Cannibal
Critiques spectateurs
Réalisateur: Benjamin Viré Avec Nicolas Gob, Helena Coppejans, Philippe Nahon, Fatih Cam, Marilyne Capel, Jean Collard, Youri GarfinkielInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 08/06/2012 - 08:48
Roméo et Juliette au pays des psychotiks
publié le 25/11/2011 - 23:18
De reste à tes moules frites va!
Au niveau du scénario, à moins d'être sous acides, ne peut satisfaire personne. Tout du moins, personne de normalement constitué. Pour faire simple et rapide. Max vit tout seul dans les bois et il est blindé de tics. Agoraphobe mais fan de golf, il s'entraine dans la forêt et, un beau jour, alors qu'il recherche une de ses balles, il tombe sur une femme ensanglantée. Bien entendu, il décide de l'amener chez lui et la soigne sommairement. Dans un climat de non-dits et de regards, les deux compères vont tomber petit à petit amoureux l'un de l'autre. Sauf que la jeune demoiselle est cannibale et qu'elle est recherchée par des malfrats (et on ne saura jamais pourquoi!). Bref, notre héros va essayer de la retrouver. C'est complètement absurde mais ce qui m'a le plus gonflé, c'est la réalisation absolument mauvaise de Benjamin Viré.
Il faut dire qu'au départ, j'ai vraiment cru que le film avait été réalisé par un mal voyant. Le réalisateur use et abuse d'effets de zoom et d'images floues pour donner une ambiance bizarre et intimiste. Sauf qu'au bout d'un moment, le film devient vraiment chiant et on ne comprend pas grand chose à cette histoire déjà bien improbable. De plus, le réalisateur a voulu faire deux parties distinctes. La partie d'amour, bien floue et bien idiote et la partie recherche de la cannibale, en noir et blanc qui est expédiée en trois coups de cuillère à pot. En gros, pour faire simple,le mec a voulu réalisé un film d'horreur à la manière d'un film d'arts et d'essais mais il a gardé le plus mauvais des deux genres, c'est-à-dire de l'horreur sans horreur et la mollesse du cinéma d'arts et d'essais.
Les acteurs sont tout aussi mauvais que le film en lui même. Le héros qui joue un agoraphobe maniaco-dépressif bouffi de toc est assez convaincant, mais sa conversion au milieu du film pour devenir un type prêt à tout pour retrouver une cannibale qu'il rêve de niquer est relativement absurde. Celle qui joue la cannibale est très peu convaincante, alors elle est assez mignonne mais on n'arrive pas à croire une seule seconde qu'elle arrive à buter des mecs en leur mordant le cou pendant un acte sexuel. D'ailleurs, on voit une scène où elle baise un mec et le bouffe après, cela se veut sulfureux et gore, mais il n'en ai rien. Il aurait fallu pour cela voir des nichons non? Pour le reste des acteurs, on voit pendant un cours laps de temps Philippe Nahon, mais il reste anecdotique, même s'il explose l'écran et la dualité entre lui et son fils. Pour le reste, les personnages restent inintéressants et très caricaturaux.
Avec un titre et un sujet traitant du cannibalisme, on s'attend à du gore, du sale, de la barbaque sanguinolente, du gigot bien saignant. Malheureusement, le film ne possède pas une once de gore. Les quelques scènes de restauration de la jeune femme sont d'une platitude ahurissante et on ne fait chier comme un rat mort. La première scène gore ne surprend pas car le réalisateur, encore lui, s'amuse à faire des gros plans dégueulasses et surtout à bouger la caméra comme un type atteint de la maladie de Parkinson. On ne voit rien, on ne devine qu'en forçant les yeux et c'est vraiment pénible. Venant d'un film traitant sur le cannibalisme, je m'attendais vraiment à quelque chose de politiquement incorrect, et j'ai eu quelque chose de profondément insignifiant. Le traitement amoureux est superficiel et le peu de dialogues n'engage en rien l'envie de suivre ce métrage à cause d'une réalisation médiocre.
Au final, Cannibal est un film anecdotique qui ne montre pas le talent cinématographique du plat pays. La réalisation qui se veut intellectuelle et novatrice se révèle brouillonne et mal foutue. Les scènes gores sont absentes du métrage et l'action y est épisodique et ne concerne que une scène de cul. Le scénario est d'une nullité crasse et surtout d'un improbabilité crétine. Il en résulte un film chiant, qui se veut intéressant sur sa forme avec des floues, des images subliminales et un noir et blanc dans sa deuxième partie, mais qui est finalement mou, raté et con. Un film à éviter à tout prix sous peine de perdre 1h40 de sa vie. En gros, il faut virer Benjamin Viré de l'horizon cinématographique.
publié le 06/10/2011 - 11:33
Quand la peur rencontre l'amour