Cold Prey

Cold prey est un de mes films préférés, vraiment top !!! Un groupe d'amis dans un motel abandonné flippant perdu dans les montagnes enneigé, tout ce que j'aime !!! Histoire relativement bien ficelé, bien entendu il faut voir la trilogie ... !!!
N'empêche les films norvegien sont bien fait, les acteurs, le suspense & tout super quoi !!!

Fort d'un très grand succès et d'une saga qui visiblement ne s'essouffle guère, Cold Prey s'est rapidement fait un nom dans le petit monde du cinéma d'horreur. Et il est vrai qu'il étonne de par plusieurs aspects. Tout d'abord son origine, puisqu'il vient de Norvège (comme Dead Snow) et que son casting est 100% norvégien. Ensuite parce qu'il arrive à s'imposer presque comme une référence du slasher alors qu'il n'innove pas grand chose dans cet univers si prisé des boîtes américaines avec leur lot de Scream, Urban Legend ou de souviens-toi l'été dernier. Alors ce Cold Prey est-il aussi bon qu'on le laisse entendre? Qu'est-ce qui rend ce film si particulier aux yeux de beaucoup de personnes? La Norvège est-il le nouveau pays à suivre en matière de cinoche de genre?

Le scénario ne va pas pisser bien loin. Comme dans tout bon slasher, on a une bande de jeunes, un tueur psychopathe à la dégaine marquante et un endroit miteux et glauque. On ne sera pas surpris pas la trame scénaristique, mais ce n'est pas là le problème. En effet, le film est relativement bien construit et malgré une présentation longue des personnages, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est d'autant plus intéressant que l'on prend le temps de s'attacher à tous les personnages. Lors d'une descente en snowboard, un des 5 jeunes se casse la jambe. Perdu au milieu de nulle part, et avec les portables qui ne passent pas, ils trouvent refuge dans un hôtel visiblement abandonné. Malheureusement pour eux, un homme immense est déjà sur les lieux et il n'a pas l'air très content. Bref, c'est du classique pur jus.

Mais la force du métrage provient certainement de son ambiance. Les décors y sont pour beaucoup avec des montagnes enneigées sublimes et des soleils couchants magnifiques. Néanmoins, on ressent une profonde envie de bien faire et les décors extérieurs sont en très nets décalage avec l'ambiance de l'hôtel. En effet, si l'extérieur semble beau et accueillant, il n'en est pas de même avec cet hôtel qui est poussiéreux, sombre, glauque et qui visiblement recèle bien des secrets. D'ailleurs, on se surprendra plusieurs fois à attendre une apparition ou à avoir un sursaut avec une tension très palpable grâce à une ambiance qui nous prend à la gorge alors que finalement rien ne se passera et que l'on reprendra son souffle. En ce point, le film est très réussi.

Les acteurs ne sont pas pour rien dans ce succès. En effet, ils sont très bons et ne surjouent aucunement. L'héroïne, facilement reconnaissable dès le début est très intéressante et ses réactions parfaitement logique. Le second personnage féminin, le blonde de base, reste aussi intéressante avec un personnage attachant bien que très cliché. Les hommes ne sont pas en reste et jouent très bien leur rôle. Pour le tueur de service, on sera bien surpris par sa dégaine et par son envergure. On le voit très peu au début, mais quand il apparait, il demeure bien sympathique avec toutes ses fourrures sur le dos et son grosse pioche comme arme. Il demeure mystérieux et assez inquiétant. Le fait de se douter de qui il s'agit dès le début du métrage reste dommageable, mais on est tellement scotché devant la maîtrise du réalisateur que cela n'est finalement pas très grave. Seule la raison de son état psychologique reste inconnu, ou tout du moins est juste effleuré, et cela peut paraître agaçant.

Mais là où Cold Prey se détache des autres slashers, c'est grâce à une tension constante et palpable. En effet, dès l'arrivée dans l'hôtel, on ressent un certain malaise. Déjà, un malaise pour se pauvre bougre qui se fait une fracture ouverte et que l'héroïne remet en place. Puis l'ambiance s'alourdit quand les jeunes font le tour du propriétaire avec des couloirs sombres, un éclairage minimaliste et surtout des plans de caméra qui ne font qu'augmenter notre angoisse. Puis le tueur agit là où on ne l'attend pas. En effet, après plusieurs moments attendus où le tueur ne vient pas alors que l'on y croit, il surgit d'un coup pour ne pas nous laisser de répit. Un bon tour de force autant de la par du réalisateur que du scénariste. Les effets gores sont anecdotiques. Il n'y en a très peu, et on n'est pas dans la bidoche pur jus. Quelques coups de pioches, quelques cadavres, mais rien de plus. La pression viendra uniquement de l'ambiance et de la tension grandissante qui sont particulièrement réussies.

