Mimic

Contrairement à l'avis général, je n'ai pas été enthousiasmé par ce Mimic.
Tout d'abord ce côté incohérent et peu crédible. Au début du film par exemple quand la scientifique qualifie par je ne sais quelle déduction l'insect de "bébé" alors qu'il fait bien 15cm de long ! Puis la rencontre dans le métro, comme par hasard du gamin, là au bon moment.
Ensuite ça met un sacré bout de temps à démarrer. On attend longuement de l'action et une explication. Explication finalement incomplète et action que l'on regrettera d'avoir attendu tellement cet insecte, pseudo alien, est ridicule et encore une fois peu crédible.
En plus c'est sombre (parfois on ne vois rien), le genre de truc qui m'énerve. Les dialogues sont bof. Et même si l'esthétique et la réalisation sont bonnes, on a vraiment du mal à s'intéresser à cette histoire et aux personnages. C'est plein de clichés et sans originalité.
Qui plus est la fin est pathétique. Aucun rebondissement tout au long du métrage, c'est plat.
Un film bien réalisé avec une jolie robe mais pour le reste, non merci, pas pour moi. En plus Guillermo a fait tellement mieux que ça...
Vous aimé les monstres, re-regardé Alien. Oublié Mimic. A matter une fois et puis s'en va...

New York, un mystérieux virus transmis par les cafards est à l'origine d'une épidémie qui cause des ravages parmi la population infantile de la ville. Pour lutter contre ce fléau, des scientifiques balancent dans les égouts des insectes mutants - baptisés "Judas" - dont les sécrétions se révèlent mortelles pour nos amis les cafards. Le mal est ainsi éradiqué, mais quelques années plus tard, d'étranges disparitions sont signalées dans les égouts new-yorkais...

Je me rappelle très bien de la sortie de ce film au cinéma en 1997. A l'époque, j'avais voulu aller le voir avec mon frère, les films d'horreur exerçant alors sur moi une réelle fascination, la tentation du fruit défendu, moi qui était un novice dans le genre. Je me suis bien rattrapé depuis, mais j'ai toujours regretté dans un coin de ma tête cet épisode fraternel manqué... Bref, Mimic a depuis toujours conservé un statut particulier dans mon esprit, et après l'avoir revu hier soir, je dois bien avouer que ce film bénéficie de sérieux atouts qui en font une valeur sûre du genre.

Le bonhomme qui est aux commandes de l'engin n'est pas un inconnu : Guillermo Del Toro. Un nom qui impose le respect, tant ce réalisateur est reconnu pour sa créativité visuelle et la forte personnalité de ses ½uvres. Sa touche se voit ici d'emblée à l'écran, avec un style gothique prononcé qui apporte une véritable atmosphère au film. New York sous la pluie, la nuit, les égouts... Pas un seul rayon de soleil à l'horizon ! Le The Crow du film de bestioles en quelque sorte... Une ambiance travaillée et qui démarque d'emblée le film des productions classiques du genre.

L'autre principal atout du film réside dans ses créatures mutantes - les fameux "Judas" - sortes d'association entre les cafards et les mantes religieuses, qui ont développé une étonnante capacité de défense en adaptant leur morphologie de façon à dissimuler leur présence à l'homme. Un "Judas" se tenant sur ses pattes de derrière, les ailes rabattues, passerait ainsi de loin pour un homme mince et vêtu d'un long imperméable. En se rapprochant un peu, on se dirait que le mec en question n'a pas vraiment été gâté par la nature ou qu'il a carrément été fini à la pisse, mais il serait déjà trop tard...

La première partie du film est la meilleure, car elle bénéficie de l'effet de surprise, d'un suspense rondement mené, et d'une atmosphère pesante très réussie. La seconde moitié du film verse quant à elle dans le survival plus classique - un huit-clos dans les égouts désaffectés de la ville. Plus d'action et des créatures très présentes à l'écran, mais un suspense plus aussi efficace du coup. Les personnages secondaires meurent un à un, la plus grosse bestiole de la colonie fait son apparition dans les dernières minutes, jusqu'au happy-end typiquement hollywoodien avec la fanfare qui se met en branle tandis qu'un couple traumatisé s'enlace au milieu du chaos ambiant...

Mimic est un bon film d'horreur, doté d'une vraie personnalité, ce qui est assez rare pour être souligné dans ce genre de films. Les "Judas" ont de la gueule - c'est le cas de le dire - et constituent l'une des espèces de créatures les plus réussies du cinéma d'horreur. Ma note : 7,5/10.

Guillermo Del Toro est résolument mon réalisateur préféré. Il faut dire que chaque qu'il réalise est une pure merveille de magie, de poésie et aussi de macabre et de créatures vivant dans l'ombre. Après un Cronos un peu vieillissant, il nous propose alors Mimic, un film mêlant fantastique et horreur dans un milieu urbain et avec des insectes pas très sympathiques. Si le pitch peut paraître simpliste, il n'en n'est pas de même avec le traitement que lui donne Del Toro, car il apporte finalement une profondeur assez inattendue et un message écologique fort.

Au niveau du scénario, on a un problème de santé publique. Si je me souviens bien, des rats ont envahi la ville de New York et un virus touchant principalement les enfants se propage et fait des ravages. Des experts en biologie et en insectes, créent une race hybride qui délivre un gaz tuant les rats. L'épidémie s'arrête, tout le monde est content, sauf quand des gens prenant le métro disparaissent mystérieusement. Bien entendu, on s'attend à tomber dans un film avec des insectes tueurs, et une bande de héros qui vont les chasser, mais le réalisateur prend un parti à la fois simple, comme Mira Sorvino qui va dézinguer de la petit bête, et plus complexe en mêlant des amitiés inattendues et un attachement progressif aux bestioles pourtant si méchante.

