aurait du être regardé pour son écriture. A découvrir pour ceux qui ont envie de voir plus loin que le bout de leurs yeux sinon ce n’est pas la peine.
publié le 18/12/2011 - 12:04
Un bon film
publié le 22/02/2011 - 17:09
Du film de cul psychotique
Le premier constat est sur le découpage du film en chapitre, ce qui donne un vrai frein au rythme du film. De plus, ces chapitres n'ont ni queue ni tête et ne marque pas vraiment une différence dans le film. On peut quand même noter que le prologue est assez joli et bien foutu, malgré la vue en gros plan d'une bite (personnellement, si je veux voir une bite, je mate un porno), mais la mort de l'enfant est bien choquante et le pari est relevé. Hélas tout se gâte par la suite avec des dialogues insipides, un rythme d'une lenteur incroyable et des acteurs, même s'ils sont bons, sont tout aussi déprimants.
Willen Dafoe tient bien son rôle, mais là, tout le monde sait que c'est un bon acteur, avec un grand talent et aussi avec une disparité dans les rôles qui mérite le respect. Charlotte Gainsbourg est complètement investi dans son rôle de femme qui perd pied suite à la mort de son fils, mais étions nous obligé de la voir à poil constamment et de la voir se toucher? Je ne pense pas et Lars Von Trier a du assouvir un fantasme en filmant cela.
Mais finalement, ce qui m'a le plus dérouté, c'est la narration qui est lente, avec parfois des passages qui ne servent à rien et surtout un manque flagrant de liant. Au bout d'un moment, on ne sait plus pourquoi on suit ce film et il perd de l'intérêt. Sans compter sur des images sombres et des plans franchement niais comme lorsque Willem Dafoe se retrouve sous une pluie de glands (le fruit, bien entendu!). Du coup, le film veut se prendre au sérieux mais la sauce n'a pas marché avec moi et j'en suis ressorti dégouté.
Dégouté car en plus, le réalisateur nous plante des extraits gores sans grand intérêt comme le coup de bûche sur la bite, la branlette qui éjacule du sang, ou encore l'excision en gros plan de Gainsbourg. Des images chocs qui ne servent en rien le film et il y a des manières bien plus fines de montre la chute vers la folie. Au même stade que Vinyan, ce film n'est vraiment pas fait pour moi et représente peut être une intelligentsia qui ne me concerne pas.
Le cinéma n'est pas ça pour moi, non avons ici une pellicule franchement sale qui ne sert en rien le cinéma actuel et je pense que si le réalisateur voulait faire une thérapie, il n'était pas obligé de l'infliger aux gens s'attendant à un bon film. Au final, je me suis ennuyé ferme et le seul passage qui m'a amusé est lorsque le renard à moitié crevé parle, comme pour la vie privée des animaux. Je déconseille donc fortement ce film!
publié le 21/04/2010 - 18:33
Chiant dans l'ensemble
publié le 28/11/2009 - 17:56
Un cauchemar sans reveil
publié le 17/11/2009 - 23:01
Horriblement perdu
publié le 17/11/2009 - 19:39
Mon avis
publié le 16/11/2009 - 18:26
Quels acteurs
Avant toute chose, les acteurs sont réellement très bon. La peine est vraiment bien mise en scène sans rentrer à aucun moment dans le cliché des sanglots sans fin. Les différents stades du deuil, se transformant en douleur tellement intense qu'elle conduit à la folie, sont mis en scène avec un culot sans pareil de Gainsbourg.
L'image est vraiment esthétique. Attention, on est pas dans du Labirynthe de Pan ou du 300', mais le côté fantastique est bel est bien présent et l'image bel et bien travaillée en labo...c'est vraiment beau. Jamais je n'avais vu de ralenti si "lent" et niquel!
Bref, un film ovni, beau, "douloureux", des acteurs très bons, mais un film presque trop "art contemporain"dont le sens nous échappe malgrè le fait qu'on puisse approcher quelques pistes...mais bon ça lui rajoute du charme.
INFERNO
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