Au final, Cold Prey est une excellente surprise malgré la finesse de son scénario, car il est servi par des acteurs de talent (d'ailleurs l'actrice principale a reçu un prix pour son interprétation), mais surtout, on ressent une lourde pression tout au long du métrage qui se terminera par un affrontement final dantesque. A noter aussi une séquence énorme où l'héroïne veut partir en ski et elle ne voit personne et d'un coup le tueur surgit pour la laisser pour morte. Une scène intense et diablement bien foutue. Du coup, sans renouveler le genre, Cold Prey s'impose comme un slasher au dessus de la moyenne et qui pour moi vient déloger le Scream de Wes Craven sans aucun problème. Je conseille vivement!

Cold Prey m’a intrigué, non pas pour son histoire mais pour son origine. Réalisé par le Norvégien Roar Uthaug, avec un casting Norvégien lui aussi. Parlons tout d‘abord de la bande d’amis. Il est très agréable de ne pas retrouver des adolescents à moitié débiles qui n’ont que deux sujets de conversations : le sexe et la défonce. C‘est sans doute pour cela que Roar Uthaug a choisi des jeunes adultes, plus vraiment ados mais pas encore « grands ». On y retrouve pas les clichés habituels de la blonde, le sportif, la timide, le fanfaron, etc. Il y a bien une blonde mais sous ses aspects de fille survoltée, se cache une personnalité plus profonde et réaliste. Il y a bien le rigolo de la bande mais il ne sort pas des blagues à tout va. Il y a le beau gosse mais il n‘est pas écervelé. Bref, des personnages pas trop lisses mais pas trop profonds. On s’attache à eux mais pas trop non plus. Le psychopathe, assez flippant, est une sorte d’ogre, un géant indestructible aux yeux de ses victimes.

Le décor est vraiment sublime. La neige aussi belle qu‘oppressante, étendue blanche dont on ne voit pas le bout. Le chalet est grand, sordide à certains endroits, chaleureux à d’autres, tout est question de perception.

Enfin la réalisation. Roar Uthaug installe une ambiance progressivement lourde. Les fans de meurtres à la chaine et d‘hémoglobine seront déçus. A la manière d’un Wolf Creek, le premier meurtre se fait attendre. On l’aura compris le but du réalisateur n‘est pas de montrer des assassinats à la pelle et du sang dans tous les coins. Il préfère jouer sur l’ambiance.

Le petit bémol vient du manque d‘explication concernant les motivations du psychopathe. Le réalisateur nous offre des réponses mais on reste sur notre faim. Avec encore plus de questions. Volontaire ou pas ? Peut-être est-ce là la force de ce film, susciter la curiosité du spectateur. Cold Prey reste un bon slasher, jouant avec les nerfs de son public mais pas non plus le film du siècle. Cependant, il rempli bien ses fonctions : faire flipper et distraire.

J'ai bien aimé Cold prey et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, les acteurs sont moins superficiels, plus sympathiques et ils ont surtout l'air plus malins que les jeunes des films américains, qui sont des fois très clichés. Deuxièmement, les paysages enneigés et le froid impitoyable apportent un vent de fraîcheur et une certaine originalité, bref un beau changement. J'ai toujours aimé les pays nordiques comme la Norvège, la Suède et la Finlande, j'aime la neige et le froid bien mordant, et donc Cold prey m'a permis de découvrir un super endroit. Le film pour ce qui est de l'histoire n'est pas des plus original, mais la sauce prend bien. L'hôtel est assez glauque et sombre, très vaste aussi et cela apporte une tension supplémentaire au film. Les meurtres ne sont pas des plus brutaux sauf peut-être celui de Ingunn mais dans l'ensemble cela reste très bon. Ce qui m'a le plus surprise dans ce film, est l'ordre dans lequel les victimes se font assassiner, je m'attendais à les voir mourir dans un ordre très différent, donc bonne surprise de ce côté là aussi. Maintenant parlons du tueur, il est vraiment impressionnant et je l'ai trouvé presque absent mais on pouvait le sentir tout au long du film, j'ai pas mal stressé devant Cold prey et franchement ça fait du bien. Je conseille ce film et puis si vous allez skier, vous savez maintenant qu'il ne faut pas trop s'éloigner, descendre une piste et boire une bière après me semble être un meilleur plan que le leur, qui s'est révélé des plus foireux et mortel.

