The Coffin

Pour avoir parmi mes conaissances une thailandaise, je lui ai donc demandé si cette étrange coutume du cercueils existait. Effectivement réguliérement des gens s'enferment dans des cercueils qui sont confectionnés pour l'occasion auprés de divinités sous formes de statues pour prier, afin de guérrir d'une maladie incurable pour soi-même ou pour un membre de sa famille. Un rituel qui ressemble un peu au pélerinage à lourdes par chez nous. Ce film se révéle original et réussit au début, en revanche par la suite on s'emmerde vraiment ainsi qu'une fin chiante à pleurer. Je ne suis pas contre un peu d'émotion mais là c'est exagéré, 1h20 de film pour 40 minutes de trémolos!! Pour moi non merci, dommage car le potentiel pour faire un bon film d'épouvante est bien présent d'autant que les acteurs sont convaincant. Un vrai gâchis pour moi.

The Coffin est un film d'horreur qui n'est pas à la hauteur de grands nombres de productions asiatiques du même genre en raison d'un sujet, certes intéressant mais mal exploité.

L'histoire de base est effectivement intéressante mettant en évidence la culture asiatique. La malédiction a un aspect un peu plus poétique. Malheureusement, le tout est assez mal exploité. Le film est assez lent et ennuyeux malgré que l'on suive deux personnages bien différents. Les scènes horrifiques sont loin d'être effrayantes et se montrent clichés (certaines font penser à The Grudge). Je ne trouve pas que cette couleur bleutée apporte quelque chose même si cela restait assez bien pensé visuellement.

J'ai commencé à bien aimé le film dans les quinze dernières minutes où tout s'enchaine et se résout. De plus, les scènes sont assez émouvantes accompagnées par une bande son bien douce.

The Coffin est donc un film assez décevant de la part des asiatiques qui nous ont habitué à mieux, malgré un sujet intéressant.

Chris et Zoe, deux personnes qui ne se connaissent pas, se prêtent à une coutume thaïlandaise très particulière. L’un désire voir sa fiancée se rétablir d’un grave accident, l’autre est atteinte d’un cancer. Pour ce faire, ils se retrouvent enfermés dans un cercueil. Après leur expérience, des hallucinations commencent à se manifester. Les films thaïlandais se font une spécialité de traiter du spiritisme et des croyances ancestrales à travers leurs histoires. Quoi de mieux qu’une ghost story pour illustrer le monde de l’invisible ? Ekachai Uekrongtham nous propose donc deux récits distincts partant d’un point commun (l’enterrement collectif). Ils suivent sensiblement le même cheminement, mais ne se recoupent à aucun moment. Si le rythme peut paraître décousu, l’histoire sombre rapidement dans le convenu. La quête pour comprendre la présence du fantôme et lui donner satisfaction pour qu’il retourne ad patres. De prime abord, il n’est pas aisé de cerner les tenants et les aboutissants. Le cinéaste s’emmêle quelque peu les pinceaux et alterne maladroitement entre les deux personnages. Ce défaut s’affaiblit avec l’avancement de l’histoire. On a l’impression que la première partie était un essai laborieux plutôt qu’une mise en place classique. A cela s’ajoute des apparitions spectrales on ne peut plus classiques. Elles sont peu, voire pas du tout, effrayantes. On ne sursaute même pas. En dépit de ses nombreuses carences, The coffin propose une atmosphère éthérée doté d’une photographie réussit. Les teintes bleuâtres renvoient à la froideur et l’inertie de la mort. L’histoire s’attarde longuement sur l’inéluctabilité de notre destin. Quoi que l’on fasse, on ne peut y échapper. La résilience apparaît comme l’unique solution. Malheureusement, lorsque l’on découvre le message il est un peu trop tard. Le film a perdu la majorité de son public en cours de route. En conclusion, The coffin est une ghost story des plus classiques sur la forme. La lenteur de l’intrigue périclite l’histoire vers l’ordinaire. Cela est d’autant plus regrettable qu’on lui découvre une conception intéressante sur la nature de la vie après la mort.