Lost Island - L'île: Les Naufragés de la Terre Perdue
Critiques spectateurs
Réalisateur: Olivier Boillot Avec Kaddour Dorgham, Cyrielle Debreuil, Michel Béatrix, Jérémy Duplot Jr., Paul DescombesInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 29/06/2011 - 22:29
L'Ile de la Pauvreté
Malheureusement l'Histoire est totalement vu et revu, on a tout juste l'impression de voir un sous-produit de Lost avec 90% de budget en moins... ils ont meme copié l'irakien de Lost en nous présentant l'acteur principal.
Pour résumer, des acteurs limités à l'interpretation indigente voir indigeste, un scenario gonflant d'ennui et des fx niveaux planche à dessin... rigolez pas on a eu un passage de 5 minutes avec des dessins se succédant pour combler le manque de moyens criants.
Conclusion : Allez vous relire le Jules Verne vous y trouverez plus votre compte !
publié le 06/06/2011 - 18:26
L'île mystérieuse
publié le 12/05/2011 - 13:44
Modeste, mais sympathique
On remarque d'emblée les limites budgétaires qui ceignent un concept toujours séduisant, mais restreint compte tenu des nombreux clins d’œil auxquels le film fait allusion. Malheureusement, cela se ressent également dans la structure narrative qui privilégie les endroits clos et étroits. L’exploration de l’île se résume à quelques panoramas de carte postale et une randonnée dans la jungle vite expédiée. Pour le reste, on nous octroie un trou profond et un laboratoire souterrain. Le réalisateur lui-même préfère multiplier les plans rapprochés, quitte à ce que l’objectif rende l’action brouillonne et confuse à certains moments.
En ce qui concerne l’histoire, rien de fondamentalement surprenant. Le scénario nous entraîne sur des rivages connus où le mystère et l’aventure sont au rendez-vous. Du moins, dans les intentions. Outre l’influence de L’île mystérieuse, la deuxième partie du film renvoie à un autre auteur à l’imagination débridée : Benoît Sokal. À travers ce laboratoire abandonné, les dessins et les notes que l’on retrouve, on pense immédiatement à L’Amerzone, L’île noyée ou dans un style pas si éloigné, Syberia. Des œuvres intrigantes, étranges qui véhiculent un sentiment d’émerveillement. Ici, l’impression est plus mitigée puisqu’il ne s’agit pas à proprement parlé d’un univers original.
Bref, L’île est un film d’aventures sans grande envergure. Bien entendu, le réalisateur se sort à merveille de cette gageure si l’on prend en compte le budget famélique. Il parvient à masquer tant bien que mal les carences de ses moyens par le biais de situation convenue, mais demandant un faible investissement. Malheureusement, il en découle un récit redondant perclus de références qui empêchent au film de posséder une identité propre. Il demeure un moment cordial, peut-être plaisant, auquel l’on peut succomber si l’on est amateur de ce genre d’histoires. Une tentative limitée et prévisible, mais qui ne manque pas de charme dans ses intentions.