Lost Highway

Ce film est d'une puissance incroyable. Lynch est un fourbe, il nous manipule; et nous comme des bleus, on se laisse berner! Oui, Lynch est un génie, oui, ce film est un chef-d’œuvre, mais faut avouer que la première fois qu'on le voit, on peut pas s'empêcher de penser "mais je suis con ou quoi?" tellement le tout est extrêmement complexe. Et puis on le voit une deuxième et une troisième fois et certains points se clarifient. C'est ce qui fait que ce film est génial, il ne suffit pas de le voir une seule fois pour tout comprendre. A l'heure ou Hollywood prend le contrôle du cinoche, Lynch signe une pellicule qui tient du cinéma d'auteur expérimental schizophrénique de toute beauté. Les plans sont tous travaillés, la musique est tout simplement parfaite (révélation de Rammstein grâce à ce film), les acteurs sont très très très très bons (Bill Pullman m'a époustouflé)... Une oeuvre puissante que l'on oublie pas mais que l'on craint tellement elle prend aux tripes.

Ce n'est pas un grand film hollywoodien et donc cela pourrait ne pas plaire à un public un peu trop moderne, mais il mérite que l'on s'y attarde, vraiment! L'histoire n'est pas facile à comprendre et en plus je l'ai vu en version originale, mais on est très vite happé par l'histoire. Les personnages sont très recherchés et bien joué. Certaines scènes peuvent choquer les plus sensibles ( je ne fait pas partie du lot) et la musique est tout simplement excellente. Un bon suspense et un grand moment cinéma.

L'impression qui me vient à l'esprit immédiatement est une impression de d'étrangeté profonde. En fait on se demande si ce film ne représente pas l'univers intérieur de Lynch. C'est sur , ce film mérite un second visionnage. Mais quelle ambiance !, surtout au début. Quand on voit ces 2 personnages dans leur vie cossu et bourgeoise certe, mais quelle ambiance !, on dirais qu'il viennent de perdre un être cher !. Bref ça rigole pas. Et puis il y a cette seconde partie complètement décalée, plutôt dans un style "seventies" fait de bagnoles, de garages, de petits malfrats, de gros voyous. Il faut comprendre que l'une de ces 2 parties est la vie réelle de Fred Madison, oui mais laquelle ? là est la question ?. Il est évident qu'un spectateur qui ne distingue que et uniquement le premier degré, risque de trouver ce film insupportable

Bonjour à tous. Lost Highway porte bien son titre selon moi, bien que ce ne soit pas ça qui fasse un bon film. Il porte bien son titre car, on a effectivement l'impression en visionnant ce chef-d'oeuvre hallucinatoire que l'on se perd, et méchamment en plus. Sur une autoroute, peut-être pas, en tous cas on divague et on perd bien ses repères et même si on ne comprend pas tout, ne cèdons pas à l'agacement et laissons nous transporter dans l'univers étrange de David Lynch.

Ce qui est bien avec les films de david lynch c est qu on est vraiment plonge dans une ambiance, un univers...Comme son film mulholland drive , j ai pas vraiment compris le scenario , je crois que seul david lynch doit les comprendre non?? enfin voila meme sans comprendre grand chose a ces scenarios j admire l originalite des films de david lynch et la sensation hypnotisante qu ils produisent je vois que je suis pas le seul a apprecier..y a un truc mais lequel??

Plus qu'un film , Lost Highway est une experience(c'est souvent le cas chez Linch !).L'histoire peut avoir un sens totallement diferrent d'une personne à l'autre , l'idée est interessante. Même si je n'ai pas accroché totallement , je conseille tout de même ce film à tout ce qui cherche quelque chose de différent.

Personellement j'ai rien compris...

Lost Highway est certainement le film de Lynch le plus hermétique, le plus difficile à critiquer qui soit, dans la mesure où il fait voler en éclats les codes conventionnels de la narration cinématographique. Le scénario nous oriente sur une piste, puis sur une autre, puis nous amène de nouveau ailleurs, sans aucune pitié pour nos méninges. Mais au bout du compte, quoi de mieux pour tenter de nous évoquer la démence hallucinatoire qui ferait de notre réalité délimitée un jeu de chausse-trappes inquiétant, dangereux pour nous même et pour les autres.

