Barricade
Critiques Spectateurs de Barricade
De : Timo Rose
Un petit groupe d'amis à la recherche d'aventure et de détente décide de partir en excursion à travers la forêt allemande. La virée champêtre va rapidement tourner au cauchemar lorsque les campeurs vonte devenir les proies d'une famille de dégénérés cannibales vivants reclus au fond des bois. Alléchés par ce gibier fraîchement débarqué sur leur territoire, les monstres anthropophages vont alors commencer une traque sanglante dans une nature aussi somptueuse qu'hostile.
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publié le 01/09/2011 - 13:40
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publié le 06/12/2010 - 00:28
Détour Allemand
publié le 28/01/2010 - 13:10
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publié le 17/11/2009 - 23:08
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publié le 12/02/2009 - 02:34
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publié le 03/01/2009 - 11:13
BarricRade
publié le 01/01/2007 - 00:00
Gore à souhait!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Survival cheap et Gore
Barricade narre la promenade forestière de trois amis (deux Américains et un Allemand) qui tournera au bain de sang lorsque leur chemin croisera celui d'une famille de cannibales au moins aussi timbrée que celle de Leatherface, personnage emblématique de Massacre à la Tronçonneuse, et qui se complaît à transformer en chair à pâté quiconque traîne dans les parages. Rapidement, on grimace face aux douteux choix de comédiens qu'a fait Timo Rose. Le « bodybuildesque » Joe Sazo ne convainc pas un seconde dans la peau d'un gentil boyfriend sentimental et le jeu approximatif d'Andre Reissig agace constamment. Heureusement, Raine Brown, que l'on sent impliquée dans son rôle, sauve les meubles. Le reste de la distribution est composé d'acteurs récurrents dans les films de Rose. Ce dernier camoufle généralement leur manque de professionnalisme en limitant leurs répliques et en les faisant assez vite passer à la casserole. À l’instar de Space Wolf, la mise en scène souffre d'effets vidéoclip inintéressants et dépassés depuis plusieurs années déjà, mais cette fois-ci, la photographie et les mouvements de caméra gagnent assurément en qualité. Exception faite de ses (mauvais) plans saccadés, l'esthétique de Barricade rappelle quelquefois celle de Wolf Creek; il s'agit donc là d'un gage positif, qui permet dans une certaine mesure d'apprécier les jolis décors campagnards dans lesquels fut tournée la bande. En dehors de cela, Rose nous gratifie d'une honnête quantité de scènes Gore qui auraient cependant gagner à être plus marquantes et insistantes. Nous sommes tout de même loin de la boucherie d'un Premutos, d'un Violent Shit 3 ou d'un Black Past et seuls un ou deux sévices très trash — visage d'une victime peu à peu rongé par l'acide, tranchage du téton d'une jeune femme et pénétration à l'intérieur du sein mutilé avec l'index — resteront dans les mémoires du cinéphile adepte de « splatter movie » qui fait mal. Moins généreux que prévu, ce Gore-ci n'en reste pas moins efficace et constitue un avantage de taille dans Barricade qui, force est de le reconnaître, ne propose en contrepartie guère un scénario fort palpitant, surtout lorsqu'il s'engage dans des sentiers bien trop battus. Rajoutons un bon point au niveau de la bande-son qui distille de sympathiques et légers beats hip-hop, RnB et pop dans l'air du temps, témoignage de la carrière musicale plus ou moins remarquée de Timo Rose, rappeur à ses heures sous le pseudonyme de King Hannibal.
Inutile d'espérer voir le film Gore ultime et encore moins le survival ultime en découvrant Barricade. Si en revanche une petite production horrifique underground émaillée de quelques scènes trash bien senties peut faire l'affaire, et si sa réalisation en demi-teintes, son interprétation globalement médiocre et son script poussif ne posent guère trop d'écueils, voici ce qu'il faut. À réserver aux inconditionnels du genre.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Barricade