Aberration

Le film démarre avec un chercheur qui ramasse des trucs un peu dégueulasse dans la nature de la Nouvelle-Zélande. Puis une jeune femme rentre chez elle dans son chalet paumé au milieu de la forêt. S'ensuit alors une série de mésaventures pour la jeune femme qui va découvrir son chat mort, que sa voiture va lâcher et que le chercheur sympathique mais un peu con va aider. C'est alors que surgissent les lézards mutants pour boulotter un peu de chair fraîche. Le scénario n'est pas super développé, surtout de nos jours car énormément de film d'horreur sur des animaux sont sortis, ce qui fait que l'on est un peu blasé par ce genre, sauf s'il est original. Malheureusement, celui-ci ne l'est pas trop. En plus, on ne sait pas pourquoi ces lézards mutants sont apparus, il n'y a aucune information, aucune explication et on reste un peu sur notre faim, ce qui est dommage, car moi, j'aime bien quand il y a une cause plausible à la création d'un monstre.

Les lézards d'ailleurs ne sont pas trop mal faits, car le réalisateur a prit le parti d'utiliser au maximum des animatronics plutôt que des effets numériques foireux. Du coup, on voit bien souvent juste la tête des bestioles ou une queue, mais cela fait plus réel que des effets numériques datant de 1997. Le seul bémol est lorsque les lézards se déplacent pour attaquer, les effets ont prit un coup de vieux et c'est bien dommage.

Les acteurs font le minimum syndical, et si l'actrice principale est assez mignonne, celui qui joue Marshall est vraiment ridicule. On dirait un jeune ado attardé aux réflexions débiles et dont le seul but est de faire rire le spectateur qui reste ébahi devant tant de bêtises. Par contre, sur la fin, il reste assez efficace dans le rôle du mec qui en a ras-le-bol et qui veut démonter la dernière bestiole survivante. Les autres acteurs sont assez anecdotiques et notamment un méchant du nom de Uri qui est vraiment débile et qui surjoue à mort les mafieux russe.

Les effets gores ne sont pas dégueulasses. Il y en a quelques uns et ils sont de bon acabit. Malheureusement, ils viennent sur le tard, tout comme l'action qui arrive tardivement et personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux personnages, notamment parce qu'ils sont assez pénibles. Je dirai que celui qui joue le mieux et Franky le chat, mais sa fin est trop triste pour être évoquer ici.

Au final, Aberration reste un film moyen, qui oscille entre le bon et le beaucoup moins bon. Ce qui m'a le plus gêné est la longueur du film et le manque d'action durant tout le début. La fin rattrape un peu les maladresses du début mais est-ce que cela suffit pour mettre une bonne note? Je ne sais pas. Je dirai donc moyen...