Un très bon slasher ! Ce qui m'a vraiment frappé, c'est cette atmosphère pesante et stressante présente dans ce film, je n'ai jamais ressentis ça devant un slasher.Ensuite, les personnages sont sympathiques (on n'a pas affaire à des idiots qui pensent qu'à se foutre sur la g.... d'alcool, de drogue et de sexe) donc cela rend le début de film très agréable. Cependant, ce film est un slasher classique (où le tueur était un enfant martyrisé) donc pas vraiment d'originalité.De plus, j'ai été très déçu des meurtres qui ne sont pas terribles (ou qui ne sont pas montrés) et qui ne sont pas gores (la blessure du gars en tombant du snowboard est plus gore que les meutres). Cold Prey est donc un slasher très intéressant qui joue plus sur l'atmosphère que sur le gore mais qui a de quoi rivaliser devant les productions américaines.

Cinq jeunes partent faire du snowboard en montagne. A la suite d’un accident de parcours, ils sont contraints d’élire domicile dans un hôtel désaffecté. Tout du moins en apparence, un dangereux serial killer se terre dans les fondations de l’établissement. A défaut de proposer une histoire originale, le slasher est un genre où chaque film se suit et se ressemble. De deux choses l’une. Soit, on désespère à trouver un scénario intelligent et inventif. Ce qui semble très difficile. Soit, on regarde les films dans l’espoir de passer un bon moment. La deuxième solution est plus réaliste et optimiste. Je me suis donc résigné à ne pas trouver un slasher bien ficelé, mais j’apprécie toujours le genre. J’attends d’un bon slasher des meurtres inventifs, une efficacité dans la trame scénaristique, un cadre inattendu ou bien mis en valeur. En résumé, un film intense et sans concession. Cold prey fait partie de cette catégorie. Il représente tout ce qu’aurait pu le misérable Shredder de Greg Huson. Prenant dès le départ sans sombrer dans la niaiserie, le film de Roar Uthaug installe un climat glauque et inquiétant. Certes, quelques passages se veulent assez lent, mais ils ne sont que cinq personnes. Il est donc difficile de tuer quelqu’un toutes les deux minutes. Doté d’une réalisation excellente et d’une photographie magnifique, Cold prey dispose également d’une bande son incroyable. Les rares musiques parsemant le récit sont d’une efficacité inouïe. En conclusion, voilà un slasher qui remplit allègrement son contrat. Intense et radical, Cold prey démontre l’énorme potentiel du cinéma nordique.

J'ai adoré ce film, les acteurs jouent très bien, bon c'est vrai que l'on voit des scènes classiques de slasher, mais le film passe tellement bien, du bon suspense, on ne s'attendait pas aux origines du tueur, merci les norvégiens.

Sans innover reellment, Cold Prey repose sur des bases solides prenant appui sur ses predecesseurs et en prenant tous les bons cotés du genre pour en faire un film plutot classique mais terriblement efficace !

La seule originalité de Cold Prey est que c'est un film norvégien. Pour le reste, on n'est pas dépaysé si on a carburé aux slashers américains si ce n'est qu'on a cette fois affaire à des ados qui réfléchissent un peu. Pour le reste le schéma est ultra classique : un meutre au début, du blabla pendant 45 min puis des ados se faisant trucider les uns après les autres par un tueur mystérieux. Le début est d'ailleurs soporifique : Tu veux pas habiter avec moi ? Non c'est pas grave je t'assure, j'attendrai ? Ah merde elle voulait pas coucher avec moi tout de suite car elle était vierge!! Oh merde pourtant, elle passait son temps à m'allumer la p...!! On a le droit à ce genre de dialogues et de réflexions philosophiques pendant au moins 45 min, c'est saoulant et on attend qu'une chose : que le tueur fasse taire ces ados. Les meurtres sont assez violents mais ne sont pas extraordinairement originaux. Un slasher sympa mais vite oublié!

Un retour au bon slasher d'époque, mais cette fois-ci on n'a plus affaire à de jeunes ados crétins mais à des personnes qui réfléchissent. De magnifiques décors, un vieil hotel abandonné, un tueur impressionnant, et un premier meurtre brutal, et une belle fin. simple mais efficace