Si Fred Madison est schizophrène, le film l'est donc également. Cela afin de nous faire effleurer cette sensation que l'on pourrait avoir en étant sujet aux mêmes troubles psychiatriques. Vivre dans une désorientation permanente, une peur constante de ce qu'il y a en soi et à l'extérieur de notre conscience. Ne jamais savoir si notre interlocuteur est réel, ou bien s'avère être une projection de notre subconscient...
On se retrouve ainsi immergé au sein de la folie, dans un film dichotomique construit en deux parties bien distinctes, elles mêmes orchestrées par des personnages doubles, réels ou fantasmés. Tout s'y catapulte et s'entremêle, comme perdu au sein de deux lobes cérébraux asynchrones, ne pouvant plus correctement communiquer l'un avec l'autre. Et nous pauvres spectateurs que nous sommes, nous nous retrouvons finalement aussi désorientés que ce personnage central, déchiré entre plusieurs personnalités jouées par Bill Pullman, Balthazar Getty et Robert Blake (vraiment flippant). Il a perdu quelque chose, une autoroute droite où les pensées et les perceptions étaient encore structurées, où les codes étaient bien définis et connus de tous. Cette route maintenant, le fait tourner en boucle dans son esprit, dans un cauchemar sans issue et sans objectif. Cette histoire, malgré quelques touches d’humour en faibles éclaircies, porte en elle un désespoir immense. Celui d’une vie dont il ne reste que des lambeaux, car qu’est ce que notre vie sinon une accumulation de souvenirs.

La mise en scène toujours aussi maîtrisée, dégageant une ambiance à la fois feutrée et glauque dont seul Lynch a le secret et une bande-son tout bonnement exceptionnelle, contribuent à nous faire entrer de grès ou de force dans le mental de Fred Madison. Inutile de préciser que les acteurs sont tous très bons avec une mention spéciale pour Robert Loggia (Mr Eddy / Dick Laurens) qui s'en donne à cœur joie, nous rappelant par certains aspects, Denis Hopper dans le personnage de Frank Booth (Blue Velvet).

Lost Highway est un mystère, une œuvre qui nous laisse abasourdis sans qu'on sache exactement pourquoi... Après visionnage, on en garde un lot d'impressions, de spéculations et d'associations, un peu comme au sortir d'un mauvais rêve où persisterait l'image obsédante d'une boîte crânienne sectionnée contre une table en verre.
Pour moi, David Lynch a signé ici son film le plus abouti, et sans doute le plus sombre également. Du génie, avez-vous dit ?…

Apres plusieurs minutes de reflexion je n'arrive pas du tout a rattacher tout les élements du film pour en construire un scénario 'compréhensible'. Mon premiers Lynch que je voit bien que je doit avouer qu'il a un style plutôt unique. La plupart de c'est oeuvre m'ont l'air exeptionelle comme pour 'Ereaserhead' et 'Elephant Man' donc j'amerais bien voir. Les trames 'Rock' du film, je n'ai pas vraiment aimer...bien que je deteste ce genre de music dans les films, je trouve que ca brise l'ambiance. Je ne mets pas de note sur le film parce que j'ai complement rien saisie bien qu'a lire quelques post des internautes je semble pas être le seul. Parlont DvD maintenant, Le visuel est vraiment dégeulasse, les contraste sont laide qui en plus de ca le format d'image n'est meme pas respecter. Le doublage Francais est pitoyable, aucun bonus...bref pour un film de la sorte je pense bien qu'il aurait mérité un meilleur transfer par un autre editeur. Sur ce, bon casse-tête.

Même s'il m'est difficile de classer ce film dans la catégorie 'fantastique' (je dirais plus thriller ou suspense), ce film est aussi incompréhensible que fascinant, avec une affolante Patricia Arquette, des seconds rôles d'exception, une BO d'anthologie (avec Bowie, Marylin Manson...) : hypnothique et malsain, un poison qui ne vous laissera aucun répit. Une petite merveille qu'il faudra que je revois pour mieux goûter au monde de Mr Lynch !