Headless Horseman
Critiques spectateurs
Réalisateur: Anthony C. Ferrante Avec Billy Aaron Brown, Rebecca Mozo, Richard Moll, Arianne Fraser, M. Steven Felty, Trish CorenInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 24/04/2011 - 19:00
Sans Queue Ni Tête !
publié le 06/04/2011 - 13:20
Le cavalier sans queue ni tête
Pourquoi je vous parle de ça alors qu'il s'agit d'une critique de film ? Eh bien, tout simplement parce que dire que Headless Horseman est mauvais, ce serait tenter de défoncer une porte ouverte mais dire qu'il s'agit d'un film d'horreur gentillet, ça se comprend un peu moins bien quand on y réfléchit...
Il est évident que le film est assez stupide dans son ensemble : ça fait penser à un mix foireux entre "Sleepy Hollow" et "2001 maniacs", les personnages sont cons comme des poireaux, l'histoire part un peu en couille et les effets numériques sont ringards... C'est vraiment dommage car là où "Headless Horseman" réussit, c'est dans ses scènes de meurtres assez nombreuses et, pour la plupart, réussies. En effet, elles font preuve d'une très grande violence, d'autant que le cavalier ne semble pas décapiter ses victimes vite fait bien fait comme celui de Burton, lui, il va carrément jusqu'à leur arracher la tête avec un coffre de voiture, faire des sauts acrobatiques au-dessus de sa victime pour la décapiter à mains nues ou encore jeter sa victime au sol de manière à ce que sa tête tombe sur un piège à ours... Oui, certaines scènes gores sont d'une très grande originalité, d'autres carréments repompées sur d'autres films (le plus évident étant celles où les héros voient une de leurs amies se faire décapiter sous les lattes du plancher) mais quand même pas mal foutues.
Voilà, comme nous avons pu le voir, le film est un peu naze mais très violent ! Bon, passons au scénario, et là, mesdames et messieurs, c'est le gros morceau ! Non seulement il part en couille à partir du moment où on apprend que les deux-mille et... euh... les habitants, devraient être morts depuis un bon bout de temps mais comme ils avaient pas trop envie, ils ont prêté serment avec le cavalier sans tête qui était un tueur d'enfants tué par un curé avec une grosse épée sacrée à la Zelda. Ce curé-même qui a pu reposer en paix (presque en fait) mais, comme c'est un bon farceur, l'a dissimulée quelque-part on ne sais pas où et de toutes manières, on s'en fout puisque tant que le cavalier tuera des gens à Halloween, ils continueront à vivre. Conclusion : voilà le secret de l'immortalité ! Achetez un cavalier sans tête domestique qui fera tout le boulot à votre place du moment que vous lui trouvez des jeunes cons à décapiter !
Oui, comme vous avez pu le voir, le scénario est assez stupide mais il témoigne quand même d'originalité : le scénariste a décidé que Washington Irving était un écrivain qui serait passé par le village des méchants paysans et réécrit leur histoire à sa fantaisie en version édulcorée. L'intention est bonne mais c'est pas du Burton...
Au final, derrière les aspects nanards de "Headless Horseman" se cache un film quand même pas mal violent et, ma foi, assez étrange de par son aspect visuel à la fois recherché mais quand même foiré, et c'est vraiment dommage car il y avait plein de bonnes intentions et l'originalité est présente : le cavalier peut décapiter ses victimes avec des batarangs (!!!) et des muscles sanglants qui sortent de son cou reforment son visage (re!!!). Mais le tout est tellement cheap et tellement mal joué que ça en devient gênant mais l'expérience prend une toute autre dimension quand on le regarde avec des amis. Bref, ce film de cavalier sans tête est un Nu image pas super terrifiant ni super intéressant mais qui pourra satisfaire les amateurs de curiosités cheap et de gore qui tache... De plus, on ne s'ennuie pas pour autant, un bon deal donc quand on le trouve en occasion et qu'on ne sait pas trop quoi faire...
publié le 22/03/2011 - 12:52
Ferrante a perdu la tête
Ce n’est pas la volonté de nous ressasser à nouveau l’histoire que tout le monde connaît qui est handicapante. Non, le préjudice est tout autre, mais de taille. Monsieur Ferrante a décidé de transposer la légende de nos jours. Dès lors, l’on se dit que nous avons droit à un beau gâchis. Car Headless horseman n’est rien sde plus qu’un slasher bas de gamme qui use et abuse des caricatures du genre en y incorporant un cavalier sans tête pour le moins polyvalent. C’est un peu comme si l’on décidait d’adapter Dracula pour en faire un ersatz de Twilight. Je vous laisse imaginer l’horreur que donnerait pareil résultat.
L’ensemble est alors ridicule avec des pseudo-comiques en guise d’acteurs aux rôles impavides, un cavalier qui change de monture comme de chaussettes (on passe du cheval à la moto !) et un scénario aussi amorphe qu’une limande en train de griller au soleil. Comme si cela ne nous suffisait pas, les meurtres manquent d’imagination et de mordant. Tout est prévisible ; classique à en devenir affligeant de stupidité. Au niveau de l’ambiance, le niveau zéro est atteint sans la moindre difficulté. La faute à des décors sans saveur et un contexte hautement improbable. On remarquera également des effets numériques du plus mauvais goût qui finissent d’achever un triste constat.
Bref, Headless horseman est une véritable imposture. Transposer l’action dans notre époque est une erreur de taille. Nous sommes en présence d’un misérable petit slasher sans envergure aux relents putrides. Pour combler les invraisemblances scénaristiques par rapport à l'histoire originale, le cinéaste argue que le roman de Washington Irving est une version édulcorée où le cadre a été modifié. Dernière insulte d’un piètre réalisateur qui ne doit pas porter la légende du cavalier sans tête dans son cœur, vu comment il la malmène de but en blanc dans cet affront éhonté.
publié le 14/03/2011 - 16:34
Marrant et pas trop moche