Grizzly
Critiques spectateurs
Réalisateur: John Rebel Avec Katie Lowes, Brendan Michael Coughlin, Patrick Scott Lewis, Mary Alexandra StiefvaterInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 06/09/2011 - 12:52
L'ours veut une part du gâteau
Dès les premières minutes, on se rend compte que Bear ne parviendra pas à tenir la distance. Certes, on rentre assez vite dans le vif du sujet, mais le récit s'essouffle au bout de vingt minutes. Dès lors, le déroulement se fait cahin-caha sans entretenir une tension permanente face à la menace de l'animal. Pour tout dire, les protagonistes sont davantage occupés à se disputer pour des peccadilles plutôt que pour leur propre survie. Hormis, quelques moments où l'ours réapparaît comme par enchantement, on s'ennuie ferme dans cette portion de forêt définitivement déserte.
À ce titre, Bear pourrait donner lieu à un nouveau sous-genre : le survival animalier contemplatif. Les dialogues sont légion. Parfois inutiles, souvent pénibles, ils n'apportent strictement à un scénario qui emprunte çà et là de multiples idées aux références du genre. Parmi celles-ci : le huis-clos en milieu hostile ou bien encore le soulèvement de la nature contre l'homme. Néanmoins, on peut saluer l'effort d'utiliser dans la majorité des cas de véritables animaux qui nous changent d'habituelles images de synthèse au rabais ou de stock-shots peu scrupuleux.
Bref, Bear ne se révèle qu'un énième film animalier sans saveur. L'originalité est inexistante, les moyens mis en oeuvre trop modeste et le rythme de l'histoire beaucoup trop brinquebalant pour capter l'attention du spectateur. Certes, le film est meilleur que des tâches tel que Grizzly rage ou Grizzly park, mais il manque le savoir-faire d'un homme d'expérience (à tout le moins, un amoureux du genre) pour pleinement convaincre. En lieu et place de cela, nous nous retrouvons à contempler Bear avec une curieuse impression de déjà-vu. Une sensation amplement justifiée lorsque l'on se rend compte que le réalisateur n’invente rien, il se contente de ressasser les thématiques et les concepts forts usités du genre. Long et convenu.
publié le 28/07/2011 - 23:46
Vivement la fin.......
publié le 08/07/2011 - 20:31
Mon avis