Les acteurs sont assez bons dans l'ensemble. La jolie blonde reste très convaincante et c'est toujours un plaisir de retrouver Josh Brolin. Mais outre le fait que les acteurs soient bons, les marionnettistes ont fourni un travail monstrueux pour rendre les bestioles effrayantes, agressives et surtout avec des gestes et un mouvement très réaliste. D'ailleurs, elles volent presque la vedette aux autres acteurs.

Certaines scènes sont assez marquantes, et d'autres sont bien stressantes et c'est bien souvent à cela que l'on reconnait un film réussi. Je me rappelle encore la scène où l'insecte est vu de dos et que l'on dirait un homme avec un imperméable et un chapeau et qu'il saute d'un coup sur sa victime. Ou encore la scène où un des protagonistes cherchent à rattraper un objet par terre et tend la main vers le noir. De plus, la couleur du film qui tend vers un vert sombre est bien utilisée et ajoute un petit coté angoissant et claustrophobique.

Au final, Mimic est un franche réussite. Un film angoissant, innovant pour l'époque, avec de bon acteur et des effets de lumière adéquats. Del Toro signe encore un film superbe, rythmé et à la portée écologique flagrante. Je conseille donc vivement.

Une idée de départ qui lance une bonne série B. Mais, le film est trop long d'au moins 15 minutes ; le final est sans intérêt. Le dernier tiers du film est beaucoup trop classique et déjà vu. Contrairement à la première partie, où le mystère sur le Mimic était sympa. A voir, mais le film s'oublie très vite.

À ma première vision, je trouvais que Mimic manquait de gore vu le potentiel qu'il y avait. Mais après avoir vu les deux navrantes suites, mon estime pour ce film s'est agrandi. Des effets spéciaux efficaces, les gros cafards mutants sont repoussants et font froid dans le dos. Série B que l'on regarde sans ennui.

Voilà une très bonne série B sortie au cinéma il y a maintenant huit ans, et qui n'aura pas fait beaucoup parler d'elle. Pourtant, ce film regorge d'idées intéressantes (sans aller jusqu'à utiliser le terme "originales"...) Les créatures, ces fameux "judas", sont vraiment bien réalisées et font froid dans le dos avec l'apparence presqu'humaine qu'elles utilisent pour ne pas se faire remarquer. La majeure partie du film de déroule dans le métro, c'est à dire une atmosphère bien glauque, sombre et crade! Les acteurs sont très convaincants et c'est fort appréciable pour un film de ce genre. Cependant, j'ai regretté une fois de plus l'éternel happy-end hollywoodien... Très lourd! Guillermo Del Toro signe donc là un bon film, à voir surtout pour ses très appétissantes peti... GROSSES bestioles!

Ah, j'adore New-York. Tant de choses s'y passent. On sent que c'est une ville qui bouge, New-York. Si vous n'y êtes pas encore aller, un conseil, allez-y ! Ne manquez surtout pas son métro, un des plus vieux de la planète, l'un des plus peuplé et pas que par des humains ! Franchement, si vous tombez sur une créature, on va dire pittoresques, prenez-en une photo et mettez-la dans un album que vous ressortirez pour la montrer à vos petits-enfants. Blague à part, l'idée des insectes mutants est bonne, bien qu'on ne les voit pas assez ou pas bien mais la fin est trop prévisible. Je remarque aussi que le quota de personnes de couleur est atteint. Bon sang, on est à New-York, non ? Enfin, en théorie car le film a été tourné à Los Angeles (gasp) Et il n'y a qu'un seul noir lequel se fait gentiment trucider par cette bestiole mutante. Autre chose, la scène dans laquelle le gosse se fait charcuter, m'a fait penser à celle des Dents de la Mer, quand le jeune Alex se fait bouffer sur son matelas pneumatique jaune. J'aurais aimé un peu plus de sang, de chair éparpillée, ce genre de truc, quoi ! Mais bon, il est pas mal. Ca m'a rappelé un autre film, "Insect" ( en anglais Blue Monkey,ne me demandez pas pourquoi). Le film m'avez fait flippé, d'ailleurs, il faudrait que je le revois quand les programmateurs de M6 arrêteront de nous diffuser des nanars à 15 sous. Ceci dit, le gosse qui joue avec ses cuillères dit à un moment donné : "Chouettes shoes" en parlant des godasses de la créature. Ca, c'est une réplique culte !!!

Mimic est un bel hommage aux films de monstres des années 50, quand Hollywood disposait encore de scénaristes doués (c'est une denrée rare aujourd'hui). Ces cafards géants vivant cachés dans le métro de New-York est un festival d'effets spéciaux de qualité servant un combat haletant entre une poignée d'hommes et ces monstres engendrés par eux ! Mira Sorvino est la jolie tête d'affiche de ce magnifique long-métrage, preuve des qualités de Del Toro en matière de petits films explosifs !

Tres bon film de l'ami Guillermo Del Toro, une histoire plutôt sympa, des meurtres sanguinolants et des créatures bien faites!!!

J'avais vue ce film au ciné à sa sortie quand j'étais jeune hélas jamais aimer ca. mais bon en le revoiyant aujourdhui pas sur si ma note serais pareille. Bon divertissement pareille mais loin d'etre indispensable.