Baxter

Voila pour ma part un film culte. Sombre comme je les aime, Le réalisateur nous propose ici de voir la vie a travers les yeux d' un chien, Qui de plus est un Bull terrier, qui pense beaucoup. On nous retrace donc sa vie, ou plutôt son calvaire, comme beaucoup de clebards, qui ont la chance de côtoyer le genre humain. Ce chef d' oeuvre nous est donc narré par le pauvre Baxter, un chien au départ a peu près équilibré, mais qui, balloté de foyer en foyer, découvre peu à peu la cruauté des hommes. Poignant, émouvant, voire malsain pour les défenseurs des animaux comme moi. Ses pensées, son malaise, merveilleusement retranscrites à l' écran ne font que rendre ce film encore plus sordide. J' ai adoré, et comme dirait l' autre. Plus j' côtoie les hommes, plus j' aime mon chien. tin tin tin

Baxter. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il m’en a fallut un pour arriver au bout de ce film, mais quand même. Il faut bien avouer qu’il y a de quoi se poser des questions. Pas tant que ça au niveau moral car il s’agit d’un autre débat, mais bel et bien dans la forme. Ou qu’ils aillent, c’est bien typique des français. C’est-à-dire se prendre la tête de haut en croyant guérir le cancer. Cela a toujours été comme ça à quelques rares exceptions prés comme Baby Blood, La Horde et Haute Tension. Ce Baxter ne déroge pas à la règle mais reste néanmoins moins pire que certains de ses confrères, toutes époques confondues. Notamment grâce à l’originalité de son scénario. Que peux penser un chien ? Sur cette base on ne peut simpliste et bizarre, le réalisateur a développé un film réaliste mais baignant dans une réflexion intellectuelle ingénieuse mais poussive. Car à force de tirer sur la corde sans rien proposer d’autre, elle finit par casser. Détériorer serait un mot plus exact car Baxter n’est pas non plus une catastrophe. Ceux qui ne me croient pas n’ont pas encore vu Promenons-nous dans les Bois de Lionel Delplanque… Le film comporte certaines longueurs et les comédiens, pour la plupart assez fades, ne font guère avancer l’affaire. Forte heureusement, le scénariste Jacques Audiard, excusez du peu, a eu la judicieuse idée de relever le niveau dans la dernière partie. L’histoire prend alors un virage à 180° et nous fais glisser sur un terrain parsemé d’épines tranchantes. A prendre avec des pincettes, cette dernière série d’actes malsains choque autant qu’elle interpelle. Raciste ? Nazi ? D’un point de vue éloigné, extrême et semi-amateur, oui. Mais en prenant la peine de regarder de plus prés, on se rendra malgré tout compte qu’il s’agit avant tout d’un enfant en pertes de repaires diverses et variés. Un constat qui se marie bien, mais avec étrangeté, au personnage principal du film. Le puzzle commence alors à prendre sa forme finale pour aboutir à une conclusion (tragique ?) qui n’en est pas vraiment une. Un essai français boiteux mais encourageant pour l’époque.

Pour moi baxter est un film dérangeant, sensible, qui illustre bien la médiocrité de l'être humain mais qui ne dédouane pas la nature canine...

Film isolé du cinema français, "Baxter" n'est ni un film fantastique ni un drame ,mais plutot un film inclassable tant il possède beaucoup de genres à lui tout seul. Baxter est un chien qui à l'inteligence d'un humain cherchant le maître ou les maîtres parfaits. Au fur et a mesure du film ,il ira de maître en maître ,le premier, une vieille femme ,signe de fragilitée et de peur,le deuxième, un jeune couple insouçiant et le troisième ,un sale enculé de môme passioné par Hitler et toute son oeuvre. A chaque maître, il y aura toujours quelque chose qui cloche et qui forçement gênera Baxter. Dans son premier maître, ce sera la gentillesse excessive et la peur de la vieille et Baxter avouera ne pas l'aimer car elle ne lui donne pas d'ordres ,raison de plus de pourquoi il s'en debarasse,dans le couple, l'arrivée d'un bébé qui fera tout basculé et dans le troisième, Baxter qui decouvrira la folie du gamin au fur et a mesure. Tous les maîtres de Baxter represente un constant amer et sombre de l'espèce humaine.La fragilitée pour la vieille,l'insouçiance pour le couple et la folie et la méchancetée pour le gosse. D'aillleurs au départ,Baxter avouera se sentir bien avec ce dernier.Car il a enfin trouvé un vrai maître lui donnant des ordres ....mais qui l'entrainera aussi à tuer ,et ce sera ce problème pour Baxter ,car le gosse lui ordonnera de tuer un gamin qui était entré dans son "bunker" ,mais Baxter ne bougera pas d'un poil,car Baxter n'est pas un chien tuant pour le plaisir ou pour aucune raison valable.Son refus d'obéissance lui coûtera cher,dans un final absolument terrible et impressionant où on a envie que ce salopard de gosse se fasse buter par Baxter. "Baxter" n'est pas un film d'horreur où vous verrez un chien méchant zigouillez des gens à grand renfort d'hemoglobine.Non,"Baxter" n'est pas du tout un film d'horreur mais une sorte de satire malsaine et cruel sur la connerie humaine.C'est d'ailleurs a partir du dernier segment de l'histoire avec le môme qui adopte Baxter où cette satire prendra surtout naissance,car les deux premiers segments de l'histoire represente des maîtres ayant un grand amour pour Baxter(mais ce qui n'empêchera pas ce dernier a être cruel avec eux) ,alors que le dernier maître ,lui, tentera de le transformer en machine à tuer ,ainsi on passe brusquement de la tendresse à la violence. "Baxter" fais desormais parti de mes films préférés (non horreur),critique impressionante de l'humanité et toute sa connerie ,comme quoi Baxter est parfois cruel ,mais un chien peut il être cruel ? Oui,si on l'humanise un peu...