The Skeptic
Critiques spectateurs
Réalisateur: Tennyson Bardwell Avec Tim Daly, Tom Arnold, Zoe Saldana, Andrea Roth, Edward HerrmannInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 27/12/2011 - 22:47
Mon avis
Passé cette mise en garde, et bien que ce film ne traite en aucun point des petits hommes verts, il s'avère que "the Skeptic" bien que classique et convenu divertit, grâce a une mise en scène et une photographie soignées et a un scénario qui s'il ne casse pas des briques déroule son fils sans entrave.
Alors oui tout les élément son là, un héros en pleine crise de la quarantaine et de couple qui hérite en pleine période d'halloween de la baraque de "tata je te parlais plus depuis des années et je suis ton seul héritier". Baraque familiale dans laquelle personne de sain d'esprit n'imaginerai élevé des enfants de peur de les traumatiser a vie, si encore ils survivaient aux innombrables escaliers casse gueule et autre recoin dangereux. Cela dit avouons qu'un film de maison hanté qui se passerai dans un lotissement ouvrier des années 80 du centre de la france avec ses maisons au crépis couleur saumon et leur vis a vis sur le jardin du voisin, ca ferai tout de suite moins flipper.
Donc la baraque, pas délabré pour une foi mais qui sent l'antiquité et le secret de famille à plein nez va être le terrain de jeu de notre avocat sceptique très sceptique et prétentieux très prétentieux à la recherche de ses souvenirs d'enfance. A moins que ce soit la maison qui se joue de lui, lui donnant par la même occasion une bonne leçon d'ouverture d'esprit et d'humilité. Donc on nous propose principalement d'assister au processus de recouvrement des souvenirs occultés par notre héros et les personnages secondaires qui jalonnent le film servent principalement à offrir des clefs qui vont lui ouvrir les unes après les autres les portes de sa mémoire.
Bien évidement il fallait étoffer le propos, du coup on a le droit également à un affrontement entre sciences dures/sciences humaines/ religion et paranormale à base de recherche permanente de rationalisation confrontant les deux première aux dernières...le tout est sans grand intérêt et s'il donne lieu à des fautes de goût scénaristique concernant les sciences dures bien vites éludées parce que trop complexes à exploiter, il donne également lieu a une sorte de soupe entre psychologie de comptoir et psychanalyse assez indigeste. Au final le tout se mélange sans conviction et on aurait préféré que le film fouille plus du côté de la crise existentielle que vit notre héros trop peu ou mal exploité, que là dessus.
On passera sur le twist final décevant en tout point, rien a en dire à part du mal.
Et je me rend compte que ma critique après digestion du film est relativement dure si on tiens compte du fait que sans être le film de maison hanté qu'il faut a tout prix avoir vu, il se laisse regardé sans déplaisir.
publié le 11/06/2011 - 15:48
Mon avis
publié le 16/03/2011 - 13:36
Vous avez dit sceptique ?
Non pas que l’épouvante de voir un spectre tourmenté de pauvres inconscients me dérange, mais il est très difficile d’innover dans ce domaine. Un constat qui se vérifie encore plus avec le film de Tennyson Bardwell tant dans ses qualités que dans ses défauts. A bien y réfléchir, on retrouve tout ce qui fait (ou a fait) le succès de ce genre de film avec ses errances qu’il trimballe comme de vieilles casseroles. On notera une mise en scène soignée avec un cadrage savamment choisi pour laisser poindre une aura de mystère en hors-champ. Judicieux certes, mais loin d’être original.
Les incursions surnaturelles se veulent également assez attendues. Le placard, vecteur de toutes les peurs primitives, les couloirs exigus ou les miroirs qui s’amusent à tromper notre sens de l’observation, tout est orchestré de manière à nous offrir la parfaite petite maison hantée. Seulement, on ne se prend à aucun moment à frissonner ou à redouter la suite des évènements. D’ailleurs, le récit s'éloigne du film de fantômes pour rationaliser son sujet (à l’instar de son protagoniste) par le biais d’une psychanalyse bon marché qui se révélera finalement plus intrigante qu’explicative.
Bref, The skeptic ne fera pas date. Une histoire classique où la suggestion de l’invisible cède du terrain à un pragmatisme exacerbé qui tend à déceler une logique implacable dans chaque événement. En partant de ce principe, il en découle certains pans scénaristiques que l’on occulte ou édulcore (le malaise de Sully dans le premier quart d’heure, les différents intervenants qui passe devant la caméra sans réellement apporter leur justification dans le scénario…) au profit d’un dénouement qui nous laisse sur notre faim. Facile, alambiquée et peu crédible, la conclusion finit d’achever nos espoirs pour trouver un bon moment de frisson en cette compagnie peu avenante.